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jaja77
61 abonnés
1 326 critiques
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4,0
Publiée le 5 juillet 2016
un très bon film d'aventure un peu un cran en dessous qui ressemble à "into in the wild". un bon scénario, de bons acteurs de jolis paysages ainsi qu'un bon voyage glacial pleines d'aventures et de libertés. un plus pour "raphael personnaz" qui est extraordinaire et courageux de tout quitter pour vivre pleinement sa solitude et liberté. donc, j'ai passé un bon moment de voyages et d'aventures dans ce film que je reverrais chez moi d'ici quelques mois.
De belles images du lac Baikal gelé, le tout agrémenté d'une musique de Maalouf: le dépaysement est garanti! Nebbou a enjolivé le récit de Tesson en ajoutant la présence d'un autre clandestin en cavale! Sinon, il ne se serait vraiment pas passé grand-chose! Le challenge de rendre visuellement l'expérience de l'isolement était une marche un peu à franchir. Documentaire plus que réflexion philosophique ou aventure. DVD aout 23
On est très très loin du livre de Tesson. Histoire vraiment très differente mais le film nous donne de belles images sur le lac Baikal c'est sublime et glacial. J'aurais préféré ressentir ce que S. Tesson a vécu vraiment . les débuts difficiles de la pêche dans le lac, le réveil au printemps, le temps, l'espace, la solitude , le silence ....les passages des touristes ... ses longues ballades au travers du lac et de la montagne que l'on ne voit pas ....Ses cuites à la Vodka ...
Un besoin de liberté ou plutôt un besoin de retrouver un sens à sa vie pour Teddy qui dès les premiers instants dans son nouveau cadre semble épanoui et retrouve un enthousiasme qui fait plaisir à voir, car il est émerveillé par la moindre petite chose et par les petits plaisirs simples de la vie. L'histoire est simple, mais il n'y a besoin de rien de plus pour mettre en avant cette recherche d'authenticité où le superflu n'a pas sa place. En s'appuyant sur un sublime cadre, le réalisateur est parvenu à faire un film rythmé, sans temps mort malgré un rythme lent avec une histoire très agréable à suivre et parfois touchante grâce notamment à de bons personnages. Raphaël Personnaz est très bien dans son rôle et rend vivant et attachant son personnage même s'il y a peu de dialogue ce qui est à l'image d'un film qui n'a pas besoin d'en faire trop pour être efficace. Bref, un joli petit film.
Lassé de la société dans laquelle il ne se sentait plus vivre, Teddy décide de partir au fin fond de la Sibérie habiter dans une petite cabane sur les rives du lac Baïkal en plein hiver. Face à lui-même et aux difficultés qui l'attendent (rencontre avec un ours, isolement, tempête de neige), Teddy appréhende la vie d'un autre œil alors que le temps s'écoule lentement, comme figé. Sa rencontre avec un fugitif réfugié depuis 12 ans dans la région lui offrira un peu de compagnie et lui permettra de porter un nouveau regard sur la vie en compagnie d'autrui. Adapté d'un livre de Sylvain Tesson, "Dans les forêts de Sibérie" est un film magnifique, se rapprochant un peu de "Into the Wild". On y retrouve le même héros et ses envies de solitude ainsi que la même morale : le bonheur n’est réel que lorsqu’il est partagé. Tourné dans de superbes décors invitant au voyage, le film est une ode au dépaysement et à la force d'une nature qui sera plus forte que nous. Dans un rôle peu parlant mais très expressif, Raphaël Personnaz continue de surprendre, notamment dans la façon dont l'émotion peut naître sur son visage. Joli récit initiatique où l'essentiel ne se garde pas mais se découvre, "Dans les forêts de Sibérie" nous transporte et captive de bout en bout, le tout accompagné d'une jolie partition musicale de la part d'Ibrahim Maalouf.
Les magnifiques paysages de la taïga russe, allant des forêts de conifères à un lac Baïkal gelé en passant par l’immensité des plaines enneigées, sont un formidable écrin pour constituer le décor d’un long-métrage et le réalisateur Safy Nebbou sait les optimiser sans pour autant verser dans une élégie d’images confinant au documentaire sur la nature. On reste tout de même dans le cinéma et c’est tant mieux. Le film a cependant le malheur de passer après « The Revenant » d’Innaritu qui savait magnifier les paysages canadiens d’une manière encore plus somptueuse. Ici, la musique sublime d’Ibrahim Maalouf parachève de rendre magique ce livre d’images qui encense la nature sous forme d’un retour aux sources et d’un récit d’apprentissage en territoire inconnu.
