AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
2,9
1413 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur La Loi de La Jungle ?
5
5 critiques
4
42 critiques
3
43 critiques
2
28 critiques
1
16 critiques
0
14 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Dès les premières images, on sent bien la volonté du réalisateur Antonin Peretjatko de donner à son film le ton des comédies des années 70 avec Pierre Richard, Jean-Paul Belmondo, voire du Tati. La première séquence avec la statue de Marianne portée par un hélico rappelle la même scène avec la statue de la liberté dans le film le Cerveau. Le film est bourré de clins d’œil.
Traiter des problèmes de société bien actuels, l’emploi de stagiaires à outrance, les normes européennes, etc. par le burlesque et l’absurde pourrait être une bonne idée, sauf que la dénonciation par le nanar assumé ne produit pas toujours ces effets, c’est rarement vraiment drôle, parfois un peu lourd (la séquence des mercenaires dans la jungle, le personnage du promoteur de ligne TGV). Amusant sans plus. En revanche, il faut noter la bonne performance des acteurs principaux, Vimala Pons (même si pas toujours audible avec sa petite voix) et Vincent Macaigne, qui ont donné de leur personne dans des conditions qui, à l’écran, semblaient difficiles (la jungle guyanaise bien marécageuse et les bestioles en tout genre).
Traiter des problèmes de société bien actuels, l’emploi de stagiaires à outrance, les normes européennes, etc. par le burlesque et l’absurde pourrait être une bonne idée, sauf que la dénonciation par le nanar assumé ne produit pas toujours ces effets, c’est rarement vraiment drôle, parfois un peu lourd (la séquence des mercenaires dans la jungle, le personnage du promoteur de ligne TGV). Amusant sans plus. En revanche, il faut noter la bonne performance des acteurs principaux, Vimala Pons (même si pas toujours audible avec sa petite voix) et Vincent Macaigne, qui ont donné de leur personne dans des conditions qui, à l’écran, semblaient difficiles (la jungle guyanaise bien marécageuse et les bestioles en tout genre).
Un film mou aux dialogues inintéressants/pas drôles/exaspérants (dont la réplique
spoiler:
"J'aurais voulu te connaître toute ma vie"
balancée sans une once d'ironie) et aux gags dénués d'imagination, à la limite du zapping W9. Oui, construire une piste de ski indoor en Amazonie c'est une idée décalée mais c'est comme si toute la créativité scénaristique était passé dedans...
spoiler: En plus on y retrouve le cliché parisiano-hipster du mec barbu au physique banale dont va tomber amoureuse une belle plante au caractère bien trempé et ensemble il vont envoyer balader le "système" pour faire de la pirogue à poil tout en balançant des punchlines pseudo philosophiques sur leur machine à écrire du style "l'amour est un voyage"...
Points positifs : l'affiche n'est pas moche et il y a de jolis plans parfois.
balancée sans une once d'ironie) et aux gags dénués d'imagination, à la limite du zapping W9. Oui, construire une piste de ski indoor en Amazonie c'est une idée décalée mais c'est comme si toute la créativité scénaristique était passé dedans...
spoiler: En plus on y retrouve le cliché parisiano-hipster du mec barbu au physique banale dont va tomber amoureuse une belle plante au caractère bien trempé et ensemble il vont envoyer balader le "système" pour faire de la pirogue à poil tout en balançant des punchlines pseudo philosophiques sur leur machine à écrire du style "l'amour est un voyage"...
Points positifs : l'affiche n'est pas moche et il y a de jolis plans parfois.
La jungle est synonyme de lianes entrelacées et de " fouillis " végétal. On y est. Ce film manque d'engrais et de racines. On s'y perd. On y rit peu et pas assez.
