Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
poet75
270 abonnés
703 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 16 juin 2016
Le grand plaisir que procure ce film grand-guignolesque, c'est de retrouver deux acteurs parmi les meilleurs d'aujourd'hui dans ce registre, Vincent Macaigne et Vimala Pons (alias Châtaigne et Tarzan!). Le premier est envoyé en stage en Guyane pour superviser le projet "Guyaneige" (c'est-à-dire l'implantation d'un complexe de ski en pleine jungle!). Quant à la deuxième, avec sa sempiternelle clope au bec, elle fait un guide plus que réjouissant. La farce ne manque ni de sel ni de piquant. Malheureusement, elle s'enlise assez souvent dans un humour lourdingue que, pour ma part, je n'apprécie que très modérément. Dommage. Si le réalisateur avait fait preuve de davantage de finesse, son film aurait été un vrai régal. Mais en l'état, je ne le trouve que passable, sans plus! 6/10
Il y a une sorte de coolitude à être fan de La loi de jungle, si l'on en juge par les critiques hype, tendance Inrocks Cahiers.
Curieusement, ce que les partisans du film aiment, ce sont ses défauts : un aspect bricolage de gags avec les moyens du bord, un burlesque qui s'assume dans l'approximation, un mélange des genres complètement foutraque et des références régressives qui échapperont à la plupart des spectateurs (la musique de Goldorak par exemple).
Pour ma part, je n'ai jamais vraiment accroché avec les très grosses blagues du film. Macaigne fait du Macaigne et Vimala Pons de l'Audrey Tautou sous acide. Ils sont assez convaincants tous les deux, contrairement aux seconds rôles qui semblent égarés dans la jungle de ce film : un Mathieu Amalric très mauvais, un Pascal Legitimus en perdition.
L'aspect lunaire et poétique du précédent film d'Antonin Peretjatko est ici sacrifié au profit d'une tonalité plus fantasque et plus basiquement politique. Le nombre d'idées par plan est tellement énorme que certaines finissent tout de même par faire sourire (la scène d'aphrodisiaque, quelques gags purement visuels, les animaux), même si la majorité tombent à plat.
La loi de jungle manque de rythme, et souffre de trop d'imperfections pour être aussi drôle qu'il prétend l'être. Peretjatko semble plus doué pour avoir des idées que pour les concrétiser.
J'ai mis deux étoiles et demie par ce que l'action se déroule notamment en Guyane où j'ai passé d'excellentes vacances. En dehors de quelques gags de situation relativement amusant, le reste du film vole assez bas. On a même parfois l'impression de se retrouver devant un de ces nombreux navets des années 70...
J'allais oublier : l'apparition d'une Méhari modèle 1969 couleur vert Montana qui ravira les puristes :-)
Après s'être fait remarqué pour le joli et sympa "La fille du 14 juillet" (2013) le réalisateur retrouve son duo d'acteurs Vimala Pons et Vincent Macaigne pour cette comédie d'aventure aussi loufoque que pertinent... Malheureusement chaque scène apporte son lot d'absurdités assumées mais auquel il manque un humour qui fait mouche. Il est bien connu que dans la comédie la chose la plus importante reste le rythme et ici le film ne le trouve jamais le bon rythme. Le ton monocorde ne permet jamais au film d'augmenter un peu la cadence et les gags finissent par lasser, on est pas au milieu du film que ça tourne déjà en rond. Quel dommage... Snif...
Deuxième film de Antonin Peretjatko après La fille du 14 juillet. J'avais déjà trouvé celui-là assez agaçant. Malgré une bonne première partie, La loi de la jungle a produit le même effet sur moi. L'idée de départ est bonne. C'est loufoque, burlesque et absurde à souhait. Très drôle, souvent hilarant, répugnant aussi avec tous ces serpents, insectes et autres mygales (tous vrais apparemment). Les acteurs sont tous très bons. L'excellente Vimala Pons et l’inénarrable Vincent Macaigne font de nouveau parti du casting dans les rôles titres et leur duo fonctionne bien. On retrouve aussi Mathieu Amalric, Jean-Luc Bideau et Pascal Légitimus. Malheureusement au bout d'un moment, cela finit par tourner en rond. Il y a une grosse baisse de rythme et cela devient moins drôle. Une dénonciation de certaines pratiques politiques et du dictat de l'Union européenne qui manque finalement son but, nous faire réfléchir en nous faisant rire. Au final, c'est un peu trop bancal et un peu trop lourd. C'est bien dommage car ça commençait très bien et promettait beaucoup...