Raphaël Personnaz, seul à l’écran la plupart du temps, est excellent et n’en fait jamais trop. Le fait de lui adjoindre un compagnon de retraite en la personne d’un russe qui s’est retiré de la vie citadine pour d’autres raisons empêche « Dans les forêts de Sibérie » de sombrer dans l’ennui ou la répétition. Car ici on n’est pas dans un film de survie en territoire hostile à proprement parler comme « Seul au monde » mais plutôt dans une fable sur le retour à la vie sauvage et le rapport à la nature pour retrouver la liberté, sa liberté. Il faut néanmoins avouer que morale et conclusion sont attendues et peu surprenantes et la plupart des passages obligés arrivent bel et bien sans nous surprendre (rencontre avec un ours, baignade tout nu, chasse, …).
On passe donc un beau moment avec la libre adaptation des souvenirs de Sylvain Tesson, un moment de cinéma au grand air qui fait du bien et sait divertir autant qu’émerveiller par la magnificence de l’environnement qu’il dépeint. Une tranche de vie au singulier simple et belle à laquelle il manque peut-être un peu de souffle romanesque et d’une ou deux péripéties impressionnantes qui auraient donné de l’ampleur au récit. Mais ne pinaillons pas car le film de Safy Nebbou par son authenticité et sa sincérité vaut beaucoup mieux que la majorité des productions actuelles sur grand écran.
Ce film m'intriguait par son courage à ne mettre qu'un acteur face à la caméra en pleine nature, à l'image d'un "Into the Wild" à la française. Tiré d'une histoire vraie et d'un récit de Sylvain Tesson, le réalisateur a choisi d'étoffer les expériences d'un homme seul dans une cabane en y intégrant un fugitif russe en cavale depuis douze ans dans la nature, avec lequel le personnage principal devient ami. Rien à dire sur la réalisation qui a parfois une allure de documentaire avec ses points de vue sublimes sur de vastes paysages et une voix off qui nous raconte ce choix d'indépendance et de liberté, loin du temps et des jours qui filent dans notre quotidien occidental. Raphaël Personnaz est parfait, très touchant et à fleur de peau, ne surjouant jamais dans son contact avec la nature. Il en va de même pour son partenaire russe qui dégage beaucoup d'humanité en restant silencieux. Enfin, la bande originale d'Ibrahim Maalouf intensifie brillamment cette rencontre entre un homme et la nature. Ses sons viennent ponctuer aux bons moments et donnent la chair de poule, tout en laissant résonner le silence qu'impose un tel désert. Ceci étant dit, malgré l'intrigue supplémentaire du fugitif russe, j'ai trouvé le temps long et bien que son séjour ne soit pas de tout repos avec les tempêtes de neige et l'intrusion d'animaux sauvages, ça n'a pas suffit pour maintenir mon attention jusqu'au bout. La découverte des lieux et les premiers rapports à la nature sont superbes mais dès qu’apparaît le fugitif, il y a comme une fausse note qui se fait entendre par le biais de dialogue qui ne tiennent pas debout. L'un parlant russe, l'autre français, ils arrivent à se comprendre et à communiquer et tout du suite ça sonne l'alarme du "ça marcherait pas comme ça dans la réalité !". Ces passages m'ont beaucoup déconcertés et j'avoue ne pas avoir tenu jusqu'au bout dans ce calme planant. J'ai commencé à m'ennuyer rapidement, même si l'acteur véhicule une énergie sensible et riche. La question de l'écologie est bien entendu de mise puisque le personnage principal vit au rythme de la nature mais malheureusement, pour ma part, ça manque de nuances et parfois, de rythme...
Heureusement Teddy n'a pas saisi ce que le propriétaire lui a dit en lui vendant cette baraque de fortune, en plein cœur de la Sibérie. Heureusement, car après l'euphorie de sa nouvelle vie, il n'aurait pas résisté à l'acharnement des vents et le froid glacial qui saisit les gens à la gorge. Teddy, c'est Raphaël Personnaz. L'acteur porte à merveille ce rôle où il n'hésite pas à se plonger nu dans un trou creusé sur le lac gelé, ou à affronter la neige polaire. Il vit son rôle à la mesure de cette histoire, qui, malgré les références littéraires insistantes comme celles de Cendrars ou Defoe, n'a finalement pas grand-chose à voir avec un livre de voyage à la Kerouac. "Dans les forêts de Sibérie" constitue une œuvre avant tout initiatique où il est question d'amitié, de recherche personnelle et de spiritualité. On échappe ainsi au récit mortifère, mais non moins mythique de "Into the Wild", pour nous attarder sur une rencontre avant tout entre ce jeune-homme qui a tout quitté et un braconnier qui hante les terres de Sibérie. La musique superbe d'Ibrahim Maalouf accompagne une photographie soignée, apocalyptique presque où les hommes roulent sur la fragilité glacée d'un lac. On regrettera quelques lourdeurs dans la mise en scène, des effets de style un peu trop appuyés, mais rien de grave face au jeu totalement engagé de Personnaz et cette irruption magique dans les terres froides de Sibérie, qui nous sont offerts par le réalisateur.
