Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
DaeHanMinGuk
186 abonnés
2 274 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 29 février 2016
Le film ne dure qu’une heure et vingt-quatre minutes mais qu’est-ce qu’il est long … C’est avant tout dû à des dialogues plus que bavards et qui frôlent parfois l’hystérie ! Je ne suis sûrement pas le public visé n’étant pas une jeune femme et n’étant pas new-yorkais mais rien n’est fait dans le film pour m’inclure en tant que spectateur dans le cercle des « happy few ». J’ai désormais vu les trois derniers films de Noah Baumbach « Frances Ha » (2013), « While we’re young » (2015) et donc « Mistress America » et je peux désormais tirer quelques conclusions : le réalisateur ne se renouvelle pas assez et ses films ne sont pas faits pour moi. Je passerai donc mon chemin sur sa prochaine œuvre…
J'avais raté ce film au cinéma. De Baumbach je n'avais vu que Frances Ha que j'avais trouvé sympathique sans être particulièrement enthousiasmant même s'il s'en dégageait une ambiance tout à fait chatoyante. Et de dieu qu'est ce que ce film fait du bien. C'est vraiment mon coup de coeur de ce début d'année (avec d'autres). Déjà c'est à mourir de rire, les dialogues sont truculents, et puis simplement le personnage de Greta Gerwig - femme magnifique, mais comme presque toutes les actrices dans ce film - l'est tout autant. C'est le genre de personnages qui me fascinent parce qu'il respirent la joie de vivre, sûrement sont-ils imbuvables dans la vraie vie le genre de personnes qui ne dépassent pas les 15 ans d'âge mental et qui refusent de grandir. Disons que ça me parle les Peter Pan qu'importe l'époque, c'est des personnages que je trouve magnifiques. Et là bah c'est exactement ça. Du coup c'est un film qui paie pas de mine, sans grandes ambitions mais qui fout la banane qui fout la patate, avec une douce mélancolie à la fin. C'est le film anti-déprime. Mais si ça marche bien c'est aussi parce que le montage et la rythmique des situations est parfaitement maîtrisée par Baumbach. Je vais pas dire que c'est bien réalisé mais le montage est excellent et puis si en fait la mise-en-scène tient dans la gestion des réactions des personnages, leurs entrées, leurs sorties parfaitement millimitrées ce qui décuple la puissance de chaque situation. Vraiment j'ai adoré. C'est typiquement le genre de films que j'adore avec les personnages que j'aime, ça plaira peut-être pas à tout le monde mais c'était fait pour moi.
4 693 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 28 juin 2020
Le réalisateur je pense à apporté trop de mouvement de bruissement et il y avait trop d'hyper-discours pseudo-sophistiqué et prétentieux ce qui faisait que les acteurs semblaient tous amateurs. Le scénario était si subtil que je ne l'ai jamais compris. Sauf s'il s'agissait d'âmes solitaires perdues vivant à New York où tout le monde semble perdu et solitaire de toute façon. Les personnages étaient invraisemblables (est-ce que quelqu'un agit comme ça dans la vraie vie ?). Aucun ne semblait faire partie de la vraie vie. Cela ressemblait vraiment à une pièce de théâtre au lycée avec des enfants essayant de monter une production prétentieuse et sophistiquée. En fait, je voulais arrêter après environ 20 minutes. La seule chose qui semblait vraie à ce sujet de ce film était que je ressentais vraiment de la douleur pour tout le monde. Car il avaient fait partie de cette histoire. On dirait du mauvais Woody Allen. Je n'aime déjà pas ce réalisateur alors ce film...
Une comédie bavarde à la new-yorkaise, où la punchline est présente à chaque réplique et tend vers les mauvais travers de Woody Allen, voire des sitcoms US. Tout est bien mais rien ne décolle, du coup même la musique 80´s réussie (du couple Wareham-Phillips) n'arrive pas à lier les choses. On appréciera par contre, la prestation attachante de Lola Kirke.
Après Frances Ha, un nouveau film où Greta Gerwig est filmée par son mari Noah Baumbach. Il est difficile de ne pas comparer les deux films, qui ont des points communs évidents - le thème de la trentaine, la difficulté de devenir adulte et de se réaliser - la description d'une amitié qui confine à la dépendance - la peinture acidulée d'un milieu bobo-new-yorkais, avec des références à Woody Allen.
