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La comédie musicale est un genre difficile, les réussites amériacaine (hors effet de mode) ne sont pas si nombreuses, les Françaises encore moins, mais ici nous somme ne Belgique avec des Flamands et des Wallons. Alors l'idée de départ est plutôt originale, mais ensuite le film échoue à tenir la distance en devenant n'importe quoi. On l'impression que le jeune acteur principal (Arthur Dupont) ne sait pas jouer. La musique est gnangnan, la chorégraphie minimaliste, la seule chose digne d'intérêt reste le charme discret de Amarylis Uitterlinden (en voilà un nom ! ) Et soyons juste la séquence
spoiler:
sur la musique de Plastic Bertrand nous réveille un peu.
Sinon en perçoit les bonnes intentions, mais ça ne saurait suffire.
Sinon en perçoit les bonnes intentions, mais ça ne saurait suffire.
Un ovni dans le monde du cinéma belge traditionnel, Brabançonne est une bouffé d'air frais pour tout un pays. Mention spéciale pour l'excellente prestation des acteurs. A voir !
traversay1
Deux formations belges : une wallonne et une flamande, s’affrontent au grand concours de fanfares européennes. Une comédie 100% belge dopée à l'optimisme et à la musique sur fond de rivalités linguistiques et culturelles. La vie est belge se moque gentiment des différences et accentue ce qui réunit les deux communautés. C'est frais, euphorisant mais pas si angélique que cela malgré une romance qui chahute les parti pris. En grande partie comédie musicale, le film tire parti du naturel de ses comédiens dans un scénario qui se moque des clichés et passe d'un tour de main du flamand au français. Cela vaut largement les meilleures comédies britanniques dans cet hommage candide et riche en auto-dérision. Il est fort dommage que cette Brabançonne (le titre original a hélas été transformé) bon esprit soit restée cantonnée au seul territoire belge aussi longuement.
Christoblog
Aller voir La vie est belge, c'est retrouver le goût de comédies anciennes (celles de Gérard Oury par exemple), qui étaient capables d'apporter le sourire et le rire, sans être niaises ou racolleuses.
D'abord, signalons qu'il faut être complètement cinglé pour monter un projet aussi borderline que celui-ci : faire se croiser l'univers de Christophe Honoré (période Chansons d'amour) et celui de Benoit Poelvoorde !
La vie est belge insère des morceaux chantés dans son intrigue, qui sont exclusivement des tubes belges, flamands ou wallons. Evidemment, on connaît mieux les seconds : Lio, Plastic Bertrand, Adamo. Le résultat est souvent touchant, et toujours charmant. Quand les chansons se doublent d'une petite chorégraphie, on se croit fugitivement chez Demy, aux USA ou même à Bollywood - c'est super gonflé.
Le scénario suit son sentier avec fermeté et une certaine originalité. La fin du film, bien que consensuelle, brille par son efficacité foutraque et joyeusement débridée, à l'image du très beau générique de fin.
Les personnages féminins sont épatants, les personnages masculins sont souvent délicieusement caricaturaux.
La vie est belge provoque alternativement rires complices et petites larmes en coin, avec une efficacité et une bonne humeur communicative.
Plus qu'une curiosité, un super bon moment.
D'abord, signalons qu'il faut être complètement cinglé pour monter un projet aussi borderline que celui-ci : faire se croiser l'univers de Christophe Honoré (période Chansons d'amour) et celui de Benoit Poelvoorde !
La vie est belge insère des morceaux chantés dans son intrigue, qui sont exclusivement des tubes belges, flamands ou wallons. Evidemment, on connaît mieux les seconds : Lio, Plastic Bertrand, Adamo. Le résultat est souvent touchant, et toujours charmant. Quand les chansons se doublent d'une petite chorégraphie, on se croit fugitivement chez Demy, aux USA ou même à Bollywood - c'est super gonflé.
Le scénario suit son sentier avec fermeté et une certaine originalité. La fin du film, bien que consensuelle, brille par son efficacité foutraque et joyeusement débridée, à l'image du très beau générique de fin.
