Derniers Avis : Encore Heureux - Page 13

Une comédie sur la crise actuelle...les difficultés qu'elle engendre et "son système D", un pari compliqué qui fait de ce film un mélange hétérogène bien étrange.
C'est bien interprété, avec des dialogues qui peuvent faire sourire et rire, le film allant du gentillet à la provoc dans un scénario complétement invraisemblable.
Une curiosité amusante où la morale y est bien triturée..

J'ai opté aujourd'hui pour une petite comédie française avec deux acteurs que j'aime beaucoup.
Cette mini fable des temps modernes jette nos deux héros (Sandrine Kiberlain et Edouard Baer) dans les réalités financières de notre vie de tous les jours : jusqu'où peut-on accepter d'aller pour subsister ?
Tour à tour drôles, immorales ou pathétiques, les situations s'enchaînent de façon plutôt rythmées même si le scénario, sur le fond, reste vraiment léger et gentillet.
Pour résumer, les deux acteurs principaux sauvent globalement l'oeuvre de la médiocrité.

Comédie sympathique et drôle, certes pas très morale (l'adage bien mal acquis ne profite jamais est mis à mal) on passe un bon moment, on rit et ça fait du bien. Bien sûr, c'est invraisemblable mais quelle importance, c'est du cinéma ! Sandrine Kiberlain est géniale comme d'habitude et beaucoup plus sexy que d'habitude... Edouard Baer, très bien lui aussi et Bulle Ogier épatante dans ce rôle de grand mère sans morale non plus ! A voir pour se détendre et même si c'est une plaisanterie, il y a du vrai et la précarité suite à la perte d'un emploi est hélas tout à fait d'actualité.

Je suis allée voir ce film pour l'actrice principale que j'apprécie.
Ce fut une très bonne surprise ce film, c'est une histoire sociale, satirique montrant une famille qui essaie de s'en sortir avec de la débrouillardise spoiler: (et avec un peu de chance par-ci, par-là).

Cette comédie m'a beaucoup plu.
C'est très sympa, caustique, drôle.
Comme l'indique le pitch, l'héroïne principale est entourée de son mari au chômage qui est lymphatique et qui n'arrive pas à s'en sortir et sa fille veut passer un concours de piano.
Son fils ça va et elle est courtisée par un homme riche.
Il y a une voisine, dame âgée qui va, bien malgré elle, changer le cours de choses et donc la destinée de cette petite famille.
Le rythme du film est enlevé, il y a des rebondissements inattendus, des quiproquos très malins et amusants.

C'est tout de même assez gonflé de faire une comédie sur le chômage et la pauvreté. On se prend à rêver de ce qu'un réalisateur britannique aurait pu tirer de l'argument de départ. Franchement, au début d'Encore heureux, on craint le pire : rythme mou, mise en scène falote, situations invraisemblables. Et puis, et puis, on s'y fait et on y prend même un certain plaisir à condition de ne pas trop de soucier des énormes trous du scénario (le personnage de Benabar). Les atouts du film tiennent uniquement à la qualité de ses dialogues, vifs, insolents ou absurdes et, surtout à l'interprétation majuscule de Sandrine Kiberlain secondée par Edouard Baer aussi lunaire qu'à l'habitude, sans oublier une Bulle Ogier de gala en mémé vaguement punk. Fait de bric et de broc, relancé par des péripéties qui foulent joyeusement la morale aux pieds, Encore heureux aborde la crise avec un ton (d)écervelé finalement assez original dans un cinéma français où sont rares les sorties de route des sentiers balisés, si l'on ose dire. Rien que pour l'audace, même si tout n'est pas réussi, loin de là, on peut consacrer sans honte 1H30 de son temps à Encore heureux.

Encore Heureux que ce type de film ne soit pas légion : scénario insipide. Je peux comprendre que l'on doive satisfaire à des obligations alimentaires. En tout cas, il m'est resté sur l'estomac.

Une pétillante comédie avec des dialogues savoureux, un brin de folie et une intrigue avec des rebondissements auxquels on ne s'attend pas forcément. Bulle Ogier est excellente dans son rôle de mamie, Sandrine Kiberlain désarmante de naturelle et toujours aussi sympathique et attachante. Allez y, on passe un très bon moment !

Hyper déçue : présentation du réalisateur et de Sandrine Kiberlain cet après-midi : las, c'est mauvais..... Les acteurs au demeurant très sympathiques en font trop, mais comment faire dans une comédie aussi nulle..... Dommage.