C'est vrai, il y a plein de petits détails et de petits clin-d’œil. Mais cela ne suffit pas à densifier l'ambiance et donne à la jungle un aspect désertique sur le plan du plaisir. Dommage.
dom
C'est vrai, il y a plein de petits détails et de petits clin-d’œil. Mais cela ne suffit pas à densifier l'ambiance et donne à la jungle un aspect désertique sur le plan du plaisir. Dommage.
dom
"La loi de la jungle" est un film périlleux, au sens imagé et propre du texte. Figuré du texte, car le récit emmène son spectateur aux fins fonds de la jungle de la Guyane française, française est-il utile de préciser tant le film joue avec les contrastes entre les réalités administratives européennes, et celle d'un territoire qui n'est autre qu'une colonie moderne. Et propre du texte, car derrière ses airs potaches, se cache une aventure virevoltante à coups de crocodiles, de singes, de serpents de toutes sortes. Vincent Macaigne est un acteur qui n'a peur de rien. Il incarne un certain Chataigne que le ministère des normes envoie en Guyane pour étudier la faisabilité d'un projet de station de ski, en pleine Guyane. Il s'égare dans la forêt avec son assistante conductrice, Tarzan, et le drôle de duo s'engage alors dans une aventure rocambolesque, faite d'amour, de rires, et de dangers. Le réalisateur, Antonin Peretjatko, est un malin. Il ne tombe jamais dans le grotesque et le ridicule, tout en jouant avec le comique de situation et l'ironie. La mise en scène en fait des tonnes, mais elle ne s'échoue jamais dans l'excès. "La loi de la jungle" est même très fourni d'un point de vue des citations cinématographiques, dont une moquerie sans équivoque de la nouvelle vague et des œuvres de Godard. On remarquera une musique quasi permanente, et presque anachronique par rapport aux images, rajoutant au côté décalé, intelligent et espiègle du film. Voilà donc un bon moment de cinéma à savourer en journée.
Un magnifique OVNI aussi loufoque et drôle que bizarrement poétique.Du Jean yanne secoué au shaker avec du Gondry et une pointe de Bud Spencer-Terence Hill!
Avec ce film on entre dans l'histoire ! L'uber élite bobo régale le populo avec amour, talent, humilité et intelligence! Hommage et inventivité, écriture et acteurs brillant une greffe hybride prend vie. Oui les OGM peuvent régaler les fins gourmets et soigner nos esprits chagrins. Merci à vous tous. De la part d'un grincheux anti bobo.
Freakin Geek
Si vous aimez l’humour absurde des Monty Python ou de Quentin Dupieux, nul doute que vous vous amuserez beaucoup devant La Loi De La Jungle. Le réalisateur Antonin Peretjatko confirme son talent pour ce genre d’humour dans cette comédie d’aventure qui n’est pas non plus sans rappeler les films de Francis Veber et qui doit aussi beaucoup au talent de Vincent Macaigne et Vimala Pons. [lire la critique complète sur le site]
Comique de répétition, second degré à fond, gags qui s'enchainent, sens de l'absurde... Voilà une comédie originale, qui montre que le cinéma français sait se renouveler. On remarquera, en toile de fond, une critique contre une certaine partie de notre Administration. Mais le but ici est de faire rire, et je trouve qu'il est largement atteint !
Jonathan M
La bêtise et le comique de situation font leur retour dans le cinéma dit "de jeunes auteurs". 1 mois après l'excellent "Ma Loute" de Bruno Dumont, le grotesque est mis en lumière pour exprimé toujours un peu plus l'ordre contestataire. Ici, pas de combat prolétaire-bobo sous fond cannibale, mais combat administration-jeunesse avec décor de jungle. L'idée sur le papier tombe à pic. J'ai un peu plus de mal avec l'intention cinématographique. Attention, c'est bien loin d'être de la soupe, mais le mélange comique Mr Bean-comique de surenchère passe pas tout à fait bien. Le runing-gag s'essouffle vite, on anticipe les suivants rapidement. Le film est bien trop malin pour être sincère. Mais bon, il y a Vimala Pons nue. Et là forcément, çà change tout.
weihnachtsmann
Affligeant de débilité. C'est surtout très lourdingue. L'absurde n'excuse pas tout. Un film qui n'a pas de sens mais pas d'intérêt non plus. Rien n'est drôle pendant 1h40, c'est quand même dommage. Une musique classique complètement à côté de la plaque. Bref on s'en passe très facilement.
