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Un visiteur
2,5
Publiée le 17 juin 2016
« Pour vivre la lenteur et la simplicité… » Teddy a troqué son costume de jeune chef de projet multimédia, pour la tenue d’aventurier en Sibérie boréale. Pendant un an, il s’est installé dans une cabane, sur les rives gelées du lac Baïkal. En lisière de la taïga immense et glacée. « Je suis venu chercher ce que je ne connais pas, dit-il, l’infini du temps et de l’espace ». Il y a fait la connaissance d’Aleksei, un ermite russe en cavale, qui va lui apprendre à pister les ours, descendre le cerf… et la vodka ! Du coup, son exercice de survie en milieu hostile ressemble davantage à une aventure extrême dans les grands espaces qu’à un « repli sur l’essentiel ». Presque sans ses livres, ni pensée existentielle. Et c’est bien tout le problème Dans les forêts de Sibérie. Et toute la différence entre le livre éponyme de Sylvain Tesson et la très libre adaptation qu’en tire Safi Nabbou. Quand on a passé en revue les cartes postales, certes magnifiques du lac gelé, et épuisé les poncifs du récit d’aventure, il ne reste plus grand-chose de consistant. Comme accaparé par son « stage bushcraft », le bel aventurier finit par manquer de fond. Plus encore que son compagnon trappeur. Raphaël Personnaz qui signe un rôle plus physique qu’intériorisé, n’y est sans doute pour rien. Il se bouge sans nous réchauffer. Reste la belle image glacée. Et même de la très belle image de glisse, en camion... Mais ça ne suffit pas à tenir le film. Devant tant d’académisme, Boorman, Sean Penn, Malik et Inarritu peuvent dormir tranquille.
En quête d'absolu, Sylvain Tesson a passé six mois reclus dans une modeste cabane de pêcheur sur les bords du lac Baïkal. L'adaptation à l'écran de son récit, couronné par le prix Médicis Essai en 2011, présente un avantage mais se heurte à un obstacle quasi insurmontable.
L'avantage : Safy Nebbou filme des paysages grandioses que la lecture du livre de Sylvain Tesson ne permettait que d'imaginer. La première scène, d'une sublime beauté, montre une camionnette glisser sur le lac gelé. D'autres scènes sont tout aussi marquantes, même si l'hostilité de ce climat glacial est difficile à imaginer quand on l'admire depuis une salle parisienne climatisée.
L'obstacle : filmer un homme seul dans la taïga est un défi lancé au scénariste. Que filmer ? Comment construire une histoire ? Ce n'était pas la moindre réussite de "Seul au monde" avec Tom Hanks que d'avoir réussi à montrer un naufragé sur une île déserte. Safy Nebbou n'est pas Robert Zemeckis et a la main plus lourde. Il s'aide de deux béquilles. La première : le recours à la voix off pour expliquer les agissements ou les états d'âme de Teddy, notre solitaire héros, dès lors que la mise en scène ne réussit pas à le faire silencieusement. Seconde béquille : l'intervention d'une tierce personne - mais Daniel Defoe n'en avait-il pas lui aussi usé pour donner du nerf à son Robinson ? Safy Nebbou a inventé un braconnier vivant en ermite dans les bois dont Teddy devient, sans surprise, l'élève puis l'ami.
Du coup, la fascination, née de la beauté austère des paysages et de l'isolement du héros, se dissout dans une histoire plus convenue dont l'épilogue trop lacrymal (ah ! ces grosses larmes à la glycérine qui coulent sur les joues de Raphaël Personnaz) met plus mal à l'aise qu'il n'émeut.
"Dans les forêts de Sibérie" et un film magnifique que je vous recommande vivement. L'invitation au voyage et à s'extraire du monde fait un bien fou et on reprend le cours du temps en main...notre propre temps de vivre que l'on ne s'accorde plus si souvent. Le jeu très juste et fin de Raphaël Personnaz et d'Evgueni Sidikhine ainsi que la mise en scène sobre de Safy Nebbou mettent en exergue ces images magnifiques du lac Baïkal et de sa forêt sans oublier la musique d'Ibrahim Maalouf qui se pose là comme la cerise sur le gâteau... L' histoire est simple et touchante, elle parle à chacun, on rêve de mettre un jour le cap "ailleurs" nous aussi...une autre expérience de vie est possible quelque part, et rien que ça, c'est bon de le ressentir. Un grand bol d'air frais et de liberté !
