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    Nosferatu le vampire
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    242 critiques spectateurs

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    Léa H.
    Léa H.

    32 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mai 2014
    Mêlant terreur et poésie, ce premier chef-d’œuvre de Murnau est un film fascinant. Le rythme musical et hypnotique de sa narration, la sombre beauté des images, l’atmosphère morbide et sensuelle de son histoire où se mêlent nombre de pulsions enfouies (le sacrifice très ambigu de l’héroïne, la métaphore homosexuelle, etc), sans oublier le pouvoir d’effroi de son interprète, Marx Schreck… Nosferatu est une expérience de cinéma hallucinée et onirique des plus troublantes. Murnau s’affirme ici comme un maître de l’expressionisme, mêlant avec génie tournage en studio et des extérieurs particulièrement habités : chaque scène, chaque décor, possède une altérité anxiogène. Nosferatu ramène aux mythes fondateurs de l’humanité, organisant son récit autour de la lutte entre la vie et la mort, la lumière et l’obscurité, mais abordant aussi cette nouvelle contrée qu’est l’inconscient : il pose pour la première fois et de manière séminale le vampire comme figure du refoulement sexuel, de la part obscure et animale de l’homme. Sans oublier une dimension sous-terraine très politique : c’est l’appât du gain qui motive le marchand de biens à passer un pacte avec Nosferatu et lui ouvre les portes de la ville… Et la peste qui infeste la ville devient une allégorie du capitalisme.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    396 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 avril 2014
    Considéré comme un film majeur du cinéma d'épouvante, en tout cas le pionnier le plus notable, "Nosferatu" de Murnau sorti en 1922 mérite amplement sa réputation. C'est la deuxième fois que je le visionne, la première date d'une dizaine d'année et le format était différent selon mon souvenir puisque il me semble que les textes étaient en allemand avec des sous-titres français et l'image était teintée de filtres colorés; celle ci est intégralement en noir et blanc et en français. Le film est une des premières adaptations de "Dracula" de Bram Stocker et des plus célèbres visions du vampire, Murnau choisi Max Shreck pour le rôle du compte Orlok (nom modifié en raison de droits d'auteur), son apparence terrifiante et son jeu très convaincant joue grandement quand à la qualité du film, le mysticisme autour du personnage est grandement aidé par des astuces et trucages de montage, forts ingénieux pour l'époque. Le second facteur déterminant est l'ambiance, la bande son est magistrale et nous tient en haleine tout le long, et même si elle est presque uniforme durant 1h on ne s'en lasse pas, elle répond parfaitement au thème du genre horrifique, dès les premières minutes on sent que tout peux se passer et on est déjà embarqué dans cette atmosphère sombre et macabre. La réalisation de Murnau regorge d'idées, certains plans sont magnifiquement travaillés, l'esthétisme est très soigné, le plus bluffant restant ces jeux d'ombres comme celui de la fameuse scène où Nosferatu monte l'escalier et ouvre la porte pour y retrouver le personnage de Ellen Hutter, cela apporte une réelle portée paranormale extrêmement précieuse. L'histoire est plutôt bien construite, cependant je trouve la fin un peu expéditive compte tenu du travail fourni pour instaurer ce climat de terreur, et pour le coup le thème musical aurait du changer pour garder une certaine cohérence. Mais en fin de compte "Nosferatu" est une pièce unique et sublime de l'histoire du cinéma, ce film reste une référence du genre et presque un siècle après il continu de fasciner par son ambiance si particulière et terrifiante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 avril 2014
    Pour apprécier ce film à sa juste valeur, il faut oublier les films contemporains sombrant facilement dans la violence et la vulgarité et se mettre à la place du public de l'époque. En réfléchissant ainsi, on se trouve devant une œuvre absolument novatrice. Pour l'époque, tourner autant de (belles) scènes en extérieur est une réelle prouesse. De plus, les effets utilisés par Murnau sont efficaces et déploient une atmosphère assez troublante à l'ensemble. La prestation de Max Schreck – vraiment efficace en Nosferatu – est également à souligner et met le spectateur mal à l'aise devant ce personnage si mystérieux. Comme tout film muet, la musique est évidemment très travaillée et ajoute aux plans de Murnau une atmosphère assez glauque et morbide. Ce film, qui est presque centenaire, marque donc une véritable révolution dans le milieu du cinéma et se positionne comme étant l'un des pionniers du genre épouvante-horreur. Cependant, à l'instar du Dracula de Coppola, je pense qu'il vaut mieux voir d'abord le film avant de lire l'oeuvre de Stoker qui est beaucoup plus travaillée, notamment dans la 1ere partie assez psychologique évoquant la séquestration de Jonathan dans la château du comte. Ainsi, le film de Murnau accélère beaucoup l'intrigue du roman qui est à lui seul découpé en 3 parties majeures. Néanmoins, au vu de sa date de sortie et de la poésie qu'il dégage, Nosferatu nous fait efficacement oublier ce défaut. Murnau signe là l'un des chefs d'oeuvre les plus marquants du cinéma. Il fut un temps où le 7ème art n'avait pas besoin de violence, de scènes obscènes ou encore d'effets spéciaux pour engendrer des œuvres magistrales...
    _domimi_
    _domimi_