Les personnages féminins sont épatants, les personnages masculins sont souvent délicieusement caricaturaux.
La vie est belge provoque alternativement rires complices et petites larmes en coin, avec une efficacité et une bonne humeur communicative.
Plus qu'une curiosité, un super bon moment.
FaRem
Le film n'a pas été très bien accueilli par la critique pourtant, je l'ai trouvé pas si mal que ça. C'est un film léger qui s'amuse en musique du "conflit" entre flamants et wallons avec au milieu une histoire d'amour. Les musiques sont sympathiques bien que ça ne soit pas le style que j'écoute et elles sont bien mises en scène, j'ai lu que c'était ce qui dérangeait le plus parce que ça ne faisait pas naturel voir ridicule en même temps bien sûr que ça ne l'est pas de voir des gens chanter comme si de rien n'était en plein milieu d'une rue, mais c'est un film musical, c'est normal que ça soit comme ça en plus les acteurs s'en sortent bien même si ce ne sont pas tous de grands chanteurs, mention spéciale pour Amaryllis Uitterlinden qui est convaincante dans les deux domaines. Pour résumer, c'est un film qui fait passer un bon moment à condition d'aimer ce style-là et de rentrer dans le délire.
Jorik V
Heureusement que l’on ressent une bonne humeur communicative et une pléthore de bonnes intentions dans ce long-métrage musical car c’est raté dans les grandes largeurs. Vouloir prôner l’entente wallo-flamande par le biais d’un film est en soi une bonne idée mais le résultat laisse malheureusement fortement à désirer. L’histoire de ces deux fanfares plus ou moins forcées à cohabiter pour un concours européen n’a rien d’extraordinaire et le fait de calquer une amourette qui suit la trame de Roméo et Juliette sur l’intrigue encore moins.
La comédie musicale est l’un des genres les plus risqués au cinéma et il faut bien avouer que seuls nos cousins américains savent y faire. Ici la mayonnaise ne prend jamais et voir ces acteurs chanter des standards de la chanson au beau milieu des dialogues frise plus souvent le ridicule que l’enthousiasme général. Ajoutons à cela la langue flamande qui se prête mal à l’exercice, des numéros chantés peu engageants et des scènes de danse qui fleurent bon l’amateurisme et vous obtiendrez un aperçu du piètre résultat.
De plus, «La vie est belge » manque singulièrement de moyens et cela se ressent dans tout l’aspect visuel du film, des lieux de tournage aux costumes, tout fait cheap. Le metteur en scène ne réussit jamais à rendre son film esthétiquement à la hauteur. Se voulant dans la même veine que « Les Virtuoses », sans l’aspect social remplacé par un sentimentalisme niaiseux, ce mélange de feel-good movie et de film de compétition coche toutes les cases du naufrage artistique et du comique involontaire. Si durant la première demi-heure, l’indulgence est de mise, sur une heure et demie c’est beaucoup plus compliqué et on hésite entre compassion et renoncement.
Peut-être qu’il y a deux ou trois décennies, à une époque où la naïveté faisait encore les beaux jours des comédies musicales d’antan, le long-métrage serait juste passé inaperçu. Aujourd’hui, il nous semble désuet et proche du navet. Mais quelques jolis moments sporadiquement éparpillés sur la durée du film nous obligent à tempérer notre jugement. Ce n’est pas non plus une purge et l’idée de départ est foncièrement bonne. On laissera wallons et flamands le soin d’en juger par eux-mêmes et de se garder ce film rien que pour eux !
La comédie musicale est l’un des genres les plus risqués au cinéma et il faut bien avouer que seuls nos cousins américains savent y faire. Ici la mayonnaise ne prend jamais et voir ces acteurs chanter des standards de la chanson au beau milieu des dialogues frise plus souvent le ridicule que l’enthousiasme général. Ajoutons à cela la langue flamande qui se prête mal à l’exercice, des numéros chantés peu engageants et des scènes de danse qui fleurent bon l’amateurisme et vous obtiendrez un aperçu du piètre résultat.