Beaucoup d'humour bien franchouillard pour cette critique de l'administration française en plein cœur de la Guyane. Vimala Pons et Vincent Macaigne sont, comme à leur habitude, stupéfiants de drôlerie. On en redemande ! Le scénario accuse quelques coups de mou, que l'on pardonne.
Attention, arnaque intégrale. Rien à sauver dans ce film. Pas drôle du tout. Ah si, j'ai ri autour de la cinquième minute, mais sans spoiler, le gag est totalement pompé au film The Big Lebowski... J'ai ri aussi en lisant les critiques : "la rencontre de Godard et Peter Sellers", celle-là franchement elle vaut son pesant de cacahuètes. J'étais pourtant censé rire puisque le film est vendu comme une comédie. Le film est d'ailleurs très bien vendu, toute la presse l'encense et regrette son absence au festival de Cannes... Non mais oh, Cannes, c'est pas la SPA du cinéma ! Si vous voulez voir du cinéma, drôle, intelligent et enlevé, préférez le dernier Woody Allen.
Quand je lis ce que j'ai lu et et que j'entends ce que j'ai entendu, je me dis que le public cinéphile est bien souvent à des années lumières de ce que pensent les critiques du même nom. Franchement, comparer Peretjako à Guirodie, c'est comparer Max Peycas à Almodovar. Je suis certainement passé une fois de plus à côté de cette farce. Je n'ai ri qu'une fois: en regardant la tête de mon voisin qui se demandait s'il ne s'était pas trompé de salle. Les gags lourdingues se répètent inlassablement. Les acteurs en font des caisses. Comment leur en vouloir avec un scénario aussi pauvre? Est-ce que les scénaristes ont pensé une seule seconde aux spectateurs ? Franchement, je me le demande tellement les gags sont dignes des "Charlots" à leur grande époque. Il y a une famille du cinéma français sur laquelle il est de bon ton de partager les valeurs. Peretjako et Macaigne en font partie. Mais là, non, je ne suivrai pas.
Du grand n'importe quoi ! L'impression d'un film alimentaire, sans talent, sans originalité, sans travail ! Un scénario qui se veut décalé, déjanté ou loufoque ce qui constitue un genre à part qui produit parfois des pépites. Mais là, rien de rien. Je ne suis même pas sûr que ça fasse les rediffusions pour meubler en fin de soirée sur les chaines de la TNT. Cinéphiles, de grâce passez votre chemin ! Ou si vous y allez, seulement pour vérifier mes dires et descendre la note de ce navet afin que tout le monde sache.
Antonin Peretjatko réalise son deuxième film après "La fille du 14 Juillet". Il y retrouve l'acteur Vincent Macaigne accompagnés par la belle Vamila Pons et se trouve deux grandes têtes d'affiches avec Mathieu Almaric et Pascal Légitimus.
Je ne suis pas client du style d'Antonin Peretjatko. Cet enchaînement de gags dans un rythme sans variations est plaisant au début mais devient gavant sur la longueur. Désirant faire de la jungle une métaphore de la société, le réalisateur éclipse les enjeux et ses rebondissements.
Les acteurs sont pourtant bon. Almaric dans un jeu totalement décalé par rapport au genre où on le retrouve d'habitude nous surprends et Le duo Pons/Macaigne marchent. Pourtant ça ne fait pas un bon film, tout ce qui a de raté ,de la mise en scène au scénario, fait perdre tout intérêt au qualité du film.
C'est difficile pour moi de faire la critique de ce film. Je savais en allant le voir que c'était une comédie décalée et burlesque. J'ai bien aimé dans l'ensemble. Il y a vraiment des scènes drôles, amusantes et sympas. Toutefois, il y a également des scènes ratées ou qui tombent à l'eau. Donc je mets 3/5 mais pas plus.