    10 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2014
    Maman, il est quand même un peu flippant le Monsieur dans son cercueil...
    romano31
    romano31

    279 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2014
    Pour apprécier ce film, il faut bien évidemment le remettre dans le contexte de l'époque. Datant de 1922, Nosferatu le vampire est la première adaptation cinématographique de Dracula, le roman de Bram Stoker. Plus de 90 ans après sa sortie, je trouve que le film muet de Friedrich Murnau garde toujours un certain charme. Il y a cet aspect gothique propre au roman de Stoker, ces jeux d'ombres et d'apparitions plutôt bien réussis pour l'époque et cette superbe musique de Hans Erdmann qui nous accompagne tout au long du film. Nosferatu le vampire est un classique du cinéma muet qu'il faut voir au moins une fois, ne serait-ce que pour sa culture cinématographique personnelle.
    Benjamin A
    Benjamin A

    711 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2014
    Inspiré de "Dracula" (même totalement, ce sont les droits d'auteurs qui ont empêché de le faire officiellement) et que pouvait-on espérer de mieux, que cette histoire basée sur le conflit éternel entre la lumière et l'obscurité soit tourné par une figure de l'expressionnisme Allemand ? Et en effet, techniquement c'est excellent, que ce soit au niveau des jeux d'ombres, cadrages... et c'est avec ces jeux d'ombres que ce sera symbolisé la lutte entre le bien et le mal. La grande réussite du film, c'est d'avoir réussi à instaurer une atmosphère sombre, glauque et parfois malsaine et pourtant le film est parfois baroque et lyrique. Les décors sont bien réussi et l'histoire, plutôt simplifié on n’a pas d'ail, de pieux..., est pourtant intéressante et se suit sans aucun problème. Les interprétations sont bonne et notamment Max Schreck qui interprète Nosferatu de manière époustouflante et terrifiante. A l'image des ombres effrayants projetés par le comte Orlok lorsqu'il poursuit Hunter ou d’Orlok se levant avec raideur de son cercueil, c'est un film obsédant et persistant.
    Dicidente
    Dicidente

