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    Dans les forêts de Sibérie
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    Guiciné
    Guiciné

    166 abonnés 1 243 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juin 2016
    Beau film, excellemment interprété et mis en scène, un scénario passionnant et qui fait réfléchir. Du cinéma à voir sans hésitation !
    keser
    keser

    23 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juin 2016
    Beau film qui nous plonge dans les paysages magnifiques de Sibérie. Le personnage principal revient aux fondamentaux de la vie, loin de toute civilisation...Malgré tout il manque de la profondeur au personnage pour totalement adhérer.
    islander29
    islander29

    876 abonnés 2 372 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2016
    Ce n'est pas forcément le dépaysement que l'on cherche, mais c'est du dépaysement dans les paysages rugueux du lac Baikal au cœur de la russie....Disons le, le film est assez hétéroclite dans son scénario notamment au début où les rencontres sont très furtives et les évènements sans véritables liens....Un peu de bric et de broc.....Je reprocherais pendant que j'y suis un éloignement certains avec la faune et la flore, même si les paysages sont beaux et font rêver.... Raphël Personnaz heureusement fait de belles rencontres et connaît quelques déboires ce qui est le fil rouge du film....Un peu évasif au début du film, il prend une assurance et dcevient un atout du film, notamment dans la deuxième moitié qui ressemble un peu à Dersou Ouzala de Kurosawa (il y a d'ailleurs un évident clin d'œil quand les deux hommes s'appellent dans la taiga)....L'émotion grandit vraiment dans cette deuxième moitié de film et l'on mesure en quelques plans, la difficulté de l'homme à vivre en milieu hostile.....Car ce que nous enseigne le film est quelque chose et de très émouvant.....De cette dernière impression, on ne peut que se réjouir.....Je conseille....
    poet75
    poet75

    275 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2016
    « L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant ». Cette célèbre « pensée » de Pascal pourrait fort bien servir d'exergue à ce film librement adapté d'un récit de Sylvain Tesson, tant il est question ici à la fois de la petitesse et de la grandeur de l'homme. En s'isolant complètement des bruits du monde au point de vivre dans une cabane construite sur les rives du lac Baïkal, que cherche Teddy (Raphaël Personnaz) sinon un supplément de vie et le sentiment d'une liberté retrouvée ? L'homme qui lui vend son abri n'en revient pas : « Tout le monde veut aller en Europe et toi, tu viens ici ? », s'étonne-t-il. Mais Teddy n'en démord pas : il veut vivre là, dans un isolement total.
    Commencent alors non seulement ses joies mais ses combats. Passer l'hiver dans la taïga, dans une nature certes grandiose mais hostile, cela ressemble à de la folie. Glisser sur le lac gelé ou en percer l'épaisseur de glace pour s'y baigner, ce sont de vrais plaisirs, on veut bien le croire. Mais se faire surprendre par un ours ou par une tempête de neige, ce sont des dangers qui peuvent coûter cher. Dans cet environnement-là, le moindre faux pas peut être fatal, la moindre erreur de jugement peut entraîner la mort. Petitesse d'un homme qui n'est qu'un point minuscule perdu dans une nature qui n'a que faire de sa présence.
    Mais grandeur de l'homme qui n'a pas oublié d'emmener dans ses bagages quelques livres de chevet. Grandeur de l'homme qui, dans l'adversité, se bat pour sa survie. Grandeur de l'homme qui, même dans cette terre isolée du bout du monde, finit par trouver son semblable. On a presque le sentiment de découvrir une nouvelle version des aventures de Robinson Crusoé. En fait d'éloignement, les rives du lac Baïkal valent bien l'île déserte de ce dernier. Quant à se trouver un compagnon inattendu, c'est également ce qui advient à Teddy en la personne d'Aleksei, un homme qui, après l'avoir sauvé d'une mort certaine, se présente à lui comme un braconnier.
    Débute alors la partie la plus passionnante du film, celle qui culmine dans une scène qui, à elle seule, irradie de sa force tout le long-métrage, en en révélant toute la singulière beauté. Malgré tout ce qui les oppose, malgré la barrière de la langue, entre Teddy et Aleksei, naît et grandit une amitié indéfectible (qui fait irrésistiblement songer à celle qui unissait un officier russe et un autochtone sibérien dans « Dersou Ouzala » (1976), le film d'Akira Kurosawa).
    Dans le film de Safy Nebbou, l'amitié de Teddy et d'Aleksei se révèle pleinement et se scelle dans une scène de survie : enfouis au fond d'un trou pour se protéger d'une tempête de neige, le prétendu braconnier, après avoir prononcé une prière à la manière orthodoxe, se livre à son compagnon en lui faisant sa confession. spoiler: La vérité, c'est qu'il vit depuis douze ans dans la taïga afin d'échapper à la justice : l'homme est un criminel en cavale et il a la prétention de vivre encore trois ans dans l'isolement, c'est-à-dire jusqu'à ce que son affaire soit prescrite. « Tu as tué un homme, mais tu en as sauvé un autre », lui répond Teddy (qui lui doit la vie et qui, lui aussi, se livre à une véritable confession un peu plus tard).

