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Un visiteur
4,0
Publiée le 20 février 2019
C’est un très grand n’importe quoi qui se moque ouvertement de l’aberration de l’administration française et de ses colonies entre stagiaires, normes et ministères. Comme dans "La fille du 14 juillet", Antonin Peretjatko conserve une esthétique potache très années 80. Toujours aussi ubuesque et inventif, le réalisateur aborde de nombreux thèmes sur le ton de la satire loufoque.
Quand la fonction publique s’expatrie au cœur de la jungle guyanaise, les gags fusent dans le sillage de tous ces hurluberlus. Le duo Vimala Pons et Vincent Macaigne est d’un charme désuet et irrésistible.
Retrouvez de chroniques sur mon blog : plumeetpellicule.wordpress.com
Réalisée avec des moyens minimalistes (et elle entend bien l'assumer), mais fourmillant d'idées de mise en scène, cette comédie hilarante sur les absurdités du néo-colonialisme "à la française" exploite la moindre de ses ressources au maximum. Ainsi tire-t-elle le meilleur parti de ses comédiens, tous très à l'aise. Ses décors somptueux sont mis en valeur par une photographie soignée et par une très jolie partition musicale.
C'est un film complètement déjanté. On rit de l'absurdité, de l'énormité de ce qui s'y passe. On rit de bon coeur. C'est une comédie et elle compile tous les poncifs de l'aberration administrative. Chacun jongle avec les lois de la jungle, que sont les marchés financiers internationaux. Le Quatar est synonyme de mane financière : un projet fou est conçu défiant les lois de la nature. Il s'agit d'amener le froid et la neige là où c'est improbable. Les gags s'enchainent, la vie et la mort sont comme dans les jeux vidéos. Seuls les héros survivent. Le flegme macaignien conquiert la beauté ponsienne. Mais qu'est-ce qu'elle est belle cette Vimala Pons ! On a envie de la savourer ! Le cinéaste la rend jubilatoire, quand elle devient une combattante, qui emprunte tant aux combats de Bruce Lee, qu'au western spaghetti. Les autres personnages secondaires sont aussi drôles et ridicules. C'est une sorte d'humour presque enfantin, un peu comme ces jeunes enfants qui clament "pipi caca!" et s'esclaffent avec jubilation. On a l'impression de se laisser prendre par de grosses ficelles du rire, mais c'est agréable. Il y a une fantaisie imaginative et elle semble débridée. Cela me rappelle ce film dans lequel Jean-Paul Belmondo tapait à la machine des romans d'aventure et une touche de sa machine à écrire dysfonctionnait produisant de curieuses scènes dans le récit...
Après "La fille du 14 juillet", Antonin Peretjatko nous livre un deuxième film totalement loufoque et irrésistible de drôlerie dont le pitch ne laisse aucun doute quant à l'absurdité du propos : un stagiaire du ministère de la Norme est envoyé en Guyane pour valider la mise aux normes européennes de la première piste de ski indoor d'Amazonie... Un cocktail d'aventures burlesques et frénétiquement rafraîchissantes qui cache pourtant une vraie réflexion satirique sur notre époque et le monde politique dans lequel nous vivons. On pense parfois à Jacques Tati, parfois aux Monty Python, parfois aux films potaches des années 70, de temps en temps à Goldorak (eh oui) dont la musique parcourt ce film inclassable et inattendu. Le couple improbable formé par Vincent Macaigne (hors norme) et Vimala Pons (sensuelle) s'en donne à coeur joie et n'a pas peur de se mouiller (au sens propre du terme) et de se salir les mains (toujours au sens propre) au beau milieu d'une ribambelle de bestioles plus ou moins ragoûtantes. Une chose est sûre : "La loi de la jungle" ne ressemble en rien à ce qui se fait aujourd'hui en matière de comédie. Un petit reproche toutefois : si le film démarre sur les chapeaux de rire avec certaines scènes franchement hilarantes, le rythme tend à s'essouffler peu à peu et à tourner en rond. Un bon quart d'heure de moins aurait sans doute été bénéfique à la totale réussite de l'ensemble qui n'en demeure pas moins baroque et délirant.
Un film mou aux dialogues inintéressants/pas drôles/exaspérants (dont la réplique spoiler: "J'aurais voulu te connaître toute ma vie" balancée sans une once d'ironie) et aux gags dénués d'imagination, à la limite du zapping W9. Oui, construire une piste de ski indoor en Amazonie c'est une idée décalée mais c'est comme si toute la créativité scénaristique était passé dedans... spoiler: En plus on y retrouve le cliché parisiano-hipster du mec barbu au physique banale dont va tomber amoureuse une belle plante au caractère bien trempé et ensemble il vont envoyer balader le "système" pour faire de la pirogue à poil tout en balançant des punchlines pseudo philosophiques sur leur machine à écrire du style "l'amour est un voyage"...
Points positifs : l'affiche n'est pas moche et il y a de jolis plans parfois.
Le réalisateur de "La fille du 14 juillet" utilise ici les mêmes ficelles : des personnages loufoques traversant des situations rocambolesques. Toutefois, il y ajoute le dépaysement de la Guyane et dénonce le système français : son esprit colonialiste, les aberrations de son administrations et les difficultés pour les jeunes diplômés de trouver un travail mais le tout avec légèreté, pas sûr cependant que ça passe mieux !