    35 abonnés 691 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2014
    En 1838, un homme qui travail en tant que commis d'agent immobilier quitte son pays pour se rendre dans un chateau, il va découvrir que le propriétaire du château est on ne peux plus film où tout se joue dans l'athmosphère, l'ambiance froide et noir et blanc, muet, film court.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    68 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2014
    Un film éblouissant de maîtrise qui parvient encore à susciter le suspense et ravit par son inventivité. Murnau avait déjà tout compris au cinéma et réalise ici en 1922 un modèle qui pose les bases du septième art. Le scénario est déroulé avec finesse et fluidité, grâce à une narration toujours bien sentie et utilisant à merveille la contrainte du plan fixe et des panneaux qui racontent l'histoire. On croirait presque parfois lire une bande dessinée, sauf que le cinéaste allemand va plus loin : il invente le hors-champ et joue avec ce qui se passe en dehors du cadre. Il fait également preuve d'une immense science du montage, ce qui participe vraiment de la fluidité du film. Vu en 24 images secondes, j'en ai raté les colorisations et la lenteur de l'époque, mais le film en devient peut-être plus dynamique et haletant. Il est toujours émouvant de contempler un morceau d'histoire, alors quand celui est juste somptueux, c'est un ravissement.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 février 2014
    Je pense que des spécialistes pourraient écrire des bouquins entiers sur ce film, alors je vais tâcher d'être bref. Voir Nosferatu, c'est, en plus d'être une rébellion face à la métrosexuelisation de la figure du vampire d'aujourd'hui - merci Twillight - comprendre réellement ce qu'est une scène culte. Parce que je ne compte pas le nombre de scènes qui resteront, après les avoir vues, gravées à vie, mais quand je dis à vie c'est vraiment à vie: les plans sur la forêt des Carpates qui raviront les fans de Ulver et Darkthrone, le réveil du vampire avec la porte qui s'ouvre toute seule, l'arrivée du bateau fantomatique au port, avec ses cordages et mats tels un squelette, le superbe jeu d'ombres sur la silhouette de Nosferatu, la crise de somnambulisme de la nana... C'est une leçon de cinéma, un retour aux sources et aux techniques de base - parfois négligées aujourd'hui - qui s'apprécie aussi bien en noir et blanc qu'en teinté, avec une des innombrables bande-son qui existent pour tous les goûts: la symphonique, l'expérimentale, la chtarbée...
    Chez-d'oeuvre, et excellente porte d'entrée vers l'épouvante. Parce que malgré son âge, Nosferatu est toujours badass! Loin de n'être qu'une curiosité historique dépassée n'intéressant qu'une poignée de cinéphiles archéologues, il fait toujours peur, met vraiment mal à l'aise, distille une ambiance glauque et oppressante de malade comme j'ai jamais vu, et impressionne par sa maîtrise: acteurs, cadrages, narration, lumière, c'est au poil. Tout ça sans cam' à l'épaule, sans son, sans "jumpscare" débiles évidemment: de l'épouvante, de la vraie. Alors sans tomber dans le "c'était mieux avant", je dirais juste: faites un film d'épouvante aujourd'hui sans son. Challenge n'est-ce pas?
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 janvier 2014
    Second film de Murnau que je vois après "L'Aurore", formidable film relatant le pardon d'un homme envers sa femme après avoir envisagé de la tuer, et second chef d'oeuvre pour ma part, "Nosferatu le vampire" est l'un des plus beaux films d'horreur du cinéma muet. Quoi que je ne mentionnerai pas le terme "horreur" pour ce film, de un parce que je déteste ce terme, de deux parce qu'on aurait tort de réduire "Nosferatu" à ce terme. J'utiliserai plutôt le terme de "fantastique", et ce dans les deux sens du terme. Film phare de l'expressionnisme allemand au cinéma, le long-métrage de Murnau possède une atmosphère à la fois romantique, surréaliste, glauque et oppressante, que ce soit dans ses personnages ou dans son espace. "Nosferatu" est un film ou, dès les premières minutes, on se retrouve scotché devant son écran jusqu'au dénouement final. Libre adaptation du roman "Dracula" de Bram Stoker et précurseur des futurs films de vampire qui verront le jour (les films "Dracula" de la Hammer, qui pour certains trouveront leur inspiration dans le film de Murnau, par exemple, ou même l'adaptation du mythe par Coppola, dont les décors rappellent étrangement ceux vus ici), Murnau innove pour son époque notamment, de par la teinture de la pellicule (bleue, orange, rose, jaune) afin de souligner la période de la journée durant laquelle se déroule les événements. Il est donc question de temps dans ce "Nosferatu", du temps qui passe par rapport au comte Orlok, sensible aux rayons du Soleil, du temps qui reste à Hutter pour sauver sa bien aimée Ellen, et ce en attrapant le spectateur par les tripes pour le relâcher uniquement lorsque s'achève le film. Murnau a effectué une réelle recherche pour son film, tout comme pour "L'Aurore", en s'attardant peut-être un peu moins sur les sentiments et plus sur le mystère. Que dire de plus, si ce n'est mentionner encore une fois que Murnau a encore livré avec ce "Nosferatu" un chef d'oeuvre du cinéma fantastique, tout en se révélant être un pionnier du genre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 décembre 2013
    Le chef d'oeuvre du cinéma fantastique. La phrase d'accroche du film est vrai ! C'est bel et bien un film rendant tout l'honneur au fantastique, genre ou je suis attachée depuis ma naissance.
    Et qui est une adaptation de Dracula. Un de mes romans fétiches !
    Imaginez l'intrigue du roman mais dont les détails sont modifiés. En effet, l'action se passe en Allemagne plutôt qu'en Angleterre, une épidémie de peste se répand (ce qui n'est pas le cas dans le roman), ect. Normalement, ça me dérange ce genre de modification mais vu le contexte (Murnau n'a pas eu le droit d'adapter et la veuve de Stoker a demander plusieurs fois de supprimer le film), je peux pardonner et vu qu'ils agrément avec merveille le film !
    Le point qui fait l'apothéose du film n'est d'autre que le vampire. Bien affreux, repoussant mais dégageant un sorte de charme, il nous terrifie, surtout avec la mythique scène ou il s’apprête a frapper sa victime, son ombre étant visible (brr les griffes). Et presque un siècle plus tard, cette scène effraie.
    Le film donne certains codes essentiels au vampirisme, notamment spoiler: le fait que le vampire peut être brûlé par le soleil (encore, la scène finale est juste éblouissant !)
    .
    Tout cinéphile, tout amoureux du fantastique ou du vampirisme, ne ratez pas ce film ! Si je peux dire quel film fantastique il est obligatoire de le voir une fois dans sa vie, c'est celui-ci !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 décembre 2013
    Un immortel classique de l'expressionnisme allemand. A découvrir ou à revoir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 décembre 2013
    Il est impossible pour 80% des spectateurs actuels de juger le travail photographique et l'inventivité de ce film aujourd'hui. La brillante restauration sera, j'espère, accompagnée d'une partition interprétée par un orchestre. Je l'ai vu il y a quelques années sonorisé par un synthé, j'ai failli finir le directeur du cinéma à coups de masse de terrassier. Ce film est une adaptation clandestine du célèbre Dracula, mais réalisée avec un génie immense en regard des moyens de l'époque.
    Ricco92
    Ricco92