    Dès lors, après cette scène qui a la puissance et la beauté d'un sacrement, Aleksei a beau lui dire qu'il ferait mieux de s'en retourner chez lui, Teddy ne peut se résoudre à abandonner son compagnon et ami. Une amitié comme celle qui le lie à cet homme, à ce reclus en pleine nature, cela ne peut s'achever que par obligation...
    On pardonnera volontiers au réalisateur et à son scénariste de n'avoir pas su ou pu éviter les scènes « à faire » dans ce genre de film (celle de l'ours par exemple), tellement il y a de beauté dans l'histoire d'amitié qui unit ces deux hommes que rien ne destinait à se rencontrer. 8/10
    AHEPBURN
    AHEPBURN

    105 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2016
    En toute franchise, j'y allais surtout pour faire plaisir à ma femme qui n'y serait pas aller. Certes, le rythme est lent cependant c'est touchant, bien joué, il y a des paysages magnifiques. Je recommande ce film alors que cette notation n'était pas gagnée.
    dagrey1
    dagrey1

    100 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juin 2016
    Pour rompre radicalement avec son quotidien, Teddy lâche son boulot, sa famille et décide de partir loin de la société de consommation. Il achète une cabane et s’y installe seul , sur les rives gelées du lac Baïkal.
    Une nuit, perdu dans le blizzard, il est secouru par Aleksei, un Russe en cavale qui vit caché dans la forêt sibérienne depuis des années après avoir assassiné un homme à Irkoutsk.
    Entre ces deux hommes que tout oppose, l’amitié va naître....

    "Dans les forêts de Sibérie" est tiré de l'expérience de Philippe Tesson relatée dans son roman couronné par le prix Medicis en 2011. Le film s'attache à relater cette aventure originale loin du monde dans un cadre plein de beauté mais aride. Contre toute attente, celui qui a choisi l'exil va faire une rencontre et se lier d'amitié avec un homme taiseux qui a choisi de vivre au même endroit pour échapper à la justice. Ce sont les 2 points de vue du russe, centré sur l'essentiel et la survie, contre l'état d'esprit aventureux du jeune bourgeois blasé qui se télescopent et permettent à Teddy de mûrir sa réflexion et d'y voir clair.

    "Dans les forêts de Sibérie" est un bon film, plutôt contemplatif interprété par 2 bons comédiens: Raphael Personnaz et Evegueni Sidikhine.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 386 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juillet 2016
    Voici l’histoire d’un homme qui quitte tout pour prendre le temps de vivre à son rythme au cœur des rives gelées du lac Baïka en Sibérie. Aux premiers abords, nous pourrions comparer ce film à Into the Wild, il n’en est rien. A vrai dire Dans les forêts de Sibérie est contradictoire dans son contexte. Si le personnage interprété par Raphaël Personnaz est attachant, il est aussi omniprésent, ce qui trouble la lecture d’une œuvre apaisante. En effet, la mise en scène est menée de façon à ce qu’on soit toujours dans l’action. Pourtant, Teddy est censé prendre la vie au rythme qu’il souhaite. Le spectateur fait alors face à de mauvaises images, car même si les paysages sont sublimes ils sont trop rapidement montrés. Même lorsque que Teddy s’octroie le plaisir de vivre nu sans contrainte, il est perturbé par l’apparition d’un ours. Dans les forêts de Sibérie est une belle œuvre malgré tout et provoque en nous un sentiment de plénitude. Mais jamais la solitude n’est abordée de façon crédible et nous empêche ainsi de penser sur notre société.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    LeFilCine
    LeFilCine

    182 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juillet 2016
    Librement adapté du récit de Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie raconte les mois passés par un homme, seul dans une cabane, au bord du lac Baïkal, en plein hiver. Ce qu'il faut signaler d'emblée en parlant du long-métrage de Safy Nebbou, c'est la qualité des prises de vue et la magnifique musique de Ibrahim Maalouf. Les images sont, en effet, magnifiques. Le lac Baïkal, gelé, et ses environs, offrent une lumière éblouissante. Le réalisateur et ses équipes ont réussi à capter avec brio cette ambiance hors du temps, ce cadre majestueux. Le spectacle sur grand écran est donc grandiose. En accord parfait avec ses images, le génial compositeur Ibrahim Maalouf signe une partition sublime qui colle parfaitement aux paysages de la Taïga sibérienne. Quant au scénario, il est plutôt malin, car il se concentre uniquement sur les aventures sibériennes de notre héros. Pas d'ellipses et de flash-backs inutiles donc. On ne cherche pas à comprendre les raisons réelles qui ont poussé le personnage à cet extrême isolement, mais on partage simplement une partie de ses moments de vie là-bas. Raphaël Personnaz fait le job, mais son personnage manque de nuances, étant trop plein de naïvetés et de béatitude. Et pourtant le film fonctionne parfaitement. Non pas que les quelques péripéties soient captivantes, mais c’est l'ambiance générale, cette aspiration à la liberté et à la contemplation, qui captive. Jusqu'à la fin le récit reste dans la simplicité, dans la pureté, à l'image du lac Baïkal. Le film s’achève finalement trop tôt.
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    162 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 juillet 2017
    Film grandiose et magnifique de Safy Nebbou, adaptation du roman éponyme de SylvainTesson. Un casting solide, des images magnifiques et la musique d' Ibrabim Maalouf pour augmenter la magie. L'idéal des uns peut être la prison des autres.
    dominique P.
    dominique P.

