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Freakin Geek
252 abonnés
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3,5
Publiée le 16 janvier 2016
A peine cinq mois après la sortie de While We're Young, le réalisateur Noah Baumbach est déjà de retour avec une nouvelle comédie. L'occasion de retrouver sa compagne Greta Gerwig, héroïne de Frances Ha qui avait un beau succès d'estime pour une petite comédie indépendante avec 230 189 spectateurs en France. leur nouvelle collaboration leur permettra t'elle de réitérer ce même succès ?
On peut voir un point commun dans les histoires de While We're Young et Mistress America. Dans les deux films il est question de fascination de personne un peu coincé envers des gens cool qui savent profiter de la vie. La différence est que dans le premier c'était un couple de "vieux" quarantenaires fascinés par un couple d'une vingtaine d'année alors que dans Mistress America c'est la jeune Tracy qui est fascinée par Brooke la trentenaire qui sait profiter de chaque moment de la vie et qui a la tête pleine de rêve au point de donner l'impression qu'elle en tombe même amoureuse.
Si vous étiez déjà tombé sous le charme de Greta Gerwig dans Frances Ha, apprêtez vous à un double coup de foudre ce coup ci. Comment ne pas craquer en effet pour la timidité et le coté un peu nerd de Tracy jouée par Lola Kirke, découverte dans le thriller Gone Girl. Une jeune fille qui ne sait pas trop comment s'intégrer à ses nouveaux camarades et qui rêve d'intégrer le club littéraire. Elle finira par trouver son alter ego masculin mais à force de se poser trop de questions, elle n'osera jamais faire le premier pas.
La tornade Brooke ne pourra pas non plus vous laisser indifférente tant elle semble croquer la vie à pleine dent. Greta Gerwig joue un personnage pas si éloigné de Frances Ha à l'exception qu'ici, elle sait très bien ce qu'elle veut. Créer un restaurant au concept novateur mais peut être a t'elle justement trop la tête dans les étoiles pour pouvoir mener son projet à bien. Une fille impulsive totalement opposée dans le caractère à Tracy mais pourtant une belle amitié va rapidement s'installer. La jeune étudiante est tellement fascinée par sa demi sœur que cela ressemblerait presque à un coup de foudre.
De comédie urbaine, Mistress America devient un tout autre film dans sa seconde partie où Tracy et Brooke vont rendre visite à l'ex de Tracy. Cela commence en road movie puis subitement on a l'impression de basculer dans du théâtre filmé proche du vaudeville avec chassé croisé de personnages et des répliques qui claquent comme des portes lorsqu'ils arrivent à destination. Le rythme du film s'envole et il gagne en plus en humour. Cette seconde partie doit beaucoup aux personnages secondaires avec en tête Heather Lind, ancienne meilleure amie de Brooke, véritable peste sexy que l'on regrettera de voir seulement une petite dizaine de minutes à l'écran.
Pour une fois Noah Baumbach signe une comédie plus légère que d'habitude qui fait vraiment du bien. On passe un très bon moment avec la tornade Greta Gerwig et la sensible Lola Kirke. Mistress America est un long métrage qui donne envie de croire en ses rêves et de s'y attacher pour être sur d'y arriver. Pas encore assez mis en avant par les médias français, le réalisateur Noah Baumbach confirme de films en films tout le bien que l'on pensait de lui. Ne passez pas à coté de ce premier feel good movie de l'année.
Après plusieurs films, « Les Berkman se séparent », « Greenberg » et « While we’re young », Noah Baumbach s’inscrit définitivement comme le successeur de Woody Allen. Tente en tout cas de marcher sur ses pas. Il retrouve Greta Gerwig après le subtil et touchant « Frances Ha » et délivre un « Mistress America » légèrement en dessous de ses précédentes réalisations. Il garde tout de même ce côté doux-amer présent auparavant mais le film tend à perdre un peu de son rythme dans sa dernière partie. Reste un certain charme, avec un brin de déception, quand depuis quelques films Noah Baumbach ne faisait qu’enrichir sa filmographie. Moins généreux, le film (ou le réalisateur ) se regarde peut-être un peu trop cette fois.
On retrouve, comme dans While we’re young, les caractéristiques d’un personnage qui rêve de garder une jeunesse qui s’éloigne peu à peu et refuse de regarder la réalité en face. Si les dialogues font souvent mouche, le film manque pourtant de rythme et Noah Baumbach ne parvient pas à retrouver l’allant de Frances Ha (...). On fait confiance au cinéaste pour redresser la barre dès son prochain long-métrage.
Une nouvelle déception de la part de Noah Baumbach après l'insipide While we're young. Le film n'atteint jamais la puissance scénaristique et comique de Frances Ha, l'histoire étant les 3/4 du film sans grand intérêt, ressemblant à un teen movie raté, seules les 20 dernières minutes relèvent un peu le niveau du film, traçant un portrait touchant de la fantasque Brooke. Toutefois, le film vaut le détour pour ses deux actrices principales, Gretat Gerwig qui arrive à apporter drôlerie et sensibilité à son personnage, et Lola Kirke, de quasi tous les plans.