Frances Ha nous avait été annoncé comme le film d'un nouveau Woody Allen, ce qui était sans doute mettre la barre un peu haut: passée la première heure, le film, que Greta Gerwig ne parvenait pas à porter seule, s'enlisait un peu. Mistress America semble d'emblée beaucoup moins ambitieux, comédie potache sur une jeune étudiante (Lola Kirke) qui cherche à s'intégrer. Finalement, Mistress America se rélève une excellente surprise et tient mieux ses promesses que Frances Ha, qui était handicapé par le fait qu'il reposait uniquement sur le personnage incarné par Greta Gerwig. Ici, la trentneraire (Greta Gerwig) est vue à travers le regard quasi-amoureux, mais tout de même lucide, de la jeune étudiante, et ça change beaucoup de choses. Il y a aussi une galerie de personnages secondaires intéressants qui font de cette comédie légère et déjantée une vraie réussite.
Noah Baumbach et Greta Gerwig se réunissent à nouveau, après le lumineux Frances Ha, et nous donnent un film très travaillé, subtil et intelligent sur les relations familiales, et les rêves confrontés à la réalité. Avec deux actrices sublimes et très complémentaires. Brillant !
" Je ne peux que célébrer le couple de Noah Baumbach et Greta Gerwig. Chaque fois qu'ils collaborent font des vraies merveilles. Mistress America devient fascinant en regardant comment le récit évolue d'un style à l'autre, d'un auteur de référence que le film soigne à un autre, avec des résultats de plus en plus surprenant. Les deux savent comment capter la magie du théâtre au style des alternatives new-yorkaises.
Puis, Greta Gerwig, actrice et scénariste, sait parfaitement comment exprimer les frustrations de sa génération et lui donner une touche excellente de naïveté et légèreté. Sauf que quand on croit qu'elle est un de nous... après on se souvient qu'elle est une actrice indépendante de succès, et pas le personnage qu'elle nous raconte. Un talent qui donne envie."
Un film très sympa, un peu un sous Woody Allen, avec l'humour et la névrose de Greta Gerwich, Un film qui vous fait rire, sourire, et, qui finalement, vous donne le moral. Les dialogues sont bien ciselés, les acteurs sont formidables, Nicolette m'a fait beaucoup rire. Manque peut être un grain de folie, reste un peu académique, mais un bon moment à passer!!!
On ne retrouve malheureusement pas la fraicheur de Frances Ha dans cette nouvelle collaboration entre le réalisateur (Baumach) et sa muse d'actrice (Gerwig). Mais les personnages sont attachants et foutraques à souhait, les dialogues savoureux. Bref, on passe un bon moment.
Noah Baumbach n'est pas à son coup d'essai et il filme encore ici un personnage haut en couleur joué par Greta Gerwig, mais cette recette habituellement gagnante est ici freiné par un nombrilisme inédit. En effet, Baumbach fait le pari risqué d'épouser le point de vue d'un autre personnage, lui-même observateur distancié, forcément avec une identité mais relativement effacé, et qui entretient un rapport de fascination/répulsion avec cette Mistress America et son monde. A l'image de cette esthétique teenage movie de clip traité tout à tour au second ou au premier degrés, le film balance par la même bipolarité que son personnage-guide, entre euphorie et dépression, affirmation de soi et effacement, excès puis perte de confiance. Le film sabote ainsi tous ses effets ; particulièrement ses situations comiques qui s'éternisent pour n'en conserver que le malaise sous-jacent, déséquilibrant au passage un rythme bref basé sur la narration. Le point culminant du film, quasiment en temps réel, réussit à accorder tout ces pôles contraires et, au même moment cet emballement le rapproche d'une comédie romantique banale. Comme s'il en prenait conscience, le film se détache alors de l'émotion dans un replis quasi-autistique. L'amertume reprend son règne.
Un film très profond, sorte de Woody Allen en plus actuel et plus fort, avec une actrice principale qualifiable de géniale (je ne trouve pas d'autre mot au soit juste.