Le film commence alors que Sam, cadre supérieur marié et père de deux enfants, se retrouve sans emploi. Deux ans et trois déménagements plus tard, la famille se retrouve contrainte d'habiter dans un petit appartement, quasiment sans le sou tandis que Sam semble ne pas se démener pour se sortir de cette situation. Pas étonnant que Marie, sa femme, soit attirée par ce charmant inconnu riche la désirant depuis un moment. Mais le moteur du film n'est pas là, il se cache ailleurs. "Encore Heureux" ne tardera pas alors à conjuguer film social (posant un regard réaliste sur la société actuelle) et comédie noire pour mieux surprendre, se posant souvent là où on ne l'attend pas. Ainsi l'attirance de Marie pour son beau riche (Benjamin Biolay, assez inquiétant même quand il joue les séducteurs) est assez vite passée à la trappe pour mieux se concentrer sur toute une situation à la limite de la comédie de boulevard où les magouilles du mari vont à l'encontre des envies de la femme et vice versa. On reconnaîtra aussi dans les dialogues la patte bien acerbe de Nicolas Bedos, n'hésitant pas à manier la vulgarité et à flirter avec le politiquement incorrect quand l'occasion se présente. Dommage que cette énergie, menée par Sandrine Kiberlain et Edouard Baer, soit parfois gâchée par de grosses ficelles scénaristiques et surtout par une mise en scène peu inspirée.

Une comédie plutôt sympathique et bien menée avec un scénario dont on croit vite deviner la fin et qui finalement est plus subtil et moins attendu qu'il ne pouvait paraître. La première partie du film est toutefois un peu longue et ronronnante, si ce n'est plate, jusqu'au fameux "événement" que je ne vous révélerai pas mais à partir duquel le film devient plus enlevé, cocasse et parfois hilarant. Ce n'est pas toujours très crédible, voire même pas du tout, mais ça reste prenant. Le duo Kiberlain / Baer est excellent et fait beaucoup au charme du film, la première étant fidèle à elle-même et on a plaisir à voir le second dans un film de bonne facture, ce qui n'était pas arrivé depuis longtemps. Mention spéciale à Bulle Ogier dans un rôle de grand-mère sans limites morales.

Une comédie déjantée aussi bonne que savent le faire les anglais. Un début qui fait plonger dans la misère et des situations limite insoutenables de tension entre la mère spoiler: contrainte de voler dans les magasins
et le mari chômeur depuis 2 ans qui s'enferme dans spoiler: l'inactivité et le refus de regarder sa situation en face
. Le couple Sandrine Kiberlain-Edouard Baer est excellent, pathétique, des minables dignent d'Ettore Scolla. Scénario et dialogues sont croustillants, avec des moment de tension et d'autres de rire face à des situations imprévues, grotesques, immorales et très drôles. Avec un rythme digne d'une pièce de boulevard qui monte en puissance au fil du temps.
Pour tout dire, je suis très heureux de lui mettre 4,5 étoiles, il le mérite.

Un petit peu à la manière de 9 mois ferme en 2013, Encore heureux apporte un petit courant d'air frais dans la comédie française.

Sandrine Kiberlain apporte dans les deux films une irrésistible touche de fantaisie loufoque, mâtinée ici de rouerie candide : elle est épatante dans le rôle d'une mère apprenant dans les premières scènes à ses enfants l'art du vol en supermarché.

En trompant son mari (Edouard Baer) avec l'immonde Benjamin Biolay, elle parvient à ajouter avec désinvolture le mauvais goût à l'infidélité.

Benoit Graffin signe une comédie agréable et symathique, bien servie par des dialogues de Nicolas Bedos. Son ton gentiment libertaire, les tours de passe-passe répétés du scénario et la façon d'accélérer à volonté le défilement du temps donnent au film un ton alerte et décalé.

L'alacrité du scénario est le point fort du film : il semble toujours devoir retomber sur ses pieds après avoir multiplié les invraisemblances les plus éhontées. Le sommet étant atteint dans la scène ahurissante où la formidable Bulle Ogier se fait passer pour qui elle n'est pas.

Si le film ne raconte rien sur notre société, il dit peut-être beaucoup sur l'esprit français : l'immoralité y est célébrée, pourvu qu'elle soit débrouillarde et généreuse.

Comme à son habitude, Édouard Baer est caustique, charmeur. Sandrine Kiberlain est pétillante. Très plaisante comédie loufoque.

Ca se laisse bien regarder et ça accroche. De nombreux films allient drame et humour ; ici, ce sont carrément les frontières entre les deux qui éclatent, et nous empêchent d'identifier les situations et les personnages qui doivent être regardés avec humour ou avec gravité. Il en est de même de la question de la "morale", dont la réflexion est loin d'être absente, mais dont un "message" est bien difficilement décelable pour définir le "bien" du "mal" tant chaque personnage révèle tiraillements et complexité. Voilà qui finit par nous perdre un peu, nous empêche de prendre totalement du plaisir, et nous fait dire que le tout est d'abord un grand délire !