    224 abonnés 2 150 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 décembre 2013
    Cette première adaptation du Dracula de Bram Stoker a été faite de manière clandestine en Allemagne. Ainsi, tous les noms des personnages ont été changés : Dracula devient Orlok, Jonathan Harker Thomas Hutter, Renfield Knock, Mina Murray Ellen Hutter et Van Helsing le professeur Bulwer. Cependant, et même si l'intrigue est très réduite (au point que l'on ne comprend pas l'utilité du professeur Bulwer) et que la fin est différente, il est très difficile de ne pas reconnaitre le roman de Stoker tellement l'histoire du film de Murnau en est un plagiat. Cela causa un procès par la femme de l'écrivain qui obtenu la destruction des copies du film.
    Heureusement, cette condamnation ne fut jamais réellement appliquée et, peu après la mort de Florence Stoker, des copies cachées sont réapparues (où pour les copies françaises les noms d'origine ont été rétablis). Nous avons ainsi évité la disparition d'un classique de l'expressionnisme cinématographique. En effet, si le film n'effraie plus aujourd'hui comme à l'époque, il possède tout de même de nombreux moments mémorables avec des plans gravés dans toutes mémoires de cinéphiles. Il faut noter aussi que c'est dans ce film qu'est apparu l'idée, reprise dans presque tous les Dracula suivants, que le soleil est mortel pour un vampire.
    Si Nosferatu le vampire reste moins attractif que le Dracula de Coppola, par exemple, pour le spectateur moyen, il est une étape nécessaire pour tout cinéphile avide de cette période importante qu'est le cinéma expressionniste.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 décembre 2013
    magnifique film à voir sur grand écran (ce que je n'avais jamais eu l'occasion de faire - c'est chose faite)
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