    844 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2016
    Tout cela représente une très belle histoire et un très beau film.
    C'est réellement intéressant, sobre, apaisant, reposant.
    J'ai beaucoup aimé et je recommande.
    Cine vu
    Cine vu

    145 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juin 2016
    Oxygène

    « Dans les forêts de Sibérie », Teddy veut fuir le bruit et la fureur de la ville, il pense se retrouver face à lui-même. Isolé du monde et dans une cabane au bord du Lac gelée de Baïkal. Il se veut libre et sans contrainte, pour vivre au rythme des saisons, du climat et de la lumière .

    Raphaël Personnaz est sublimé par la nature, il est solaire et généreux, il porte le film. C’est un enfant et sa cabane au fond de la forêt sibérienne.

    Après l’apprentissage de la liberté, il va découvrir l’amitié. Aleksei, par une nuit de tempête, va sauver Teddy. Aleksei est un criminel en planque depuis plus de 10 ans dans la forêt, mais il souffre de la solitude et vit comme emprisonné. Teddy se sent libre et son nouvel ami est anéanti par son exil. C’est la rencontre de deux paradoxes, ils vont pourtant s’apprécier, partager et se lier de fraternité.

    C’est l’histoire dans l’histoire qui donne aussi du relief à ces paysages étranges et parfois glaçant.

    Gilles Porte, directeur de la photo, donne toute sa dimension à la réalisation. Le film est magnifié par ses images. La BO souligne le film avec douceur et mélancolie.

    Safy Nebbou nous emporte avec lui dans son voyage avec autant de virtuosité et plus de douceur que Alejandro González Iñárritu dans « The Revenant »
    Jonathan M
    Jonathan M

    135 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juin 2016
    Une quête de grand large. Une vie faite de tourbillon que Personnaz veut chasser. On part sur une exode sibérienne. Trentenaire et déjà étouffé. Il y a une identification assez simple à faire ici et c'est le premier pari réussi de Safy Nebbou. C'est un aventurier novice, un occidentale désabusé, maladroit et bien incapable de survivre seul. Il cherche une respiration. Il s'y prend de manière radicale. Mais même au fin fond du désert de glace, l'humain est présent. Le film est assez fainéant, ne dis pas grand chose, mais reste très attachant. Il est à son meilleur quand le personnage de Teddy est dans la galère. On s'évade avec lui, parce qu'on s'y s'en bien. La musique d'Ibrahim Maalouf est sublime.
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    22 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juin 2016
    Ce n'est pas tout à fait le bouquin de Tesson mais le sprint y est.... Une belle leçon de vie superbement interprété par Raphaël Personnaz, mais aussi par son coéquipier ruse Evgueni Sikhine, peu connu par ici, mais très populaire en Russie, même si dans le livre n'apparaît pas ce personnage. D'abord ce qui frappe dans ce film est la performance des acteurs dans cette nature vierge et inhospitalière mais si belle... La musique de Ibrahim Maalouf est aussi un personnage à part entière et un complément très bien intégré dans l'histoire. Une rencontre avec soit même pour échapper de la routine de la vie urbaine. Le seul soucis serait qu'il se passe peu de choses et la relative pauvreté de détailles qui sont beaucoup mieux mis en valeur dans l'ouvrage de Sylvain Tesson.
    Dom Domi
    Dom Domi

    44 abonnés 306 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 août 2016
    Très beau film. Images superbes. Histoire de vie dans l'extrême avec un acteur au regard d'Alain Delon. Tous les ingrédients pour passer un bon moment. À ceux qui ne connaissent pas, allez y. C'est un film qui se doit être vu sur très grand écran. Impérativement et avec plaisir.

    dom
    rogerwaters
    rogerwaters

    146 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juin 2016
    Joli film que ce long-métrage de Safy Nebbou qui parvient à intéresser à chaque instant sur une histoire pas évidente à faire passer auprès du public. Certes, Raphaël Personnaz est seul durant une bonne vingtaine de minutes, mais ses aventures fascinent aisément – qui n’a pas secrètement eu envie un jour d’envoyer tout balader – tandis que le cinéaste s’est chargé de lui mettre dans les pattes des interlocuteurs réguliers afin de casser la monotonie de son exil sibérien. L’histoire d’amitié qui s’instaure en deuxième partie est d’ailleurs poignante et finit par emporter l’adhésion alors qu’elle peut paraître artificielle de prime abord. Il faut dire que le personnage de ce russe traqué est intéressant et beau dans ses fêlures intérieures. Si l’on ajoute à cela une pointe d’humour – l’intervention de l’ours – et des paysages à tomber par terre, cela fait de ce film une jolie réussite.
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