Petit film français tiré du récit de l'aventurier Sylvain Tesson, "Dans les forêts en Sibérie" reste en grande partie une fiction car l'histoire permettant les rebondissements est fictive. Teddy est un français qui a souhaité se déconnecter de sa vie car il étouffait pour se retrouver seul en Sibérie au bord d'un lac. Mais finalement, il ne se retrouve pas si seul que ça car un fugitif se cache dans les forêts. Le parcours un peu initiatique que va vivre Teddy va lui permettre de se sentir vivant comme jamais mais pas forcement comme il l'imaginait. Le contraste entre les deux personnages, l'un fuyant sa vie par choix et l'autre par nécessité, crée un sentiment qui n'échappe à personne : "l'herbe est plus verte ailleurs". Et pourtant... La réalisation est majoritairement maîtrisée. Les plans sur les paysages sont magnifiques. Quelques séquences qui sont un peu maladroites mais les idées de mise en scène sont présentes. Les acteurs sont géniaux et nous aident à s'attacher aux personnages. Un bon film qui nous fait réfléchir sur nos envies de tout claquer pour partir loin.
Lassé par la vie de tous les jours rythmée par les affres de la vie quotidienne (le travail, les transports, les corvées), un homme décide de tout plaquer pour aller vivre au bord d'un lac gelé en Sibérie. Vouloir refaire sa vie loin de tout, c'est évidemment un sujet de cinéma. Ça tente tout le monde. Sauf que contrairement à lui, on ne le fait pas. La routine rassurante étant la plus forte. Quand on part, on est bien content de revenir juste après. Pas lui. Sur cette terre au climat profondément inhospitalier (le froid mordant, le brouillard empêchant de voir à deux mètres, le blizzard cinglant le visage), seul au monde, en face de paysages grandioses (tantôt le soleil couchant, tantôt l'aube naissant), il va se retrouver. C'est loin mais c'est beau comme dirait l'autre. C'est aussi parfois un peu long avec la musique. Je ne vais pas faire genre. Dire que c'est contemplatif. Pour relancer l'intrigue et lui donner un côté plus "aventure", Nebbou ajoute un meurtrier russe en cavale. Chacun va essayer d'apporter à l'autre, outre un coup de main, sa vision de l'humanité. C'est assez drôle quand le français lui apprend les dernières nouvelles du monde qu'il a ratées après dix ans de vie en ermite. C'est là que le film est le plus juste. Quand il s'intéresse à l'humain. Avec humour et gravité. Est-on fait pour vivre seul ? Le film ne tranche pas. J'aurais peur de devenir complétement fou à sa place.
Le film raconte la « fuite » de Sylvain Besson, sa retraite dans les forêts de Sibérie pour mieux se retrouver et fuir l’environnement dans lequel il évoluait. Son personnage , Teddy dans le film, est interprété par Raphaël Personnaz. Un de ses plus beaux rôles, il occupe l’écran le 3/4 du film. Il captive. Les paysages sont grandioses. la musique d’Ibrahim Maalouf magnifie l’ensemble. Le film raconte la retraite d’un homme qui a fui son quotidien pour une quête intérieure. Il y rencontre un russe essayant d’échapper à la justice suite à un meurtre. Aleksei vit en reclu depuis des années. Une histoire d’amitié va se nouer entre les deux hommes. L’humour est aussi présent dans cette histoire. Cette quête de soi va lui apporter une sérénité… puis va arriver la peur de retourner dans le « monde »
Un très beau film, servi par un acteur exceptionnel. Un beau voyage pour le spectateur
A la vue de la bande annoncé je m'étais dit qu'il fallait absolument que je vois ce film. Envie pas simple à satisfaire chez UGC qui a fait le choix d'une distribution limitée. J'espère que cela ne nuira pas à ce très beau et bon film qui mérite le succès. L'interprétation de Raphaël Personnaz est un régal de justesse, de crédibilité et de sobriété. Son aventure physique, au cœur de cette nature hostile, et psychique dans la solitude comme dans l'amitié nous pousse nous aussi à l'introspection. Le film ne se veut pas donneur de leçon ou moralisateur mais chacun en retirera sans doute quelque chose de personnel. L'indifférence me paraît impossible.
Safy Nebbou réussit le tour de force de faire entrer la nature au casting, comme personnage à part entière, nous happant dans une contemplation ravie ou nous amenant à suivre ses émois avec fascination.
Un film paisible, une réalisation au top avec des images magnifiques de la Sibérie. Voilà les gros points positifs de ce film. A contrario, et malgré des personnages dont on cueille les différentes perceptions de cette vie rustique dans le froid sibérien, le film patine dans l'ennui assez intense par moment, où heureusement ces images nous redonnent un peu d'impatience. A la manière, peut-être moins dynamique qu'un Into The Wild, le film remporte le prix de l'authenticité à défaut de plus.