De plus, «La vie est belge » manque singulièrement de moyens et cela se ressent dans tout l’aspect visuel du film, des lieux de tournage aux costumes, tout fait cheap. Le metteur en scène ne réussit jamais à rendre son film esthétiquement à la hauteur. Se voulant dans la même veine que « Les Virtuoses », sans l’aspect social remplacé par un sentimentalisme niaiseux, ce mélange de feel-good movie et de film de compétition coche toutes les cases du naufrage artistique et du comique involontaire. Si durant la première demi-heure, l’indulgence est de mise, sur une heure et demie c’est beaucoup plus compliqué et on hésite entre compassion et renoncement.
Peut-être qu’il y a deux ou trois décennies, à une époque où la naïveté faisait encore les beaux jours des comédies musicales d’antan, le long-métrage serait juste passé inaperçu. Aujourd’hui, il nous semble désuet et proche du navet. Mais quelques jolis moments sporadiquement éparpillés sur la durée du film nous obligent à tempérer notre jugement. Ce n’est pas non plus une purge et l’idée de départ est foncièrement bonne. On laissera wallons et flamands le soin d’en juger par eux-mêmes et de se garder ce film rien que pour eux !
comme souvent le cinéma Belge nous offre des films improbables, des films véritables petits ovnis.
celui là en fait parti. l'histoire de deux fanfares rivales une flamande une wallonne et
la trahison d'un flamand qui va chez l'ennemi.
parsemé de chansons en tout genre flamandes wallonnes françaises de musique
de chorégraphies on se rend compte vraiment que la musique est universelle.
flamboyant.
celui là en fait parti. l'histoire de deux fanfares rivales une flamande une wallonne et
la trahison d'un flamand qui va chez l'ennemi.
parsemé de chansons en tout genre flamandes wallonnes françaises de musique
de chorégraphies on se rend compte vraiment que la musique est universelle.
flamboyant.
velocio
C'est avec beaucoup de courage que le réalisateur belge flamand Vincent Bal s'est lancé dans la réalisation de "La vie est belge", tout à la fois comédie musicale, conte et plaidoyer pour le vivre ensemble entre flamands et wallons. Beaucoup de courage car les embuches potentielles étaient nombreuses. Prétendre qu'il les a toutes évitées serait mentir mais le film arrive in fine à obtenir l'adhésion du public et on se plait à rêver d'une Belgique qui verrait flamands et belges jouer sans arrières pensées la même partition.
Yves G.
Deux fanfares, l’une wallonne, l’autre flamande, sont sélectionnées pour représenter la Belgique à la finale européenne. Uniront-elles leur force ou s’affronteront-elles dans un combat stérile ?
Vous pensez connaître d’avance la réponse à cette question ? Vous vous trompez. La moindre des qualités de « La Vie est belge » (jolie traduction du titre originel « Brabançonne » qui n’aurait en effet pas été immédiatement compris d’un public français) n’est pas de sortir du chemin tout tracé qu’annonçait ce scénario prévisible. À cause du décès du soliste flamand, à cause des rêves de gloire du soliste wallon, l’histoire de ces deux fanfares avance sans un temps mort vers une conclusion aussi joyeuse qu’inattendue. Et elle le fait, sous la forme réjouissante de la comédie musicale, soutenant la gageure d’agrémenter le film de jolies chansons sans ralentir l’action. Rajoutez à cela le second rôle de Erika Sainte, une jolie espoir belge revue depuis dans « Baron noir » et vous comprendrez que ma joie a été totale.
Dans les festivals européens du cinéma organisés aux quatre coins du monde, chaque pays d’Europe a son film fétiche, censé donner de lui l’image la plus positive. Ce fut longtemps « Amélie Poulain » pour la France, « Good Bye Lenin! » ou « La Vie des autres » pour l’Allemagne, « La Grande Bellezza » pour l’Italie. Si j’étais ambassadeur de Belgique je proposerais sans hésiter « La Vie est belge ».
