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keser
22 abonnés
56 critiques
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4,5
Publiée le 14 octobre 2016
Film d'animation incroyable qui nous emmène dans un tourbillon du début à la fin. La bande annonce maintes fois revue j'attendais avec impatience ce film et quelle réussite. L'animation en stop motion donne au film une vivacité incroyable, et une attirance pour tous les personnages. Même si la production est estampillée Universal studios, ce film se démarque clairement de l'animation Dreamworks ou Disney par son originalité.
Jolie chose. Dans le Japon médiéval, Kubo est un p’tit gars qui vit de débrouille avec une mère aveugle et vaguement cheloue. Il ne doit pas sortir la nuit car des esprits maléfiques rôdent à sa recherche. Mais bien sûr, il va finir par le faire quand même. De prime abord, on est frappé par la beauté plastique du film. Il joue sur la texture, matière propre au film d’animation. Ainsi, le film est en images de synthèse mais on y parle beaucoup de papier et d’origami. L’animation est fluide et les couleurs flamboient. Du côté du casting, tout va très bien également puisqu’on y trouve le clown de service, le vieux sage, le jeune intrépide. La trame ne surprendra guère puisque tous les codes sont respectés. Trop peut-être. Il se dégage malgré toutes les qualités techniques une impression de réchauffé. Mais on passe un bon moment et c’est bien là le principal.
Kubo est un très beau dessin animé plein de finesse et d'authenticité . Une belle innocence qui brave les épreuves au cours d'un aventure magique. Au sein d'un Japon médiéval, où le culte des ancêtres est primordial ce conte nous entraîne vers le passé afin de renouer avec l'a vie. (Musique top de Dario Marianelli)
« Kubo et l'Armure Magique » est un long métrage d'animation ambitieux mais qui ne satisfait pas pleinement, malgré de grandes qualités et qu'il s'agisse d'une indéniable réussite pour un dessin animé américain (tenant plus souvent du divertissement que de l’œuvre d'art...) Sans doute est-ce parce qu'il est proche du coup de maître que je suis aussi exigeant... Tout d'abord l'animation : malgré un parti pris esthétique marqué au niveau du character design, le fait d'avoir choisi la technique de stop motion permet un rendu très artisanal et chaleureux du meilleur effet. De plus, il s'agit là d'une œuvre très inventive sur un plan visuel, avec beaucoup de séquences marquantes, sans parler des personnages, tous particulièrement réussis et savoureux. L'esthétique lorgne toutefois un peu du côté du jeu vidéo, se révélant parfois sombre voire glauque... « Kubo » est donc davantage à réserver aux jeunes (et moins jeunes) adolescents qu'aux enfants. Il est également tout à fait regardable par les adultes, malgré quelques facilités de scénario. En effet, s'il s'agit d'une histoire parfois émouvante et assez subtile, certains raccourcis scénaristiques l'empêchent de prétendre au titre de chef-d’œuvre de l'animation, auquel il aurait pourtant pu prétendre, vu les moyens que ses créateurs se sont donnés. Car malgré tout, il s'agit d'un récit initiatique prenant, et même captivant. L'histoire, symbolique (au point qu'il aurait mieux valu privilégier le titre originel « Kubo and the Two Strings » : « Kubo et les deux cordes » – moins vendeur il est vrai) est structurée à la façon d'un conte universel. Il s'agit de la quête d'un jeune garçon qui veut en savoir plus sur ses origines, et qui nous mène l'air de rien à réfléchir au lien qui nous unit à nos parents. Touchante histoire de filiation, il s'agit aussi d'un hommage à la culture et à l'art nippons. En effet, le récit se déroule dans une sorte de Japon féodal et magique. Hélas, il y a toujours cette patte américaine avec ce surcroît de bons sentiments qui dénature un peu l’œuvre. « L'américanité » du long métrage trouvant sa plus explicite manifestation dans la bande son très occidentale, décevante et insipide, qui souligne maladroitement les émotions dans le film, comme tout bon blockbuster lambda... Malgré tout, l'ambition visuelle déployée et le scénario haletant, qui plus est empli de poésie, rendent ce film fort appréciable. Une belle surprise dans un monde de l'animation de plus en plus standardisé et mercantile...
Un joli film d’animation à la manière d’un conte japonais. Un mélange de dessin à l’esthétisme inhabituel, de relation familiale et d’aventure dans une fable tout en beauté et métaphore. C’est un brin gentillet (peut être plus à destination d’un jeune public) mais c’est très réussi.
Très belle réussite que ce film d'animation qui a le mérite d'inventer un folklore et un univers tout à fait magique et dont les différents de lecture plairont également aux plus grands. Visuellement somptueux le film est peuplé de personnages aussi haut en couleur qu'attachants.
Visuellement surprenant et magnifique, "Kubo et l'armure magique" nous plonge dans le Japon antique avec une facilité impressionnante. Tout est réuni pour un conte intelligent, avec ce héros attachant aux pouvoirs originaux, ces personnages secondaires ralliés à sa cause, braves et cocasses, des méchants qui font vraiment peur à savoir les jumelles maléfiques, une histoire de famille, un mythe etc... De bons ingrédients qui vont marcher un temps mais qui malheureusement ne tiendront pas la dragée haute tout le film, qui s'épuise et ne nous offre pas la même qualité dans le final, avec une inspiration qui parait s’essouffler peu à peu.
