Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Shékiinä .
52 abonnés
678 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 3 décembre 2013
Un des premiers films d'horreurs (qui plus est assez terrifiant pour son âge). Non seulement, entre autres, figuratif de la culture gothique (les architectures, l'apparence physique de Nosferatu, les ombres...), mais aussi emblématique du cinéma expressionniste. Un film qui embarque le spectateur dans une valse muette horrifique et oppressante : la photographie sans cesse dans le contraste clair/obscur, les apparitions mythiques de Nosferatu et de son ombre suiveuse (cette main, personne n'aimerait la voir apparaître...). Et comme on ne fait pas un film muet sans musique... La musique c'est 50% d'un film muet ; et celle-ci comme elle est menaçante, perçante, comme elle glace le sang dès les premières secondes.
Malgré son grand âge, le film reste exceptionnel par une réalisation minimaliste mais ultra-innovante et l'atmosphère créée. Plagiat de Dracula, le scénario en reprend tous les grands éléments et les transpose en prusse orientale. Avec ce film, Murnau entre dans la coure des plus grands. Max Schreck à une si grande présence photogénique qu'il fusionne avec son personnage. Un des plus grands films de l'histoire du cinéma. Un must!
Donc le méchant Murnau qui ne voulait pas payer de droits d'auteurs a pillé le Bram Stoker et a changé tous les noms. C'est lent, c'est très épuré. Pas de crucifix, pas d'ail, pas de pieu dans le cœur. Non l'histoire est toute simple, Dracula (Nosferatu, pardon !) tombe amoureux d'une nana en en voyant sa photo sur un médaillon. "Votre épouse a un cou magnifique !" s'exclamera-t-il provoquant le seul moment d'humour (involontaire) du film. Du coup il en oubliera que le chant du coq peut le tuer (un peu lourdingue l'apparition de ce coq depuis longtemps passé à la casserole !). L'histoire qui manque de rythme ne parvint ni à décoller ni à passionner. Il y a quand même une séquence assez fabuleuse où l'on voit une foule haineuse (et en définitive plus terrifiante que le vampire) poursuivre le marchand de biens désigné comme bouc émissaire de leur infortune. En fait il faut regarder le film "autrement", s'intéresser aux cadrages, aux lumières, aux plans… et là il faut bien dire qu'on est magnifiquement servi.-------- NB : Il existe plusieurs accompagnements musicaux du film, dont un de Galeshka Moravioff qui est une horreur !
Avec une mise en scène minimaliste mais incroyablement fouillée, une musique qui met vraiment dans l'ambiance, probablement l'un des films qui a su le mieux jouer sur nos peurs primales. Très difficile d'accès à cause de la vieillesse de l'œuvre mais tellement impressionnant. Comme une tenace sensation de référence cinématographique.
À l'époque de sa sortie, on présenta ce film comme le récit d'une histoire vraie ! Mais il s'agit bien d'une adaptation non avouée (la première connue) du Dracula de Bram Stocker (1897). Murnau en a magnifié l'histoire grâce à un fascinant, saisissant jeu d'ombre et de lumière. Grâce aussi à un sens du détail et du présage, à des variations inspirées sur la présence-absence... Rien de mieux que l'expressionnisme pour créer des ambiances fantastiques, distiller la peur, voire l'épouvante. Un style hallucinant que les surréalistes ont adoré. Un style qui ne s'exprime pas ici uniquement dans des décors fabriqués et stylisés (sur le modèle du Cabinet du docteur Caligari), mais également dans des décors naturels, sous influence du cinéma suédois et de la peinture romantique du XIXe siècle. Les intertitres possèdent eux aussi une grande force expressive, empreints d'une poésie inquiétante. "Dès qu'il eut franchi le pont, les fantômes vinrent à sa rencontre..." Nosferatu, c'est par ailleurs un grand film érotique morbide, où la pénétration et le sang sont autant synonymes d'horreur que de plaisir. Nosferatu, c'est enfin (et surtout) Max Schreck, acteur mystérieux dont on ne sait pas grand-chose, puisque les films qu'il aurait tournés par la suite sont perdus ou invisibles. A-t-il seulement existé ? La légende dit que c'est un vrai vampire qui a joué devant la caméra de Murnau... Impossible, en tout cas, d'oublier son horrible physique émergeant des ombres d'un château gothique ou des brumes d'un port gagné par la peste.
Malgré une image instable, des couleurs passées, un montage pathétique, des effets spéciaux surannés et même des acteurs qui en font vraiment trop, Nosferatu n'en reste pas moins terrifiant. C'est la grand paradoxe de ce film, en dépit des ravages du temps (90 ans tout de même...), l'esprit de Munrau y transpire de long en large. Et même si aujourd'hui un simple téléphone suffirait à produire une image plus belle et plus agréable à regarder, nul ne pourrait égaler le génie du réalisateur qui, par des plans diaboliquement géniaux, des jeux d'ombres qu'on ne fait plus ou d'habiles maquillages parvient toujours, presque un siècle plus tard, à atteindre son objectif: nous faire peur !