Vous pensez connaître d’avance la réponse à cette question ? Vous vous trompez. La moindre des qualités de « La Vie est belge » (jolie traduction du titre originel « Brabançonne » qui n’aurait en effet pas été immédiatement compris d’un public français) n’est pas de sortir du chemin tout tracé qu’annonçait ce scénario prévisible. À cause du décès du soliste flamand, à cause des rêves de gloire du soliste wallon, l’histoire de ces deux fanfares avance sans un temps mort vers une conclusion aussi joyeuse qu’inattendue. Et elle le fait, sous la forme réjouissante de la comédie musicale, soutenant la gageure d’agrémenter le film de jolies chansons sans ralentir l’action. Rajoutez à cela le second rôle de Erika Sainte, une jolie espoir belge revue depuis dans « Baron noir » et vous comprendrez que ma joie a été totale.
Dans les festivals européens du cinéma organisés aux quatre coins du monde, chaque pays d’Europe a son film fétiche, censé donner de lui l’image la plus positive. Ce fut longtemps « Amélie Poulain » pour la France, « Good Bye Lenin! » ou « La Vie des autres » pour l’Allemagne, « La Grande Bellezza » pour l’Italie. Si j’étais ambassadeur de Belgique je proposerais sans hésiter « La Vie est belge ».
Cette petite comédie romantique/musicale arrive comme un ovni dans le cinéma actuel, plein de charme, de fraîcheur, et d'humour. L'histoire : deux fanfares belges, l'une flamande et l'autre wallonne, se trouvent ex aequo dans un concours et se préparent pour la finale internationale. Le trompettiste vedette wallon, beau gosse un tantinet égocentrique, se laisse débaucher par les flamands afin de remplacer leur trompettiste brusquement décédé, et au passage tourne la tête de toutes les filles dans leur village. C'est le ressort comique de conflits et de quiproquos où les communautés flamandes et wallonnes s'échangent des réflexions désobligeantes, des bêtises, et des vacheries en jouant sur les stéréotypes de l'une l'autre. Evidemment tout finit bien, mais d'une manière imprévue. Détail intéressant : les personnages parlent et chantent dans leurs langues respectives, se comprenant plus ou moins, alors que nous recourons au sous-titres. Que peut-on reprocher au film? Parfois quelques baisses de rythme, parfois un message politique trop affiché, mais c'est rien. Ne ratez pas ce petit bijoux.
Un film inattendu. Une comédie musicale à la Belge, mélange de Grease et Glee, avec d'anciens et récents grands standards. Le tout porté par des comédiens au top, dinamique. L'histoire assez simple de deux fanfares rivales dont leurs différents finiront par être une force. Un film frais, dynamisant et rafraîchissant à voir de toute urgence.
Un film à voir absolument !
Un film très original, avec des petits morceaux chantés mais pas trop, plein de dynamisme et joyeux .
Les acteurs sont formidables et le mélange de flamands et de wallons donne une touche singulière à ce film.
J'ai adoré
Un film très original, avec des petits morceaux chantés mais pas trop, plein de dynamisme et joyeux .
Les acteurs sont formidables et le mélange de flamands et de wallons donne une touche singulière à ce film.
J'ai adoré
Cela fait longtemps que j'attendais un film comme ça. Une super musique, du jazz joyeux, une caricature des rapports wallons-flamands.
C'est le genre de film dans ton a besoin actuellement (plutôt que de voir des thriller anxiogènes ou des films de guerre à tout-va).
Merci aux acteurs et au réalisateur pour ce chouette moment en famille.
C'est le genre de film dans ton a besoin actuellement (plutôt que de voir des thriller anxiogènes ou des films de guerre à tout-va).
Merci aux acteurs et au réalisateur pour ce chouette moment en famille.
La vie est belge - c'est une romance musicale, c'est-à-dire un film où ils chantent beaucoup et notamment des variétés belges francophones comme néerlandophones. C'est un film amusant et avec du cœur. À recommander à tous ceux qui aiment la musique et la Belgique !
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