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Un visiteur
3,5
Publiée le 30 août 2010
Il est difficile de noter véritablement un film que l'on considère aussi comme ayant une valeur patrimoniale. On aurait tendance à surnoter en tenant compte de facteurs comme l'importance qu'il a pu avoir dans l'évolution de l'art cinématographique ou l'influence qu'il a pu exercer sur des générations futures de réalisateurs. Reste toutefois un film inquiétant, bien gothique, au charme surrané mais pas que... Un bon moment de cinéma fantastique intemporel.
Classique intemporel. Premier film d'épouvante qu'il faut voir petit je pense. C'est à cet âge qu'on est le plus impressionné par ce genre de film en noir et blanc. Comme quand j'avais 5ans et que j'avais regardé la nuit des morts vivants.
Considérant que la musique est un facteur des plus déterminants dans la qualité d’un film je me trouve souvent devant un problème lorsque je regarde un film muet, type de film qui s’appuie encore bien plus sur un bande originale. Nosferatu n’y échappe pas… de nombreuses partitions ont été écrites et donc de nombreuses versions du film sont disponibles. La bande originale de la version que j’ai visionné n’est pas à la hauteur et c’est pourquoi je jugerai uniquement la partie visuelle du film en attendant de peut-être voir un jour une meilleure version. Nosferatu c’est le diapason du film de vampire, la première adaptation de Dracula, c’est un film pionner qui influencera bon nombre de cinéastes de genre. Ainsi on trouve le château hanté et lugubre habité par un personnage seul et effrayant, la présence forte du surnaturel, les villageois apeurés par les légendes, le couple amoureux et bien sûr les morsures mortelles de vampires. Evidemment l’expressionnisme joue un rôle important dans chaque apparition du comte ou de son ombre et les effets visuels ne manquent pas, c’est d’ailleurs le seul film me venant à l’esprit qui utilise l’image accélérée de façon dramatique et non comique. On peut reprocher au film d’être un peu confus parfois, on se heurte à de petites incompréhensions scénaristiques, pas très graves mais gênantes tout de même. Bref un film très simple au niveau de l’intrigue mais efficace par sa force visuelle toujours actuelle sinon plus qu’à l’époque de sa sortie.
Quelle claque ! Et dire que ce film a près de 100 ans ! Quelle esthétique, quelle ambiance... Les décors, la musique. Un film que je me lasse pas de revoir avec une ambiance jamais reproduite au cinéma. C'est tout simplement magnifique et bien plus efficace que certains films plus récents. Du pur délice !
Première apparition du célèbre vampire au cinéma qu'endosse ici Max Schreck, celui ci avec sa silhouette longue et maigre ne pouvait que jouer à la perfection le comte Orlock. Je ne me suis pas ennuyer du tout contrairement à certaines critiques que j'ai pu lire, il faut aussi admettre que les décors sont aussi faux, et alors ? C'est d'autant plus normal puisqu'il date de presque 90 ans et ça ne l'empêche nullement d'être un chef d'oeuvre, les décors ne m'ont d'ailleurs nullement gênés, au contraire, ceux ci se fondent dans l'histoire d'épouvante avec succès. Le chef d'oeuvre de Friedrich Wilhelm Murnau témoigne de l'imagination débordante de l'expressionisme allemand. Un film important dans l'histoire du cinéma.
Premier adaptation du légendaire roman horrifique de Bram Stoker : Dracula, qui pour une question de droits a du s'appeler Nosferatu ... Le film est une réussite, les origines lointaine du cinéma d'horreur, bénéficiant d'une mise en scène excellente, utilisant l'expressionniste (beaucoup utilisé dans le cinéma allemand des années 1920) assez innovante d'un point de vue Technique et avec un montage de qualité pour l'époque ... Réalisé par le grand Friedrich W.Murneau avec un scenario vraiment très bon, Nosferatu est un exemple de qualité en matière de cinéma. Et le film a beau être muet il n'en est pas moins fascinant de par ses décors splendides et par le jeu tres intéressant de Max Schreck.
Malgré qu’il n’ait pas les droits d’adaptation du roman de Bram Stoker, Friedrich-Wilhelm Murnau est parvenu, dans cet incontournable classique du cinéma fantastique, à faire du mythe du vampire un élément phare du genre. En faisant de son suceur de sang incarné par Max Schreck une créature nocturne difforme et tourmentée par ses propres démons intérieurs, on peut considérer que Nosferatu a même réinventer l’image propre à cette légende, et ce à travers un travail esthétique révolutionnaire. Le travail sur les contrastes et les ombres portées ainsi que les effets de cadrages pour le moins baroques font en effet de ce film muet une référence formelle d’une beauté lyrique sans précédent mais surtout une pièce majeure de ce que fut l'expressionnisme allemand de l’entre deux-guerres.