A l’origine il y a le bel essai de Sylvain Tesson (prix Médicis 2011) qui racontait comment l’écrivain voyageur avait tout quitté non pour une retraite dans une abbaye cistercienne mais dans une cabane au bord du lac Baïkal en pleine Sibérie…pour lui le bonheur consistait à posséder le temps, à disposer de solitude, d’espace et de silence, et n’avoir rien d’autre à faire que de se fondre dans la nature , le passage des saisons , la vie végétale et animale...il y apportait une provision de bouquins, de cigares et de vodka. Dans la première parie de son film le réalisateur Safy Nebbou colle au récit de Sylvain Tesson et amène Teddy dans une cabane au bord du lac à trois jours de marche du premier village…craignant peut-être que l’expérience d’un homme seul, livré à la méditation, délivrant ses réflexions au quotidien, sur la littérature, la vie… ne risque d’ennuyer le spectateur, il intègre à l’histoire un fugitif bouriate , qui a fui Irkoutsk après avoir assassiné une ancienne relation lors d’une beuverie…C’est là que le bât blesse car ce fugitif qui a fui la civilisation depuis douze ans est loin d’en donner l’apparence…ni rustre ni sauvage …. ni aspect hirsute...et l’amitié entre ces deux hommes qui s’apprivoisent malgré la barrière de la langue au travers de scènes de tirs, de pêche, de chasse…vire au mélodrame quand Aleskei tombe brutalement malade…Reste la majesté et la beauté des paysages de la taïga sibérienne et du lac Baïkal gelé et ces grands panoramiques filmés à l’aide de drones…les conditions du tournage ont du être incroyables mais le résultat n’est pas au niveau et loin du voyage intérieur évoqué dans les premières images …et incite à reprendre le livre de Sylvain Tesson…
La beauté de la musique d'Ibrahim Maalouf, des yeux de Raphaël Personnaz et des paysages n'enlèvent pas l'ennui qui se dégage d'une œuvre louable mais au scénario un peu léger. On conçoit qu'il est difficile de raconter la vie d'un ermite mais certains réalisateurs y arrivent sans faiblesse romanesque.
La première partie du récit reste cependant la plus prenante car elle est celle de la solitude de l’homme face à une nature souvent hostile. (...) Un beau voyage intérieur tout de même, avec une voix off dont on se passerait parfois, porté par un Raphaël Personnaz étonnant.
Safy Nebbou ne fait pas le malin pour filmer ses paysages mais parvient à saisir la beauté et la lenteur des paysages sibériens. On ressent aussi autour du personnage incarné avec conviction par Raphael Perzonnaz, son quotidien dans ces lieux durs et magnifiques. Le livre parlait d'isolement volontaire, alors était-ce une bonne idée d'adjoindre dans sa deuxième partie un compagnon au héros ? Pas sur ? l'originalité disparait alors un peu du film
Un homme plaque tout pour aller vivre loin du monde, sur les bords du lac Baïkal. Une belle idée de cinéma inspirée de l’aventure de Sylvain Tesson racontée dans son livre éponyme. Je ne sais pas ce qu’en pense l’auteur, mais Raphaël Personnaz qui le joue est absolument parfait. L’intériorité du personnage est traduite par la personnalité même de l’acteur qui taiseux, observateur, tient là son plus beau rôle depuis belle lurette. Surtout que le comédien sait aller au-delà de la posture contemplative pour fixer le rôle dans une dimension joliment humaine. La rencontre avec un homme qui se terre dans la forêt sibérienne depuis des années lui facilite la tâche, bien évidemment. Et son alter-ego Yevgeni Sidikhin a également une belle prestance. Un excellent duo sur lequel se repose peut-être un peu trop le réalisateur qui ne semble pas vraiment profiter des décors auxquels il ne confère que le droit d’exister. Pas de véritable respiration autour de ces espaces anoblis, aucun vertige. Comme une mise en scène inaboutie… Pour en savoir plus
j'ai enfin trouvé le temps de voir ce merveilleux film une vrai bouffée d'oxygène de l'air pur de merveilleux paysages et du calme surtout du calme dont je manque tant , que cela fait du bien dans le contexte actuel ce film est un vrai bonheur une ode à la liberté de pouvoir choisir sa vie ne serai-ce qu'un court instant , je fais ce dont j'ai envie et on verra pour le reste plus tard . Que dire de la performance d'acteur de Raphaël Personnaz habité par son personnage quand ses grand yeux bleus balayent l'horizon tout étonnés d'êtres là spoiler: et sa rencontre sortant du sauna en tenue d'Adam face à un ours et quant il souris ébloui par ce que la nature offre de plus beau La nature magnifiquement filmée par safy nebbou Bref pour tout ceux qui on besoin de retour aux sources courez y pour les autres passez votre chemin
Comment gâcher un si beau sujet, si bien écrit avec un acteur talentueux avec une si mauvaise réalisation, image si laides, aucun point de vue, aucune beauté face à cet océan de glace, ces forets, cet espace si grand. Quel gâchis, que c'est laid. Alors que tout dans cette histoire portait à la beauté tout a été tourné comme pour un mauvais téléfilm de france 3 dans le poitevin avec une caméra posée à hauteur d'homme. Bref, tout est laid alors préservez vos yeux et vos émotions et lisez le livre il vous fera voyager plus loin, plus haut et plus beau que cette chose immonde.
