Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 5 mai 2015
On commence par quoi? On ressent clairement dans son ultra sensibilité, on peut ressentir ce qu'il ressent aussi à certains moments. Je sais pas trop mais tout le long de la projection on a envie de lui dire merci. Mais merde, il a temps souffert. On dirait qu'il a concentré et gardé toutes les souffrances possibles, pour que nous n'y soyons pas exposés.. Avoir les témoignages de tout ses proches, l'honnêteté dont ils font souvent preuve fait de cette bio une perle. [et d'autres choses à dire]
Une veritable dissection de la vie du chanteur de Nirvana. Le film est à l'antithese du sujet qui n'aimait pas du tout la surexposition médiatique, on se trouve mal à l'aise devant autant d'intimité. Dommage car derriere tout ca se cache d'excellentes sequences d'animation, ainsi qu'une musique toujours aussi captivante.
Dans ce film, Courtney Love ne fait que dilapider des images de l'intimité de Kurt Cobain. On se retrouve voyeur et terriblement embarrassé. Les vrais Fans ne pourront que déplorer cette intrusion dans la vie de la star et ce manque de pudeur de Courtney Love.
Après le très bon "About a son", "Montage Of Heck" frappe encore plus fort. Retraçant la vie de LA voix des années '90, ce documentaire est prenant jusqu'au bout grâce à ces scènes animés, ces témoignages de l'entourage, ces musiques inédites. Ce documentaire n'en n'est pas un... C'est un voyage à travers Kurt Cobain. A voir et à revoir sans modération !
À force de se répéter et de faire perdre à son propre documentaire de l’intensité et de l’intérêt, Brett Morgen ne passionne plus. Et pourtant tout commençait le mieux possible. D’un seul abattage de cartes sur une table déjà bien remplie de notes de musique, de par une seule image, dans l’immédiat, nous nous retrouvons dans la tête de Cobain : rêves, objectifs, passions se retrouvent et se mélangent non pas dans un bouillon indigeste mais dans une pièce aux étagères multiples, là où on peut se retrouver sans problème, dessins animés à la clé. Car oui, Morgen ne fait pas que d’empiler photos d’archives et vidéos explicatives (au départ, tout au moins, cela se dégradera par la suite), il éveille, émoustille de par un seul coup de ce qui serait une baguette magique des ébauches constituées de leurs motifs, galbes et ornements. On se retrouve alors dans un univers particulier, entre recherches d’inspiration et paysages fantaisistes imagés, aussi bien touchants que réellement cruels envers autrui. Cela ne perdure pas durant tout le documentaire, celui-ci durant tout de même presque deux heures trente. Il y a des temps morts, une périodicité peu harmonieuse et donc des scènes en manque précaire de bons tempos, ou ce qu’on pourrait presque appeler du « swing », un attribut qui pourrait redonner de l’énergie à un projet contenant de bonnes idées mais qui ne les pousserait pas jusqu’au bout. Mais ce qui est le plus aberrant avec cette oeuvre, c’est qu’elle tombe dans la surexploitation d’échantillons, c’est-à-dire que tout ce qu’a pu récupérer l’équipe technique pour réaliser ce film est soit mal empilé, soit rajoutée au mauvais moment. Alors, pour parler de ce qui serait comme la période de « vide artistique » de Cobain, Morgen et son équipe font un montage grossier, âpre et écrasant, tellement considérable et tarabiscoté qu’on a juste envie de voir arriver l’annuité. Alors, durant plus d’une bonne dizaine de minutes, on doit « contempler » l’homme, sa femme et leur enfant, les trois la plus grande partie du temps à moitié nus, en train de s’aimer et d’avoir une vie tout à fait… normale et épanouissante. Cela fait plaisir d’observer l’artiste et sa petite famille dans son intimité durant deux minutes, mais passer le quart d’heure et on se demande juste quand cela va se terminer. Et puis on ne va pas se mentir : cela devient très vite gênant. On a comme cette impression d’être une sorte de paparazzo caché derrière son buisson, et qui prendrait non pas des photos, mais une vidéo qui ne se terminerait jamais. Morgen n’a pas coupé assez vite; il a été trop gourmand et a voulu offrir trop de choses à la fois. Il s’est fourvoyé, en quelque sorte. Ce documentaire n’est pas une oeuvre « incontournable », elle est juste sympathique à voir et pas seulement à réserver à ceux qui apprécient le sujet.
Ce documentaire est aussi prenant qu'il peut mettre mal à l'aise tant il est parfois intime. Retraçant la vie de l'homme, avec ses qualités mais aussi ses défauts, "Montage of Heck" fait descendre l'icône de son piédestal pour mieux cerner l'homme, ses colères, ses addictions, son amour... Très prenant et non complaisant, et accompagné par la sortie d'un livre du même nom, c'est LE documentaire ultime sur Kurt Cobain. A voir et à revoir.