Le réalisateur a voulu faire du Jacques Tati exotique avec cette pantalonnade tropicale. Les intentions sont louables mais on sent le picorage ici et là de situations trouvées dans des films cultes. Alors c'est ça la Guyane ? Les mygales, les serpents....A coup sûr, on rééditera ce refrain d'antan après cette "Loi de la jungle"car manifestement on ne voit rien .d'autre. En effet, les historiettes mises bout à bout dans le cadre de cet environnement forestier n'arrivent pas à prendre corps et donc susciter une accroche devant ces péripéties qui sonnent creux. Des trouvailles quand même tel le plan des horodateurs montrés trop fugitivement.
Même si on parle d'un film d'actualité, La loi de la jungle d'une façon très intelligente évite les blagues avec des références qui seront oubliées dans quelques années. Malgré le charme d'un style qui rend hommage aux films d'aventures des années 30, l'humour n'est pas réussit et le film semble trop long. C'est vrai que le rire arrive avec deux scènes: une erreur de raccord au début et à la fin du film et aussi les nombreuses cauchemars qui hantent le protagoniste annonçant la fin de son histoire. L'édition, partie innovatrice, partie hérité du maître Tati, fait surmonter le film. Cependant, il reste éclipsé par une trame surchargé qui cache aussi le but initial: la critique.
On a toujours l'envie d'une satire contre l'administration: Un ridicule Ministère de la Norme prétend développer le tourisme bourgeois en Guyane... une piste de ski artificielle et sa conséquente déforestation amazonienne médiante. Bravo! Les représentants du ministère convoquent les actionnaires pour leur rassurer: les nouvelles structures à peine créeront de l'emploi. Bravo encore! Une erreur administrative fera qu'un représentant du Ministère des Finances poursuive le protagoniste au fin fond de la jungle si nécessaire. Trois fois bravo! On ne peut rien dire de l'intention de l'oeuvre.
Le souci arrive quand le scénariste s'échappe par la tangente et le poids du film se pose sur les épaules du couple protagoniste. La force de la satire se dilue dans une comédie de rencontres où on constate la grande quantité de paille tout au long du métrage. Malheureusement le charisme des protagonistes, surtout celui de l'adorable Vimala Pons, ne nous épargne pas l'ennui. La loi de la jungle vise très haut, hélas, il s'agit pas du film satirique français qu'on s'attendait. // Encore plus de fautes et d'erreurs sur le lien ci-dessous
Alors que tout semble aller contre lui: image un peu crade, acteurs sans charisme et scenario bizzaroide, je me suis surpris à apprécier ce film qui sort des sentiers battus et à l'ambiance étrange. On rit assez souvent et les personnages sont vraiment loufoques. Tout semble assez maladroit mais la mayonnaise prend. Pas un chef d'oeuvre mais un film différent.
Soupe sans goût servie pour les personnes désireuses de souligner la singularité du genre, et de s'identifier à un second degré plutôt fade. Carences de rythme, d'histoire, de dialogue, de subtilité, d'entrain et de gags. Quelques sourires et originalités tout de même. On se réjouit dès les premières mns, en se disant qu'on risque d'assister à un film drôle et différent, à "la cité de la peur". Mais on réalise assez vite que le film est long, creu, sans fil conducteur. L'humour, le vrai, celui qui déclenche en nous l'envie que le rire soit permanent n'est finalement pas au rendez-vous alors qu'il est essentiel au genre. A revoir dans un canapé, avec la possibilité de zapper.
Une histoire parfaitement rocambolesque qui n'est en général pas ma tasse de thé. Mais au bout de 20 minutes j'ai commencé à être séduit par les personnages et leurs aventures invraisemblables ; j' ai admiré leur courage à tourner dans un univers aussi impitoyable. Il y a en plus une critique amusée de la bureaucratie qui n'était pas pour me déplaire.
....Mais qu'est ce que c'est que ça ???? Je n'est pas réussi a comprendre ce qu' a voulu faire le réalisateur. On dirait un brouillons de film. Vraiment dans cette "lois de la jungle" rien est a sauver a part quelque infime scène réussi dans un océans de gag poussif, déjà vue, gras et surtout absolument pas drôle voir malaisant. Et dés le début c'est insupportable : un montage épileptique, des plans de moins de 5 secondes qui s’enchaîne a n'en plus finir, a penne un gag terminé qu'on coupe pour nous en montré un autre, puis un autre, puis un autre a tel point qu'on ne vois plus rien, on est noyé dans ce torrent d'images et de son. Aaah parce que oui !!! La bande son est tout aussi horrible, des morceau qui dur 3 seconde, des envolé de violon a tous bout de chant dans un ordre et a des moment complètement aléatoire (du moins c'est le ressenti que ça donne). On as la tête, les yeux et les oreille en bouillis très très vite. Et aucun scénario ne vient vraiment nous aidez a relier tous ça. Pour faire simple : Lisez le synopsis, vous avez le scénario complet. Le film n'est qu'une succession invraisemblable de blagues éculés qui tombent à plats 90% du temps. Et puis alors déjà que les 2 personnage principale ne sont pas plus passionnant que ça a regarder, ne parlons pas des seconds rôles... On ce fout mais alors totalement de ce qui ce passe en dehors de cette jungle, les scènes qui ce passe en dehors n'on aucun intérêt, tous comme les personnages qui y figures. Même les acteur ne sont pas convainquant. Un film qui ce veut burlesque et original mais paris complètement raté. Un véritable naufrage cinématographique.
Ce film est incohérent, son rythme est nul, l'histoire est débile et l'humour de potache tombe toujours à plat. Je ne comprends pas comment on a pu pondre un navet pareil. Pourtant on y trouve un acteur comme Jean-Luc Bideau que j'adore et dont ici malheureusement le jeu d'acteur est exagéré et ce sûrement à la demande expresse du metteur en scène et du producteur.