Voilà un excellent film d'aventure qui mêle quête de liberté, relation entre l'Homme et la nature, relation entre un homme et un autre... Ce film nous questionne tout au long de son déroulement et nous fait suivre le périple de Teddy qui part vivre seul en Sibérie... Servi par une photographie et des plans superbes, "Dans les forêts de Sibérie" nous invite à admirer la nature... Par ailleurs, le thème de l'écologie est abordée mais le réalisateur laisse au spectateur se faire sa propre opinion sur le sujet, ce qui est vraiment. Les acteurs et la bo du talentueux Ibrahim Maalouf sont par ailleurs superbes, un régal!
Très bonne surprise. Le téléspectateur est plongé dans un décor magnifique et une histoire simple et touchante. Réflexion sur notre relation au monde et la nature. Problématique très actuel, dans un monde dans lequel nous cherchons du bien-être et du bonheur alors que nous sommes confrontés à un quotidien de plus en plus complexe dans lequel notre attention n'est plus vraiment tournée ves l'essentiel. Certains cherchent une échappatoire en se réfugiant dans les endroits les plus reculés de la terre. Est-ce la solution à nos difficultés, c'est ce que ce film tente de nous faire découvrir...
Partir. Tout plaquer. Revenir à l’essentiel. Beaucoup d’entre vous y ont déjà pensé. A défaut de franchir le cap demain, je vous conseille d’accompagner Teddy, un « chef de projet multimédia », dans sa quête de liberté. Une aventure qui vous transportera sur les rives gelées du lac Baïkal, superbement mis en image par Safy Nebbou. Un voyage en silence sonore et musique, où cet homme confronté à la beauté et à la puissance de la Nature va nouer un amitié transformatrice. En bonus : des extraits vidéos de l’entretien avec l’équipe du film chez CINE et un concours avec Paname Distribution !
Dans les forêts de Sibérie est une libre adaptation du récit du même nom de l’aventurier Sylvain Tesson, paru en 2011 chez Gallimard (Prix Médicis Essai 2011). Pour assouvir un besoin de liberté, Teddy (Raphaël Personnaz) décide de s’installer seul dans une cabane sur les bords du lac Baïkal. Une nuit, perdu dans le blizzard, il est secouru par Aleksei (Evgueni Sidikhine), un Russe en cavale qui vit caché dans la forêt sibérienne depuis des années. Malgré la barrière de la langue, malgré leurs différences, une amitié aussi soudaine qu’essentielle va naître.
Dans ce film, Safy Nebbou aborde la question du retour sur soi, de la confrontation de l’homme avec la beauté et la force de la Nature. Teddy est libre de pouvoir vivre à son propre rythme, de se promener et baigner nu, de retrouver la candeur et la liberté de l’enfance en patinant sur la glace ou en criant à tue tête. Il découvre aussi la puissance brute de La Nature, ses dangers quand un ours vient lui rendre visite, quand le froid le tenaille la nuit ou quand les éléments se déchainent et mettent sa vie en péril.
Suite de la critique sur le site Bricabook avec des bonus vidéos et un concours !
Film simple et beau. Interprétation juste. la nature est le vrai protagoniste de l'histoire et les paysages - à couper le souffle - disent notre petitesse.
Un film époustouflant tant par l'histoire, le jeu des acteurs, la photographie et la musique. La combinaison de ces deux derniers donnent des frissons tout au long du film.