Je ne sais pas ce que c'est que ce film poussif, qui tente de se faire passer pour le très mauvais Woody, mais c'est vraiment nul. Personnages tous ignobles et ridicules, délire obsessionnel avec la littérature, scénario poussif incohérent surréaliste et inutile, mise en scène tellement nulle que la fin du film se transforme en mauvaise pièce de théâtre. Je mets plus que 0.5 car la fille est vaguement jolie.
Je n'avais pas du tout aimé le précédent film de Noah Baumbach "While We're Young", je ne vais pas dire que celui-ci est marquant, mais au moins il se laisse regarder. Le film est frais, léger et très bien rythmé, on ne s'ennuie pas une seconde devant tant d’énergie. L'histoire est un peu anecdotique, c'est un simple instant de vie qui passe au second plan puisque tout le film repose sur cette énergie communicative et sur Greta Gerwig qui porte totalement le film bien secondée par Lola Kirke.
Le réalisateur-scénariste retrouve sa muse et sa co-scénariste Greta Gerwig. Si Greta Gerwig reste dans un personnage très proche de "Frances Ha" elle est cette fois moins paumée, plus mature tandis que le personnage de la petite soeur permet une sorte de passage de témoin. Noah Baumbach s'inscrit dans la mouvance de Woody Allen avec l'ébullition verbale et citadine, les décors cinégénique de New-York mais avec un humour moins psycho-centré et moins corrosif. Brooke est un ersatz de Bridget Jones, plus tête à claque et moins marrante.
Le thème de ce nouveau film de Noah Baumbach est la famille Tracy est une jeune lycéenne qui arrive à NY. Elle rencontre Brooke la fille du futur mari de sa mère. Tracy va s’inspirer de Brooke pour écrire. Mistress America nous raconte cette jolie rencontre. Mistress America est un film très réaliste, une comédie sociale. Le film est drôle. Les actrices sont parfaites. Un bémol toutefois, Même si le film ne fait que 86 minutes, il souffre un peu de longueur. Greta Gerwig interprète Brooke.Lola Kirke, vue dans le film de David Fincher Gone girl (2014), est Tracy, une jeune femme beaucoup plus renfermée qui s’exprime en écrivant des nouvelles. Mistress America est une bouffée de fraicheur, à la fois original et sensible. quelques longueurs mais rien de grave
Mistress America signe le retour de Noah Baumbach mettant une nouvelle fois en scène Greta Gerwing. Mais cette fois, la soupe ne prend pas. L’actrice pleine de vitalité apporte effectivement une énergie à cette comédie indépendante. Mais le trop plein de bavardages presque théâtraux ne font pas avancer le film, au contraire le film accumule les lenteurs et l’ensemble devient laborieux. De plus, on ne sait si Mistress America est un hommage aux Woody Allen ou tout simplement une tentative de copie. Le film connaît tout de même quelques passages drôles et les actrices tentent comme elles peuvent d’éviter la catastrophe cinématographique. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
C'est une comédie new-yorkaise de plus qui s'avère pas mal dans l'ensemble. C'est amusant, divertissant mais c'est relativement banal aussi. Bref un petit film sympa mais pas indispensable.
Un film simple, loufoque par moments et sans prétention qui n'a pour but que de détendre et de faire rire. Les acteurs sont sympathiques quoique peu profond finalement et le scénario est banal. J'ai eu du mal à me plonger dedans et je n'ai jamais vraiment réussi à accrocher mais je l'ai regardé jusqu'au bout...
À peine six mois après le fade While We’re Young qui marquait un coup d'arrêt dans la filmographie limpide de Baumbach, voici le réalisateur de retour avec sa femme Greta Gerwig pour Mistress America. Les écarts générationnels sont un peu mis de côté et Noah revient donc à ses premiers amours : les questions existentielles, qui prennent une légère tournure allénienne selon les instants. Avec un humour grinçant et un nombre incalculable de dialogues, le film évoque la solitude ainsi que la quête d'identité cherchée par ses personnages hauts en couleurs ! Si le charme et le talent de Greta Gerwig n'est plus à prouver, la véritable surprise vient du côté de Lola Kirke (aperçue dans Gone Girl) qui tient ici un premier rôle marqué par une certaine allégresse et une hardiesse troublante. Dans sa première partie, le film nous fait entrer tout doucement dans son univers, à la découverte de New-York et de ses personnages, mais c'est dans un seconde partie (sorte de huis-clos théâtral décalé) que Mistress America prend du galon. Alors que Frances Ha trouvait son inspiration dans la Nouvelle-Vague française et l'intimité de John Cassavetes, Baumbach semble choisir ici la frivolité d'Edouard Molinaro ou encore le travail sur l'espace que pouvait effectuer Polanski dans son film Carnage. Le réalisateur scrute, joue des ses personnages et de la société qui les entoure par le biais de l'écriture (spoiler: les nouvelles écrites par les protagonistes afin d'entrer dans le club Möbius ) ou de la parole (spoiler: le voyant auquel Brooke rend visite, le pitch présentant le projet du restaurant ). Dressant un lucide portrait de la femme américaine contemporaine tout en proposant un regard amusé sur le sexe masculin, Noah Baumbach réussit le pari de peindre un tableau complet sur une société en mouvance emplie de « lueurs d'espoir pour les simples mortels ». Néanmoins, on regrette que certains dialogues manquent de clarté, risquant parfois de perdre le spectateur en voulant trop en dire ou trop en faire. Certains personnages secondaires, comme celui de la colocataire de Tracy ou l'avocate, semblent inaboutis et laissent entrevoir certaines répliques ou traits de caractère assez prévisibles. On trouve donc dans l'écriture ainsi que dans la mise en scène quelques petites maladresses qui empêchent Mistress America d'obtenir une réelle identité et de s'inscrire comme un film majeur de Baumbach, à la manière de Greenberg ou Frances Ha. Côté Bande-Originale, une musique rétro 80’s-hipster alourdit aussi quelques scènes.
Sans pour autant révolutionner le monde de la comédie indépendante américaine, Mistress America reste un bon petit film réfléchi et drôle. En mettant de côté quelques erreurs, force est de constater que Noah Baumbach réussit quand même à capter le parfum de notre société et à le développer auprès de ses contemporains… le tout en renouant avec un genre qui lui sied à merveille.
Retrouvez cette critique ciné et bien d'autres encore sur notre blog BE FRENCH !
Sorti dans le cadre du Festival du Film de Gand en octobre dernier, « Mistress America » débarque sur les écrans français ce 6 janvier. Loin d’être le film de ce début d’année, il n’en reste pas moins très agréable à regarder.
La mission était d’autant plus difficile que nous avions été fortement déçu par la dernière réalisation de Noah Baumbach. En effet, « While we’re young », était une comédie à l’idée originale... mais mal exploitée. Avec « Mistress America », on se plonge à nouveau dans la thématique de la quête d’identité mais aussi dans celle de la reconnaissance. A la différence près que ce film-ci est plus aboutit que le précédent et insuffle un coup de jeune à la carrière du réalisateur américain. Cependant, nous sommes un peu dubitatifs sur la quantité d’étoiles et d’excellentes critiques dont le long-métrage fait l’objet car bien que léger, drôle et sympathique, il ne marquera pas non plus l’année 2016 d’une pierre blanche, contrairement à ce qu’on veut nous faire croire.
Alors, quels sont les points forts du film ? Sa bonne humeur assurément ! Si vous avez envie d’un film agréable et d’une bonne comédie potache, « Mistress America » fera votre bonheur. Son casting au poil en est grandement responsable. Greta Gerwig (seule grande figure connue de l’équipe) est excellente dans son rôle de Brooke. Barrée, prolifique, amusante, instable et ambitieuse, la trentenaire est véritablement le personnage central de l’histoire, et quel personnage ! La tempérance est incarnée par Tracy (la prometteuse actrice Lola Kirke), jeune étudiante en lettres avide d’expériences, de fun et de reconnaissance littéraire. Et pour compléter ce duo féminin savoureux, nous croiserons la route de Matthew Shear, Jasmine Cephas Jones, Cindy Cheung ou encore Michael Cernus et Heather Ling...
La dynamique du film ne laisse jamais place à l’ennui. Difficile de souffrir de longueurs quand on sait que le « long » métrage ne dure qu’à peine 1h30 me direz-vous mais on l’a déjà vu… Belle bouffée d’énergie et divertissement on ne peut plus correct, « Mistress America » sent bon le « fun » mais n’est pas la pépite annoncée…
Quelle finesse ! A la fois drôle et touchant, toujours sur le fil entre l'émotion et l'humour subtil... attention : chef d'œuvre !!! Le réalisateur parvient à trouver une nouvelle façon de raconter une histoire, avec des personnages surprenants, enchaînant les situations cocasses... Très très très bon film !
Alors Ok, c'est un peu moins bien que "Frances Ha" du même réalisateur mais ça reste sympa à suivre notamment grâce à Greta Gerwig (toujours aussi tordante) sans oublier Lola Kirke (hyper attachante!) dont on entendra très certainement résonner le nom dans les prochaines années. Malheureusement, j'ai justement trouvé que cela ressemblait un peu trop à "Frances Ha". Mais il y a de quoi passer un bon moment malgré tout grâce aux énormités que sort le personnage de Greta Gerwig tout au long du film. Personnage que j'ai trouvé vraiment intéressant dans sa façon de s'inventer une vie trépidante pour masquer cet espèce de malaise dont souffre beaucoup de gens aujourd'hui. Le film est court, bourré d'humour mais aussi très émouvant et surtout fait réfléchir à notre façon d'appréhender la vie et nos relations.