J'ai beau chercher, je ne comprends pas les critiques bienveillantes à l'égard de ce film. Il n'y a rien à sauver, car même au second degré, les gesticulations et situations téléphonées ne font décrocher pas un seul sourire. C'est un mélange de caméra caché et de films des années 70 des Charlots. Lamentable.
Le thème avait de quoi séduire: un vieux stagiaire missionné pour représenter le ministère de la norme pour valider un projet absurde en Guyane. Il y avait matière impertinence pour se gausser d'une administration kafkaienne. Arrivé en Guyane, les pages de sketches à la Gaston Lagaffe s'enchainent sans grande cohérence, parfois drôles et amusant la salle, trop souvent se trainant péniblement. Je retiendrai le coup du serpent.
Trois ans après La Fille du 14 Juillet (son premier long-métrage ultra rafraîchissant) Antonin Peretjatko revient avec La Loi de la Jungle, un film qui est à peu près dans la même veine. Diplômé de l’école Louis Lumière, Peretjatko fait partie de cette nouvelle génération de réalisateurs françaisqui tente de réveiller un cinéma qui se repose un peu trop sur ces lauriers. Avec La Loi de la Jungle, il prouve une nouvelle fois tout son talent et nous sort une satire complètement burlesque de la société actuelle.
Filmé en numérique et en 22 images par seconde, La Loi de la Jungle raconte la tumultueuse aventure de Marc Chataigne (Vincent Macaigne), stagiaire au Ministère de la Norme envoyé en Guyane sur le chantier Guyaneige, un projet de piste indoor de ski. Une mission qui va se transformer petit à petit en une aventure à la Indiana Jones. Au cœur de la forêt amazonienne, Macaigne enchaînera les péripéties et les mésaventures en compagnie de la tumultueuse et aventurière Vimala Pons (Tarzan). Anachronique, le film joue sur le passé et le présent de la société française. On peut ainsi retrouver le portrait du Président Mitterrand accroché au mur du ministère et avoir des références à l’actualité de ces derniers mois. La Loi de la Jungle se présente comme un film générationnel, celui des 20-35 ans et est une satire d’un système français bureaucratique, inefficace et profondément inégalitaire. Ainsi avec la jungle amazonienne, ce milieu hostile est la représentation de la jungle économique et sociale. Ceci est la principale réussite du film, une satire parfaite de notre modèle où les jeunes vadrouillent de stage en stage et où les normes y sont totalement incohérentes. Antonin Peretjatko arrive à exposer son point de vue de manière remarquable. Très drôle et très corrosif, ce long-métrage nous rappelle les films de Charlot ou bien encore ceux de Jerry Lewis et il arrive même avec son côté un peu vieille France à se rapprocher des célèbres OSS 117. Film à sketches par excellence et servi par une distribution de seconds rôles impeccable (Mathieu Amalric, Jean-Luc Bideau et Pascal Legitimus), La Loi de La Jungle propose des moments d’anthologies tout simplement à mourir de rire.
Rejoignant dans son état d’esprit La Fille du 14 Juillet, le second long-métrage de Peretjatko tente d’être plus profond. Le réalisateur a voulu en effet donner plus de responsabilités et de poids à ses acteurs. Le duo Macaigne-Pons se voit ainsi embarquer dans une histoire d’amour qui n’a peut-être pas forcément sa place. Le film a par ailleurs du mal à tenir sur la durée, ceci du à un sérieux problème de rythme avec un départ tambour battant et une fin un peu molle. Pour autant, La Loi de la Jungle reste inventive, drôle et très rafraîchissante.
Génial!!! C'est un cri primitif de plaisir que je pousse, du fond de ma jungle personnelle, ayant pour but de célébrer le génie du réalisateur, comme celui des acteurs (géniaux!) et de vous avertir, vous, habitants de la jungle urbaine : ce film est fait pour vous ! Vincent Macaigne est tout simplement hilarant, son personnage maladroit tellement attachant... Vimala Pons est sublime, une boule d'énergie qui chamboule tout... Le film s'offre également des personnages secondaires de haute qualité, mais surtout nous offre toute sa fraicheur, son décalage, cette incroyable envie de rire de tout ce qui ne tourne pas rond et la conviction qu'il est encore possible de rêver. J'ai adoré !!!