Avis : Kubo et l'armure magique - Page 2

Travis Knight, animateur de Coraline et ParaNorman, nous livre avec Kubo & the Two Strings sa première réalisation et pas moins qu'une surprenante histoire aux merveilleuses ficelles. On s'attache très vite au jeune héros porteur d'une mythologie aussi riche que touchante, épopée où la famille est le nœud majeur, resserré par les pouvoirs de la narration, de la musique et des origamis, de la puissance des arts pour la magie du cœur. Le premier quart d'heure, éblouissant de pureté et de mélancolie, ouvre les portes d'un récit où la présence inéluctable des ténèbres nourri avec verve l'union des personnages et leur caractérisation. Et on ne peut guère passer à côté de la qualité de l'animation, prouesse aux mille détails mêlant stop-motion et décors virtuels. Grisante et profonde aventure sur le deuil, l'imagination et la filiation, Kubo & the Two Strings n'est certes pas dispensé de facilités mais agrippe notre cœur dans un tsunami épique qui empêche nos yeux de cligner.

Un film d'animation plutôt surprenant, aussi bien dans la qualité d'animation (animation en volume) que dans le ton de l'histoire. Les personnages sont également originaux et sympathiques à suivre. L'ambiance est un peu sombre par moments. "Kubo" fait parti des nominés aux Oscars 2017 face aux puissants "Zootopie" et "Vaiana" entre autres. C'est vraiment un film animé pas comme les autres qui passe bien!

Magnifique film d'animation, d'une grande beauté visuel. Kubo est un personnage Hyper attachant tout comme ses compagnons. Magnifique

Les studios Laïka sont toujours là pour nous offrir des films d’animation qui changent de ce qui se fait dans le tout-venant de la production actuelle du genre, si bonne soit-elle. Après les excellents « L’étrange pouvoir de Norman » et « Les Boxtrolls », le studio ne déçoit pas avec cette nouvelle mouture faite d’une animation à contre-courant mais tous points magnifique. On ne compte pas les magnifiques plans d’ensemble qui émerveillent les yeux, d’un coucher de soleil commun à aucun autre en passant par la traversée d’une forêt enchanteresse. Le souci du détail et la technique employée forment un tout visuellement splendide.

Si la trame narrative générale ne révolutionne rien (une banale quête d’armure) et les valeurs mises en avant non plus (le courage et la famille), le fait de puiser dans les traditions ancestrales de l’extrême Orient donne un cachet rare et mystique à « Kubo et l’armoire magique » qui lui vont plus que bien. L’histoire pourra sembler quelque peu complexe pour les plus petits mais la tonalité d’ensemble des films du studio convergent véritablement plus vers un public adolescent ou adulte bien que le récit chargé en péripéties et les notes d’humour satisferont quand même les bambins.

On est face à un dessin animé qui semble hors du temps, au goût suranné. Le trio composé par les personnages principaux est assez original pour sortir le film des ornières de son récit balisé. Et l’émerveillement continuel opéré par les créatures rencontrées (du squelette géant aux yeux aquatiques en passant par les méchantes sœurs ou le serpent final) tout comme le design du monde créé pour l’occasion suffisent à nous faire passer un moment magique et différent dont les seules limites sont apposées par un budget que l’on sent restreint. A découvrir.

Kubo est un jeune garçon borgne plein de ressources. Son père décédé, il vit seul avec sa mère qui perd un peu la boule. Son talent : conteur d'histoire avec ses personnages en origami.
C'est le début d'une folle aventure dans un Japon médiéval et au pays des méchants qui surgissent la nuit...
Ce n'est pas un dessin animé familial à proprement parlé (interdit aux moins de 10 ans) mais une certaine poésie et une part de magie se dégagent de cet univers manga fantasy.
L'animation en volume (stop-motion) est réussie et malgré quelques longueurs, ce long métrage produit par Laika m'a séduit par son originalité même si, comparé à d'autres productions (Pixar, Disney, Dreamworks), il reste un ton en dessous selon moi.
Assez divertissant.

Techniquement et spirituellement admirable et pertinent mais il manque un vrai souffle épique a cette histoire et aux aventures de ces valeureux personnages.

Excellent film Animation, à voir au loin une Fois, car Le jeune "Kubica" doit parcourir des épreuves pour Arriver à Vaincre son Ennemis !

Kubo est un film d'animation assez original : réalisé en stop-motion, il brille dans l'exercice et y mêle les origamis pour nous offrir une histoire pleine d'espoir et de magie. Même si les personnages ne sont pas des plus charismatiques, même si le scénario ne réserve que peu de surprise, on passe un bon moment envoutant et poétique !

Nouveau long métrage d'animation du Studio Laïka auquel on doit "Coraline" (2009), "L'Étrange pouvoir de Norman" (2012) et "Les Boxtrolls" (2014). Le plus gros défaut du film est un suspense complètement râté, le twist n'ayant aucun effet, ces "rebondissements" sont trop maladroits pour nous surprendre. La fin est un peu cacophonique, on sent que trouver une fin ne fut sans doute pas aisé. Néanmoins le merveilleux graphisme et la magie du récit font de "Kubo..." est un des meilleurs films d'animation de l'année.