Bâclé comme du Jean-Pierre Mocky, prévisible comme du Zidi, ennuyeux comme un film français.
Macaigne fait du Macaigne, faute d'être dirigé, on commence à connaître...
Au final, un film plein de prétention, mais creux et raté. Dommage, la Fille du 14 Juillet était plutôt réussi.
Macaigne fait du Macaigne, faute d'être dirigé, on commence à connaître...
Au final, un film plein de prétention, mais creux et raté. Dommage, la Fille du 14 Juillet était plutôt réussi.
Déjà dès les premières minutes, on sent qu'on est devant un film qui sort des sentiers battus quand il nous annonce que nous allons avoir le droit à un peu de musique le temps que les logos des distributeurs fassent leur apparition sur grand écran. Et puis après la folie ne s'arrête pas. Pour sa deuxième réalisation, Antonin Peretjatko frappe fort et frappe bien. A travers une comédie délicieusement exotique et absurde, pas loin du De Broca de "L'Homme de Rio", il dénonce tous les travers de notre société. "La loi de la jungle" voit Marc Châtaigne, stagiaire du Ministère de la Norme, envoyé en Guyane pour vérifier que le chantier de la construction de Guyaneige, première piste de ski intérieure en Amazonie, soit aux normes européennes. Là-bas, il va rencontrer Tarzan, elle aussi stagiaire, elle aussi en galère dans la moiteur de la Guyane. Et tous deux ne vont pas tarder à se paumer dans la jungle. Donnant le ton dès ses premiers instants, "La loi de la jungle" enchaîne ensuite au moins une idée par plan et par scène dans un rythme endiablé. C'est parfois un peu décousu mais la comédie fonctionne à plein tubes, nous gratifiant de savoureux moments en tous genres, que ça verse dans l'absurde, le gore, le comique de répétition ou le sens du détail. Et puis surtout c'est mordant, fustigeant au passage tous les travers de la France. On y parle de la colonisation, du trop-plein de "Je suis Charlie", de la montée du FN, de l'absurdité de la politique européenne et de ses normes, de la déforestation, des systèmes de financement étrangers (avec des investisseurs rassurés quand on leur dit que le projet ne créera pas trop d'emplois), des huissiers et de leur ténacité... Mais surtout on y parle du stagiaire, le stagiaire, fer de lance de toute une partie de la France qui la tient sur ses épaules au mois d'août quand tout le monde est en vacances. Le stagiaire qui, à 27 ans, moyenne d'âge des généraux de Napoléon, galère encore à faire des rapports de stage et à faire le travail que personne ne veut abattre. Si Antonin Peretjatko est clairement dans la dénonciation, ça reste tourné dans un univers très ludique avec un langage cinématographique qui lui est propre. On est dans un univers délicieusement foutraque, bourré d'idées (la scène de bagarre de saloon tout droit sortie d'une BD ou la scène où les héros sont drogués aux aphrodisiaques) et bardé de tranches de rires. C'est un univers délicieusement foutraque certes mais dans lequel rien n'est laissé au hasard (la rigueur de l'arrivée des gags et du timing des acteurs) et où l'amour finit par triompher dans la moiteur de la jungle. Lui, Châtaigne, interprété par un Vincent Macaigne qui n'est jamais aussi bon que lorsqu'il est paumé, elle Tarzan, campée par une Vimala Pons débordante de sensualité. Il faut la voir clope au bec, short aux jambes et papillon sur la poitrine pour tomber sous le charme débordant de cette actrice, de son corps de rêve et de sa fougue parfois brûlante, parfois plus douce. Si "La loi de la jungle" est une vraie réussite, singulière dans un cinéma français souvent trop étriqué, Vimala Pons est la cerise sur le gâteau, la seule et unique raison de voir ce film alors qu'il en a beaucoup d'autres. Rien à redire, laissez-vous glisser sur la pirogue de Peretjatko, vous ne le regretterez pas.
