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    Benito G
    Benito G

    677 abonnés 3 162 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 janvier 2016
    Si le film possède de toute évidence une étonnante idée de départ (le corps de l'ex d'un vieil homme marié est retrouvé dans la glace, plusieurs décennie après sa disparition tragique), le développement est d'une grande raideur, la réalisation elle-même très "ankylosée", les plans longs et les scènes interminables... La métaphore de ce passé qui est à même de ressurgir lorsqu'on l'attend le moins, quand on le croyait bel et bien enterré, était un magnifique point de départ, comme je l'ai dis plus haut. Mais le film se construit autour de ses personnages, mais nous parait faire plutôt du surplace, prenant le temps de décrire la vie quotidienne, d'un couple de retraité sans enfant, vie bouleversée par un secret qui ne prendra forme qu'au bout d'une bonne heure de film. Il y avait donc de quoi faire même si quelques points auraient rappeler certains téléfilms. Bref, le potentiel est là et la base de l'idée également mais cela ne va pas assez en profondeur et au lieu de chercher un peu de mystère, de piquant.... Non malheureusement, ennuyeux à force de s'étirer inutilement : même si on ne demandait pas un thriller, et c'est un drame intimiste, on espérait plus de profondeur, voir un éclat qui surprendrait le public. Quant au message peu ragoûtant qui nous pousse à croire que le passé nous poursuivra toute notre vie jusqu'à la briser : it's not my cup of tea, même si les deux acteurs y croient vraiment très fort. C'est peut être un peu "too much". Dommage, décevant pour ma part ou alors en faire un format court de 20min^^xd, et encore.
    vincenzobino
    vincenzobino

    119 abonnés 390 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2016
    Belle illustration d'une vie de couple avec ses joies et ses peines.
    Kate et Geoff sont mariés depuis un très grand nombre d'années: on peut croire sans les connaître qu'aucun événement particulier ne pourrait mettre a mal cette liaison. C'était sans compter une lettre reçue par Geoff lui apprenant qu'une femme portée disparue depuis 50 ans... dans un glacier alpin en Suisse venait d'être retrouvée. Et cette information va mettre au grand jour les véritables sentiments de chaque conjoint l'un pour l'autre.
    Crises de couples après des décennies d'union: l'évoquer était prendre un gros risque car pouvant être perçu comme banal. Mais notre duo parvient a nous transmettre les véritables ressentis par des regards contagieux et au fur et a mesure que de nouveaux éléments sont révélés, l'on se dit que cette célébration ne se déroulera jamais et que surtout toutes ces années n'avaient jamais existes.
    Charlotte Rampling est fabuleuse: déjà dans la saison 2 de Broadchurch, elle nous transmettait par le regard le feeling de son personnage de la série apprenant qu'elle était atteint d'un mal incurable. Et ici, il en est de même (le mal n'étant pas aussi mortel mais tout autant destructeur) et une séquence avec piano en est la parfaite illustration. Tom Courtney est d'une crédibilité irréprochable et le prix conjoint a Venise (mérité ou pas) est assez logique.
    Ce voyage a Norfolk est en plus magnifique visuellement parlant par des instants ou la nature tente d'apaiser l'atmosphère. Mais le dernier plan fait office de verdict implacable.
    A recommander...
    FaRem
    FaRem