Né dans les années 1980, ma référence en terme de vampires reste forcément le « Dracula » de Coppola. Malgré tout, je dois bien avouer que j’ai découvert par la suite ce « Nosferatu » avec un certain amusement. Efficace, déjà pas mal imaginatif pour l’époque, et ravivant tellement de souvenirs dans d’autres films qui lui font référence, que ce visionnage s’est avéré au final bien agréable. Mais bon, comme souvent, le plaisir reste essentiellement rétrospectif plutôt que véritablement jouissif.
Si théoriquement, son importance dans le cinéma ne fait aucun doute, Nosfératu n'est quand même pas un plaisir à regarder aujourd'hui. Si la puissance de certaines images et de la mise en scène sont incostestable (entrée de Nosfératu dans la chambre, son ombre se déplaçant sur les murs...), le film manque de rythme et certaines séquences ont mal vieilli. Mais il faut le voir une fois dans sa vie, pour avoir une vraie base sur le film de vampires.
Voilà un film dont le seul interet est historique. Si on ne replace pas le film dans un certains contexte artistique. Outre la dimension de précurseur dans le cinéma expressionniste allemand, que peut-on trouver au film ? Il ne suffit pas qu'un film soit une étape importante dans l'histoire du cinéma pour que je le trouve bon.
Grand amateur de fantastique, j'ai trouvé le film totalement ridicule, j'ai été hyper déçu... Des scènes qui rappelle Benny Hill avec les accélérés, c'est dire... Il n'y a que les photos promotionnelles (avec Nosferatu, ses grands ongles et son ombre) qui sont réussi, le film pas du tout. Je me demande si je ne suis pas allergique à Murnau?...
En 1897, Bram Stoker inaugure l'un des points de départ de toute la littérature d'épouvante en éditant "Dracula", roman épistolaire mettant en scène un vampire. En 1922, Friedrich Wilhelm Murnau en réalise la première adaptation connue, "Nosferatu", sans doute l'un des premiers films d'horreur jamais réalisés. Classique incontournable, chef de file du courant expressionniste, l'oeuvre demeure visuellement superbe, riche de jeux d'ombres et de profondeurs de champ éblouissants. Certes, la lutte entre le bien et le mal y est omniprésente mais celle-ci ne verse jamais dans le manichéisme moralisateur. En réalité, "Nosferatu", véritable poème funèbre sur grand écran, est obnubilé par l'allégorie de la mort. En effet, cette dernière domine l'oeuvre intégralement et imperméablement. Et le légendaire Max Schreck, dans la peau du vampire se retrouve donc à l'épicentre de ce giron morbide. Du début à la fin, il est et reste l'élément pivot de cet univers résolument mortifère. Chacune de ses apparitions est précise, rare, extrêmement minutieuse et par conséquent absolument inoubliable. Essentiel.
Véritable pièce maîtresse du genre qui influencera bon nombre de classiques et lui assurant ainsi la postérité. D'abord, passons sur le jeu hyper-expressif des acteurs, obligés de surlignés chaque émotion car le film est muet. Les cartons, peu nombreux, se révèlent suffisamment explicites pour suivre le tout facilement. Si quelques faux raccords et une tendance à répéter certaines transitions (fondu au noir) viennent titiller mon sens critique, il faut reconnaître à l'entreprise (qui a beaucoup vieilli, là n'est pas le débat) une certaine virtuosité, avec des effets spéciaux en stop-motion et des scènes proprement bluffants et inventifs. M. Schreck confère à son personnage (qui apparaît assez peu) une vraie présence inquiétante. Un vrai bijou du genre, qui pose certaines bases du genre et qui continuera d'épater tous les cinéphiles. D'autres critiques sur
Un film à voir au moins une fois car c’est le précepteur de tous les films d’épouvante(et parce que c’est autre chose que Twilight quand même)mais Nosferatu a dans l’ensemble très mal vieillit.Malgré l’intérêt que j’ai porté à plusieurs scènes, les images symboliques et le style expressionniste du réalisateur, je n’ai pas aimé ce long-métrage(trop long à mon goût alors qu’il ne dure qu’1h20).En effet, la plupart des scènes censées faire peur m’ont fait rire(en même temps je ne l’ai pas regardé dans les bonnes conditions),l’ensemble manque cruellement de rythme et de suspense, la musique est assommante et devient rapidement insupportable et les acteurs surjouent comme c’est pas permis.Je lui mets la moyenne parce que c’est un standard du cinéma et aussi par respect pour le mythe.