Les 20 premières minutes du film annoncent la couleur, musique décalée, synopsis de départ au ressort comique, un Jean-Luc Bideau en grande forme, un vincent macaigne dans un rôle à la pierre richard, des dialogues qui fusent sur les incohérences de l'application de certaines normes européennes, une critique du monde du travail à travers l'exploitation des stagiaires, des situations comiques, des scènes drôles... on se dit qu'on va passer un bon moment. Et puis notre stagiaire et sa comparse se perdent dans la jungle et le scénario aussi ! Les gags sont alors à la peine, la plupart tombent à l'eau même si certains, c'est rare, font mouche, on ne rit plus beaucoup. On se retrouve donc ensuite dans un film qui côtoie plutôt l'humour des charlots, avec des scènes de baston à la terence hill et bud spencer. Après, on a toujours le plaisir de voir Vinala Pons, qui joue toujours avec ce naturel assez déconcertant et qui finit toujours pas se dénuder avant la fin de ses films ! Le film mérite cependant d'être vu, car il sort de l'ordinaire, mais c'est dommage qu'il soit si décousu en terme de qualité et qu'il ne conserve pas le très bon rythme du début.
J’ai vraiment été séduite par le début du film. Sur un ton original et décalé, Peretjatko met en place une satire au vitriol de l’administration européenne entre autres.
Une première demi-heure très drôle, riche en trouvailles et en humour décapant.
A partir du moment où les protagonistes sont perdus et commencent à errer dans la jungle, je trouve que l’humour tombe à plat, le film devenant lourd et ennuyeux. Dommage !
Une première demi-heure très drôle, riche en trouvailles et en humour décapant.
A partir du moment où les protagonistes sont perdus et commencent à errer dans la jungle, je trouve que l’humour tombe à plat, le film devenant lourd et ennuyeux. Dommage !
Voilà enfin une comédie burlesque complètement allumée qui fait du bien par où elle passe. Marc Châtaigne (Vincent Macaigne, dont le cinéma français ne peut plus se passer) est un stagiaire de 35 ans (sic !) qui est mandaté par le ministère de la Norme pour homologuer en Guyane le chantier d'une station de ski indoor. Sur place, il est escorté par Tarzan (Vimala Pons, tornade de fantaisie), une jeune femme sexy au caractère bien trempé. À deux, ils vont vivre des aventures poétiques, pimentées et totalement extravagantes, avec la jungle comme terrain de jeux. Je dirais que c'est un savant mélange de Philippe de Broca (période "L'Homme de Rio"), de Pierre Richard et des "Aventuriers de l'arche perdue". L'objectif (atteint la plupart du temps) est de s'en payer une bonne tranche. Les gags visuels s'enchaînent à la vitesse d'une mitraillette. Ça tombe parfois à plat mais c'est souvent marrant. Phobiques des bestiaux tropicaux s'abstenir : serpents, mygales, vers et scorpions ont clairement les rôles principaux et les acteurs donnent de leur personne… Mais cette comédie survoltée est aussi une satire de la bureaucratie à la française où l'absurdité le dispute à la connerie dans des proportions surréalistes. C'est d'ailleurs ce qui m'a le plus fait rire (jaune), ces dialogues délirants (ministre, huissier et hauts responsables) dont l'aberration force 10 sent le vécu. Ce joyeux bordel frénétique et revigorant souffre de quelques baisses de régime mais l'audace et l'originalité de ce film complètement secoué font beaucoup de bien !
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse