Dans ce film, on suit Mae (Emma Watson), une jeune employée à The Circle. La crainte suprême de cette entreprise est de "gâcher son potentiel"... Ironique, puisque ce film gâche totalement son potentiel : de très bons acteurs, une idée d'histoire qui aurait pu être passionnante... Mais non, le tout se révèle très décevant.
- Des réflexions sont amorcées, mais jamais approfondies. Ironique encore de critiquer la superficialité des réseaux sociaux quand le film reste très superficiel ! Non seulement au niveau des idées, mais aussi des informations qu'on apprend sur the Circle, qui pourraient tout changer mais qui finalement ne servent à rien
"quoi, on implante des puces dans le fémur des bébés? mais c'est horrible, ça va forcément influencer Mae... ... ... ah ben non". "quoi, le meilleur ami d'enfance de Mae est injustement insulté et menacé de mort à cause d'elle, il commence à lui tourner le dos? ça va la chambouler... ... ...ah ben non", etc etc etc
- Il n'y a pas de morale satisfaisante, juste une fin abrupte où l'on se demande ce que voulait dire le réalisateur. Au moment où ça commençait tout juste à devenir intéressant, pouf, générique de fin
parce que bon l'intégration de Mae dans l'entreprise ça aurait pu tenir sur 15min, moi ce que je voulais voir c'était ce qu'il se passait après la petite vengeance de Mae, comment les gens commençaient à remettre en question ou pas The Circle, si finalement ils allaient mettre en place ce système de vote électronique obligatoire, etc.
- Je me suis ennuyée sur certaines scènes qui étaient trop longues inutilement.
- A l'inverse, beaucoup de personnages restent très creux alors qu'on aimerait en savoir plus sur eux ou sur leur relation avec l'héroïne (Ty, Mercer, Annie
on voit qu'elle décroche et qu'elle devient jalouse de Mae, sans vraiment savoir pourquoi, comme si c'était tout simplement plus pratique d'écarter ce personnage -parce qu'une fois qu'elle a permis à Mae d'entre dans l'entreprise, elle n'est plus utile à la trame...
les parents de Mae...).
Quelques points positifs quand même:
- L'ambiance américaine "tout est merveilleux tout le monde est notre ami" hypocrite assez insupportable était très bien dépeinte, ainsi que les moments de malaise quand