    8 770 abonnés 9 626 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 janvier 2016
    La découverte du corps de l'ancienne petite-amie de Geoff va chambouler sa vie de couple et le regard que sa femme porte sur lui. Andrew Haigh nous fait vivre ces changements dans des instants de vie durant la semaine qui précède leur fête d'anniversaire. Le film est bel et bien un drame, car même s'il est question d'une disparition et d'un décès, il n'y a pas d'enquête ou quoi que ce soit, on ne voit que l'impact que cette lointaine découverte a sur la vie de ces deux personnes. Le film est très bien interprété d'ailleurs Charlotte Rampling et Tom Courtenay ont été récompensés à juste titre lors de divers festivals, mais l'histoire ne m'a pas emballé. Je trouve que ça manque vraiment d'enjeux, il n'y a pas de but, c'est simplement des instants de vie qui manquent un peu de rythme et d'émotion. C'est très redondant, et même si les acteurs sont bons, j'ai fini par m'ennuyer.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 janvier 2016
    Un film d'une rare beauté, délicat et subtil. Les acteurs sont exceptionnels avec un jeu tout en finesse. On n'en sort pas indifférents.
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    137 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 février 2016
    Kate est une dame, une vieille dame. Le jour laissant pointer le bout de son nez, elle apprécie aller promener son chien Max sous le regard chaleureux de la brise matinale. C’est maintenant devenu une habitude, voire une obligation. De son mari, Geoff, on ne sait pas grand chose de ce qu’il apprécie ou non faire. Il y a comme un rideau de fer entre ce couple et nous, spectateurs, un gouffre déstabilisant qui prendrait bien assez souvent un maximum de place dans une narration peu intense et rarement convaincante. Et pourtant, on s’attache sans s’y attendre à des personnages, mais d’abord à des acteurs et aux caractères qu’ils laissent dépeindre sur leurs comportements et sur leurs visages. « Forty-five years » nous plaque aussi bien la cruauté d’un regard que sa plus doucereuse tendresse. Ce sont d’abord des retrouvailles. Grâce à une simple lettre, Geoff reprend connaissance de sentiments depuis longtemps perdus à travers des mots durs de souvenirs épars, et pourtant tellement proches… Et ce à une semaine d’un anniversaire de mariage aussi bien attendu qu’exécré. Commence alors une aventure sur une poignée de jours, accompagnés par ses indications de temps qu’on avait eu la possibilité d’observer dans le dernier Shyamalan. Mais il n’est sûrement pas la peine de préciser qu’il ne bénéficie pas de sa qualité rythmique ou de son suspense revigorant, et surtout de ses personnages plongés dans la plus belle des folies qui est celle humaine, si bien ancrés dans ces derniers. Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas, une sorte de cassure qui provoque un ennui palpable chez le spectateur, et en même temps celui-ci reste car il sent que le don de temps qu’il offre à cette oeuvre est pour la bonne cause, qu’un détail technique, de mise en scène, de son, d’image, métaphorique ou quoi que ce soit d’un minimum viable va tout à coup surgir de l’écran et l’étriper dans un bain de sang et d’émotion galvanisant et surtout… Déchirant est de constater que le dernier plan aurait dû être comme l’oeuvre dans son intégralité, même si il aurait fallut tomber parfois dans de la mauvaise caricature. Même si il y a de quoi se demander si c’est possible avec de tels acteurs, au final. Le mélange entre calme campagnard et conflit de couple ne fonctionnant pas, on se met à rêvasser à ce qu’une certaine ambiance intervienne, pas forcément une affaire de vol brutal, d’arrivée en sursaut de personnages violents ou même de meurtre (bien que Haigh, le réalisateur, soit parvenu à produire une certaine intrigue de qualité par rapport à ,si oui ou non, le personnage qu’interprète Courtenay se révèle être un assassin). Mais ce qu’il y a entre les parenthèses ne prend jamais beaucoup de place, donc à côté de ça on a droit à une quantité de séquences abusivement répétitives, dont vous pouvez trouver presque toute l’intégralité dans la bande-annonce du film en question. Ou cette impression que l’auteur s’est endormi durant les une heure et demi de tournage pour se réveiller lors des cinq dernières minutes, et nous frapper à coup de médaille le visage avec ce regard final d’une Rampling en larmes… Qui ne mérite pas une nomination aux Oscars pour autant, mais peu importe, ça reste une excellente actrice et elle n’a aucunement besoin de récompenses pour le prouver. Dommage que la dernière oeuvre dans laquelle elle joue est plate, sans vie, avec une musique au diapason embêtante, rasoir, et puis une idée de base sans ambition, qui se prolonge et se prolonge sans cesse avec une suite d’idées écrites à la hâte. Enfin, ce n’est qu’une impression.
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