Un joli film d’animation - image par image - qui ne fait pas indûment appel aux images numériques, nous contant l'histoire d'un jeune garçon courageux et de sa mère qui l'est tout autant, aux prises avec le méchant Roi de la Lune. Il est aidé dans sa quête de l'armure magique par une guenon et un scarabée. Mais qui sont-ils vraiment et pourquoi l'aident-ils ? Vous le saurez en allant voir ce très joli film, poétique et amusant.
Un film génial! J'y suis allé surtout pour les graphisme et le stopmotion et j'en suis ressortis ravie et toujours aussi émerveillé par le bulot qui est derrière ! Les expressions des personnages sont géniale avec un gros coup de cœur pour le singe haha. Les origamis et leur animations sont aussi très sympathiques!
En plus de ce côté esthétique/technique, l'histoire est inintéressante et touchante. C’est vraiment un (très) bon film! A aller voir (que l'on soit petit ou grand ;p)
Personnellement je distinguerais le fond et la forme pour Kubo. La forme est exceptionnelle. En tant que grand amateur d'origami, kirigami, films de chanbara et contes et légendes asiatiques diverses, je ne peut qu'être ravi. L'animation image par image est ce que j'ai vu de mieux à ce jour. (les making of nous bluffent encore plus). Musique, costumes, décors, coiffures et coiffes, tout est superbe. Mais.... Le fond ne m'a pas du tout emballé: peu d'humour, voyage initiatique inexistant, différentes épreuves pas folichonnes, Pas de souffle épique et la façon dont le méchant (même ses motivations sont ininteressantes) est vaincu ne m'a pas emballé. C'est parfois un peu ramollo. La 3D quant à elle ne sert encore à rien du tout sauf pour une seule scène, au village, quand les trois éléments de l'armure sont présentés lors d'un récit en public. Bien maigre tout ça. Je ne comprends pas pourquoi les concepteurs ne se foulent pas davantage sur ce point là... Note d'humeur: 11/20. Beau flacon, mais pas d'ivresse. Très déçu.
Avec ses légendes et son animation qui semblerait être du stop motion, Kubo dessert néanmoins un scénario ultra classique composé de tous les clichés du genre, de la quête aux rencontres. Malgré quelques personnages attachants et idées de mise en scène réussi, on pense à l'origami, Kubo demeure très classique.
Je suis émerveillée par ce chef-d’œuvre visuel de l’animation, une intrigante histoire de magie folklorique japonaise, le drame me passionne, de la mythologie légendaire fascinante et de romance à m’émouvoir.
Excellent film d'animation, très prenant, surtout dans la première moitié du film. Ensuite, le personnage doit reprendre espoir, le spectateur aussi, alors ça devient un peu plus banal. Sa quête a un air de déjà-vu.Mais les qualités de l'image et des dialogues l'emportent.
Très bon film. Une originalité décoiffante et absolument magnifique qui donne vraiment un souffle nouveau au monde de l'animation, le début du film est en tout cas à mes yeux un chef d'oeuvre d'art, d'imagination et même d'humour.
Malheureusement, l'intrigue tirée par les cheveux ternit un peu la merveille au fur et à mesure qu'on avance dans le film, et l'humour bien présent est également trop répétitif.
Sinon, je dirais que c'est le film d'animation qui a l'introduction la plus impressionnante que je connaisse. Un film à voir absolument !
L’histoire de Kubo, en voix off, nous est contée dès le début de l’aventure. A l’image, un esquif ballotté par une mer vigoureuse et, tout de suite une mise en garde, « si vous devez cligner des yeux, c’est maintenant »… Le ton est donné et dès à présent il ne faudra pas cligner des yeux sous peine de manquer…
Le conte c’est le jeune héros lui-même qui nous le raconte, il est Kubo, il était dans ce bateau secoué par les éléments en compagnie de sa mère; tous deux fuyaient.
Dès lors le film nous tient, petits et grands (pas trop petit tout de même: 8 ans) et ce pour ne plus nous lâcher; attaché que nous sommes aux basques de Kubo, et ses deux acolytes: une Madame Singe et un scarabée Samouraï !
Le film a des accents shakespeariens sous influence Kurosawesque tant il nous montre que la famille peut être aussi une menace. Le film est traversé -à dessein- d’hommages -influences-références. En vrac: « La planète des singes » « les 7 Samouraî » « Tigre et Dragon » ou « Kill Bill »… Ce avec finesse et subtilité tant cela n’est jamais appuyé.
L’animation est d’une rare maîtrise, précise, fine, habile et jolie.
Kubo est doté de magie à l’aide de son Shamisen (sorte de long banjo) et la grâce s’envole sous les sons et les papiers aussi, devenant tour à tour, samouraï, oiseau, vaisseau… Tel le film lui-même dans ce qu’il dit ou ce qu’il révèle.
Travis Knight réalise un premier film très beau, très prometteur aussi, qu’il a produit également c’est sous l’étique de producteur déjà que nous le connaissions avec « Les Boxtrolls » séduisant mais un chouia faible du scénario.
Avec un tel talent, le rejeton n’est obligé de reprendre le commerce de la chaussure ! Puisqu’il n’est autre que le fils de Phil Knight (créateur de Nike) car il a nul doute trouver chaussure à son pied dans le monde du Cinéma, où il sera peut-être tenté d’adapter -puisqu’on échappe difficilement à sa famille ! – « Cendrillon’ et sa pantoufle de vair ou bien « Le grand blond avec une chaussure noire » « Les chaussons rouges » ou encore « La comtesse aux pieds nus » mais ce dernier ne serait pas du goût de papa.
Mais de cela on se fout, puisque c’est aussi ça la famille, par ailleurs le plus beau thème du Cinéma.