Le meilleur film de vampire, toutes époques confondues. Le scénario ma plutôt surpris, parce que c'est bien moins prévenant que ça en a l'air, et le final est très réussit. La bande son, qui est joué pendant tout le film sans aucuns arrêts, est remarquable, mais aussi un peu fatigante à force. Les acteurs sont tous investis au maximum, bien que le personnage principal Hutter, joué par Gustav Von Wangenheim m'a un peu lassé à un moment. Max Schreck qui joue le rôle du comte Orlock ( Nosferatu ), offre une prestation d'exception, qui est rentrée dans les anales du cinéma, cette silhouette grande et mince et au visage blanc est effrayante, une pur réussite. Un classique des années 20 qui mérite son titre de chef d'oeuvre.
Comment juger un film quand on le regarde pour la première fois 91 ans après sa création... Oui c'est presque impossible! Donc je met une note ni bonne ni mauvaise, car autant je n'ai pas pris une claque cinématographique monumentale mais j'ai trouvé que l'ambiance était pas mal, que certains effets étaient très bien faits spoiler: comme le jeu d'ombre quand Nosferatu monte ses fameux escaliers, ou quand il meurt...spoiler: .
Nosferatu chef d'oeuvre ? oui car ce film certes n'est pas bourré d'effet spéciaux mais pour l'époque (1922!!) et puis tous le monde connait cette scène ou Nosferatu apparait. Un film a voir pour l'histoire du cinema.
Un film réussi qui a bien entendu vieilli (il date quand même de 1922) mais, moi qui l'ai vu pour la première fois avant-hier je dois avouer que je ne me suis pas ennuyer devant cette œuvre révolutionnaire pour l'époque. J'attend maintenant de voir la version d'Herzog pour me faire un avis.
Afin de mettre les choses au point: Non, le DVD que vous avez acheté n'est pas défectueux. Il ne manque pas une piste audio. C'est un film muet. Et oui! Il fut un temps où le cinéma n'était pas sonorisé. Il fut même un temps où il n'y a avait pas de cinéma (si ! Si!), ni de smart phone, ni de livreur de pizza à domicile. Je sais, ça devait être une époque horrible... Et non! Ce n'est pas Stephanie Myers qui a écrit le premier roman parlant de vampire. Enfin je dis "vampire"...façon de parler. Il y a eu ce bouffon de Bram Stoker qui a écrit un petit livre sans image qui a pas trop marché mais qui s'appelait "Dracula" qui était ,certes, vaguement inspiré d'un despote roumain, mais vraiment très vaguement, hein! On est dans le fictif, ok? Ce personnage a été imaginé pas très beau, pas romantique du tout ,pas très séduisant, avec une haleine de cimetière et qui servait à flatter le bourgeois anglais dans sa xénophobie et son sentiment de supériorité.
"Nosferatu" colle donc bien à l'idée directrice du roman puisque le comte Orlock/Dracula a une tête de rat et vie comme un clodo nécrophile. On sent aussi le scénar inspiré par Hamelin (encore un truc vieux qui sert plus à rien) avec les rats. Si toutefois certains d'entre vous pensent que les acteurs "surjouent", je leur rappelle qu'on est dans un film muet sans sonorisation. Il était donc nécessaire à cette époque que les dits acteurs forcent le jeu pour tenter de faire passer une émotion aux pauvres spectateurs masochistes qui n'avaient pas la patience d'attendre le parlant, la couleur , la 3D ou le blue ray.
Pour ceux qui trouvent que les effets spéciaux sont "kitch" je leur rappelle aimablement qu'en 1922, Dreamworks n'existait pas et le cinéma fantastique était relativement nouveau. On admirera les jeu d'ombres et de lumières qui donnent de l'étrangeté à l'ensemble et le jeu inquiétant et éthéréen de Max shreck qui n'avait rien à voir avec un quelconque Orque.
Un film qui mérite bien son rang au panthéon des classiques immortels du cinéma. Qui a ,certes, vieilli mais pas plus qu'une toile de Munch.
Sans Nosferatu, pas de Edward . Oui je sais, je suis dûr mais la vie est dûre.
Inévitablement, Nosferatu (datant de 1922 tout de même) subit le poids de l'âge. Il reste néanmoins un incontournable du cinéma horrifique et, plus généralement du cinéma muet. Adaptation fidèle au roman de Bram Stoker.
Une oeuvre qui ne faillit pas à sa réputation et qui conserve toujours, malgré les décennies passées, son caractère horrifique et son ambiance oppressante. L'expressionisme allemand, incarné ici par Friedrich Murnau, rajoute de la valeur au personnage de Nosferatu/Dracula et accentue cette atmosphère angoissante. Du trés bon cinéma !!!!!
Assez déçu vu sa réputation qui le classe comme premier grand film de vampires et chef d'oeuvre de l'expressionnisme allemand ; il est vrai qu'à son niveau artistique respectable, décors, costumes que le film de Murnau appartient à ce genre. Seulement le rythme est très lent, le jeu des acteurs, mis à part Schreck, est surjoué ( Harker est à la limite euphorique et Renfield pas subtil ), donc un film qui a mal vieilli.
Un film qui a forcément vieilli mais dont la direction d'acteurs et la mise en scène y sont très symboliques. Pour les amateurs des films de genre et des films d'époque.