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pierrre s.
457 abonnés
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3,5
Publiée le 15 octobre 2017
A mi-chemin entre documentaire et fiction, ce film car s'en est tout de même un nous entraîne dans des décors aussi glacials qu'impressionnants. Pour un voyage qui malgré tout peut donner des idées.
Non non ce film est loin d'être un chef d'oeuvre!! A aucun moment je n'ai été touchée, émue, prise quoi. Il manque une sacrée profondeur, une sacrée étoffe pour qu'on puisse ressentir un quelconque sentiment. Même un documentaire eut été plus attirant. Alors bien sur il y a les prises de vue magnifiques mais bon on est en Sibérie, il n'y a que ça à filmer. Le personnage nous fait vivre les sempiternelles scènes auxquelles on s'attend comme l'ours, la tempête, l'ermite. On ne croit pas une seconde à ce besoin vital de solitude, de liberté qui est censé habiter ce personnage et ce en raison d'un mauvais scénar. Et je suis certaine que réalisé et adapté par une équipe plus talentueuse, ce film aurait pu être une merveille.Je suis restée de marbre tout le long. Ah on est loin de Into the wild, je vous le dis!
Film d'aventure normalement. On en attendrait donc au moins quelques péripéties, situations inattendues, tensions, rebondissements. Mais on n'y trouvera pas grand chose de tout ça. Un homme fait le choix, totalement libre et pour des raisons qui lui sont propres, de se retirer dans une cabane sibérienne pour vivre en ermite et en autarcie (pas vraiment, car il dispose de points d'approvisionnement). Il fait la rencontre d'un autre ermite, criminel (inquiétant mais a priori pas méchant) en cavale dans le coin depuis une dizaine d'années et que tout le monde pense peut-être mort vu l'hostilité du climat. Un type qui, s'il avait le choix, ne resterait pas là et a du mal à comprendre le choix de vie de l'autre. Une amitié, un soutien réciproque en naissent. Oui et alors ? Alors, pas grand chose : c'est le film. Il ne vaut finalement que par les paysages, la succession des saisons autour du lac. Quoique, normalement on ne soit pas dans un film de découverte de la nature... Enfin pas que ça (presque).
Sujet qui amene forcement une certaine lenteur, un changement aussi radical de vie qui peut laisser perplexe et heureusement l'histoire du fugitif apporte un peu d'action et de sensibilite.
Rêverie lente parfois soporifique mais assez poétique avec de belles images du lac Baïkal. Mais l'histoire de cet ermite qui, par défi se coupe de la civilisation n'est ni une idée nouvelle ni passionnante lorsqu'elle est comptée ainsi sous forme de film quasi-muet, c'est correctement interprété, c'est poétique mais on n'est pas obligé de le voir !
Quel beau film ! La bande-annonce est certes visuellement magnifique, de même que sa musique, mais laissait à craindre une introspection pesante. Rien de tel : j'ai été captivé, émerveillé et ému. Le film tient la promesse d'images et de musique magnifiques. Raphael Personnaz est juste, Evgueni Sidikhine remarquable... et même l'ours a dépassé mes attentes. J'avoue m'être ennuyé en regardant The Revenant, mais pas à ce film, à aucun moment. C'est un des meilleurs films français que j'ai vus récemment.
Utopia, Bordeaux. Samedi 18 juin. Dans les forêts de Sibérie. Remarquablement interprété, magistralement filmé, sur une musique envoutante d'Ibrahim Maalouf... La nature, sauvage et hostile, est l'autre héroïne de ce conte moderne philosophique dont le titre aurait pu être "Connais-toi toi-même...". De l'installation dans une cabane sur les bords du lac Baïkal à l'issue émouvante du film, en passant par la belle rencontre de deux solitudes, on ne sort pas indemne de ce voyage en Sibérie et l'on emporte au fond de son coeur un peu de Teddy et Aleksei....
Un doux moment de liberté et de plénitude. Raphaël est tout simplement sublime ! on ne ressent pas de longueur ni d'ennui. on contemple la nature sibérienne.
Une recherche de soi, qu'il même jusqu'à son terme. Des images, le calme. Musique superbe (de Ibrahim Malouf). Mais je n'ai pu "entrer" dans l'aventure : un blouson impeccable durant tout le film, tout juste sorti de son emballage (ai retenu le nom du magasin), une barbe impeccable (12 mois) et le fuyard, caché depuis12 ans, aux ongles propres. Je vais tout de mêm lir ele livre, en espérant vivre autre chose.
Plat, histoire presque sans intérêts. il n'y a que le décors qui vaille la peine d'être vu. bref j'ai ressenti un très gros ennuis tout le long du film.
Librement adapté du récit de Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie est une franche réussite. Pas seulement pour le dépaysement, garanti, mais pour toutes les composantes d'un film équilibré entre musique superbe, contemplation de paysages sublimes le long du merveilleux lac Baïkal, rencontres d'animaux et d'humains pas communs, hymne à l'amitié, notes d'humour au milieu du danger. Le film n'est ni prétentieux ni présomptueux, liberté est laissée à chacun de juger l'aventure du héros puérile ou extraordinaire. L'humilité du récit qui ne cherche pas à inculquer une quelconque "leçon de vie" (la voix off se limite heureusement à quelques considérations) est appréciable. Tesson était venu chercher la paix en Sibérie, elle est aussi offerte au spectateur qui se laissera porter par cette symphonie de la nature. Un mot enfin sur Raphaël Personnaz, à l'écran presque sans arrêt, et qui joue son personnage avec une simplicité et une conviction qui forcent l'adhésion. Tout proche de Baïkal, son amour.
"Je suis venu me rapprocher de ce que je ne connais pas. Le froid, le silence, l'espace et la solitude". Grand moment d'introspection, de réflexion sur soi même. Le film aurait pu durer plus longtemps; on reste presque sur sa faim tant le personnage est habité par la rudesse mais aussi la grandeur du paysage. Cette nature offre la sérénité de tous les instants mais elle est sévère. Le film n'est pas sur la solitude, il est sur le partage d'autres valeurs. La relation d'amitié qui s'instaure entre les deux hommes vient du fait qu'ils fuient tous les deux quelque chose mais l'homme des bois a une vie intérieure peut-être plus tourmentée mais plus riche. C'est pourquoi il dit à l'autre de rentrer chez lui. Il faut avant tout se chercher soi-même. Passionnant.
Un très beau film de Safy Nebbou qui nous emmène de l'autre côté du monde dans les plateaux gelés de Sibérie. L'histoire du personnage, joué par l'excellent Raphaël Personnaz, en quête de soi même et de liberté est très touchante. Le scénario a peut être ses limites, on le voit notamment avec ce personnage russe un peu sorti de nul part mais dont resort au final une belle relation. On en prend plein les yeux et on passe un excellent moment.
partir, tout abandonné faut déjà du cran et du courage, mais allez vivre au plus près de la nature en Sibérie faut quand même un zeste de folie. dans cet univers hostile et difficile Raphaël Personnaz livre une belle et grande interprétation. le lac Baïkal est a lui tout seul un monument et là il est sublimé. la bande son est belle aussi. vivre de choses simples sans artifice plus facile à dire qu'a faire.