Nous voilà devant un film mêlant évidemment humour et des images d'une beauté renversante (certaines créatures pourraient faire passer par des un visuel faisant penser à ce que s'est faire Tim B. (une simple pensée et juste au niveau de certaines créatures). Il faut dire que les marionettes de Kubo amène plus d'émotion que les personnages jouaient en chair et en os (je me comprends). LEs marionnettes ayant donc pour le coup, une âme. Et ceux, pour notre plus grand plaisir. On peut percevoir ce film comme un conte initiatique de l'enfant qui sera forgé par une série d'épreuves... (comme l'amour, le courage, la différence et son acceptation...) Bref, sans en faire trop ; on ait subjugué par le visuel et la cohabitation de mythes, légendes ou encore de monstres (plutôt médiévaux)... Et cela avec une fluidité faisant en plus, que l'on ne s'ennui pas un instant une fois la présentation faite^^. Pour un 1er long métrage du réalisateur , on peut dire qu'il a réussi son pari! Ou il va de plus amener des réflexions sur la disparition, l'héritage... (donc pour certains enfants, des questions attendront les parents^^). Mais cela reste quand même plus destiné après 7 ans ; même si il n'y a rien de choquant. Mais pour retenir et comprendre certaines choses, c'est quand même mieux que de simplement regarder le visuel et l'histoire en diagonale. Bref, un bon film bien maîtrisé au niveau de la réalisation, qui amènera le spectateur à se poser des questions et qui reflète bien le fonctionnement de la société mais sous la forme d'un dessin animé et utilisant l'humour, un joli visuel... pour apprécier pleinement le film. Jolie surprise.

Le film est superbe et s'observe comme un tableau en mouvement, d'une richesse et d'une originalité rafraîchissante. Le scénario, classique et sans noirceur apparente, s'essouffle légèrement au fil du temps, mais tient en haleine grâce à des personnages hauts en couleur, sympathiques et touchants. Le studio Laika, je trouve, garde le rythme et bien qu'il ne retrouve pas la complexité de Coraline, Kubo tient la cadence, grâce à une prestance magique et poétique, sans s'écarter des sentiers du film d'enfant pour toucher un plus large public. Intéressant et visuellement époustouflant.

Très beau film avec un excellent scénario et de très belles images. Une animation superbe et originale.

Un superbe long-métrage à la technique d'animation originale et d'une richesse incroyable autant dans les couleurs que dans la texture qui m'a beaucoup fait penser à "Numéro 9" produit par Tim Burton, le tout dans un univers que ne renierait pas Hayao Miyazaki. Sur une trame très classique, un rite initiatique envoûtant, rythmé, à la fois drôle et touchant aussi bien pour les enfants que pour les adultes avec sa poésie et la profondeur de ses thèmes abordés. Une belle petite claque.

Les petits gars des studios Laika, représentants fiers et appliqués d’un cinéma d’animation à l’ancienne, dirons-nous, mixant ici la Stop-Motion avec le numérique, livrent un film à la beauté plastique indéniable. Au surplus, Kubo et l’armure magique peut également se targuer d’être une très belle fable d’inspiration Japon antique, un conte sans limites audacieux. Oui, décidément, les studios, ne prétendant jamais à étouffer une quelconque concurrence, en toute humilité, parviennent à pondre, de film en film, des œuvres matures, intelligentes et d’une rare beauté. On ne peut que leur tirer nos chapeaux.

Ici, nous suivons l’errance fantastique d’un jeune fils de samurai déchu, l’enfant prodigue, fruit de l’alliance de deux individus mystiques, dans sa quête d’apprentissage de la vie comme dans sa croisade contre les forces ayant détruit sa famille, des forces qui comptent bien le détruire lui aussi. Dans des environnements numériques aussi divers que splendides, le petit gars et ses compagnons de voyages improbables, affrontent les éléments, les défis, dans le but d’acquérir les trois segments d’une fameuse armure, celle qui permettra à Kubo de se confronter au mal qui ronge son monde. Poétique, héroïque, cette belle petite histoire permet surtout aux scénaristes, aux artisans derrière ces marionnettes animées, derrières ces fondus numériques délicats, de s’accorder le privilège de s’en donner à cœur joie. Esthétiquement, donc, le film est une véritable réussite.

Film d’animation s’adressant d’abord à l’adulte, j’imagine que cela saute relativement vite aux yeux, Kubo et l’armure magique, s’il pêche parfois par un manque de lisibilité handicapant, n’en reste pas moins un œuvre délicate, puissante. Rien à reprocher, en sommes, aux studios Laika. Des studios qui offrent depuis toujours, Coraline, Paranorman, Les Boxtrolls et maintenant Kubo, une alternative bienvenue à tous ceux qui veulent voir le cinéma d’animation autrement. Louées soient donc leurs belles intentions, leur application, en attendant leur retour pour un nouvel exercice que l’on espère aussi concluant. Sans doute l’un des trois meilleurs film d’animation de l’année 2016, tout simplement. 15/ 20

Après avoir été retrouvé par son grand-père et ses tantes alors q'il vivait paisiblement avec sa mère, Kubo doit partir à la recherche de trois éléments composant une armure de samouraï afin de se protéger d'eux.
J'ai trouvé ce film d'animation vraiment réussi car au-delà d'une trame classique dans sa construction, l'ambiance et les personnages lui confèrent un ton beaucoup plus personnel. La personnalité des protagonistes et les situations dans lesquelles ils se trouvent en fait une histoire qui convient très bien à un public adulte L'esthétique d'inspiration orientale est superbe. Il s'agit d'une très bonne surprise.