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    45 ans
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    95 critiques spectateurs

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    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 février 2016
    De nos jours, Kate et Geoff s'apprêtent à fêter leur 45e anniversaire de mariage. Quand Geoff reçoit une lettre lui apprenant que le corps de son premier amour disparue en 1962 a été retrouvé, l'harmonie du couple bascule.
    Ici pas d'intrigue. Le film repose uniquement sur la fragilisation de ce couple, dont l'un est bouleversé par la réapparition de ce premier amour, l'autre blessée par la découverte de cette liaison secrète qui aurait pu être plus importante et plus forte que ces 45 ans qu'ils vont fêter. Tout repose sur le jeu de Tom Courtenay et Charlotte Rampling, parfaite dans la montée progressive de la jalousie et du désamour.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 386 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2016
    Charlotte Rampling est l’une des rares actrices à accepter d’être filmer sans artifice et en gros plan. Il était donc évident de la nommer, pour la première fois, aux Oscars dans la catégorie meilleure actrice pour ce rôle dont le visage à toute son importance. 45 ans c’est l’histoire de ce couple qui s’aime depuis près d’un demi-siècle. Un passé refait cependant surface. Celui-ci sera-t-il plus fort que toutes ces années à partager le même lit. Le film est teinté de mélancolie. Chaque seconde nous plonge dans le quotidien normal d’un couple de sexagénaire. Routinier et organisé, la vie de ces deux êtres profite de leurs dernières années. Ils vont même jusqu’à préparer leurs noces de vermeil, pour se conforter une nouvelle fois dans leur choix de s’être liés l’un à l’autre pour la vie. Le tempérament calme de la mise en scène est donc logique et pourrait parfois en décourager certains, mais 45 ans est une œuvre d’espoir avant tout et qui prouve qu’après tant d’années passées ensemble, il est toujours possible de douter et de se remettre en questions.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    saxoman
    saxoman

    16 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 février 2016
    Au début du film, Kate croise un jeune voisin, ou un ancien élève. Elle a encore l'oeil malicieux et rieur. Mais lorsque son mari Geoff reçoit cette lettre de Suisse, ce regard pénétrant de Charlotte Rampling, un regard unique au cinéma, va changer, progressivement, nous emmenant dans un trouble dont on se demande jusqu'où cela va aller. Charlotte Rampling est d'une expressivité bouleversante. C'est là un de ses plus grand rôle. D'ailleurs le film s'achève, le générique défile, très dénudé, juste des noms qui fuient, et beaucoup de spectateurs restent dans leur fauteuil, comme en introspection. C'est rare...
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 645 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 février 2016
    Il suffit d'un adjectif possessif, lorsque Geoff (Tom Courtenay) dit "ma Katya" en parlant de sa défunte compagne, pour jeter un trouble puissant et rompre l'équilibre de 45 ans de mariage avec Kate (Charlotte Rampling). Ce film est d'une minutie terrible. Passé l'introduction avec la réception de la lettre et les premiers commentaires de Geoff, chaque détail - parole ou geste - vient participer, avec une grande justesse, d'un dérèglement progressif du quotidien, d'un effritement douloureux des certitudes, de la confiance, en l'autre, en soi. Kate ne reconnaît plus son mari ou s'aperçoit qu'elle ne le connaît pas. Pire, elle ne connaît pas ce qu'elle représente réellement à ses yeux. La petite blessure initiale, à l'évocation d'un autre amour, devient, à force de doute sur le fait de n'avoir été qu'un substitut amoureux (jusque dans les prénoms, Kate remplaçant Katya), une déchirure béante, dans laquelle s'engouffre un mélange de jalousie et d'accablement. Souffrance sourde jusqu'à l'étouffement. Écartèlement entre un moi intime qui vacille et un moi social qui cherche à préserver les apparences. Le scénario pourrait se résumer à la relecture d'une vie à la lumière d'un événement passé, longtemps enfoui, qui, en rejaillissant, modifie toute perception, toute compréhension. Illusions et désillusions face au château de cartes d'une vie qui s'écroule. Et à la clé, une nouvelle donne, une nouvelle interaction de couple, fondée sur un insupportable jeu de faux-semblants, capté avec une lucidité cruelle dans les dernières scènes du film. À l'image de ce dénouement magnifique, qui laisse une trace infiniment amère, toute l'écriture du film et sa mise en scène témoignent d'une belle maturité, intelligente et sensible, dans l'approche d'un couple et de ses mystères. Peu connu, Andrew Haigh signe un film subtil et fort, dense et complexe sous des dehors simples et épurés, qui doit évidemment beaucoup aux deux interprètes principaux : Tom Courtenay, dans un registre opaque, fragile, imprévisible ; Charlotte Rampling, d'une finesse et d'une expressivité bouleversantes en termes de dévastation intérieure.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    68 abonnés 779 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2016
    Andrew Haigh n’a que quarante-trois ans, mais il a su saisir avec subtilité les équilibres - solides parce éprouvés dans la durée et pourtant pas dénués de failles- qui sont l’essence de la relation d’un couple après 40 ans de fréquentation quotidienne.
    L’ambiance du film est so british, la campagne apaisante, le chien fidèle, les relations sociales auxquelles on s’adonne par tradition, mais pesantes à supporter à cause des caractères qui se ramollissent ou s’aigrissent au fil des années.
    Charlotte Rampling (Kate) inonde l’écran d’émotions à peine verbalisées mais que cela bouillonne à l’intérieur ! Lui aussi, Tom Courtenay nous propose un mari vieillissant, mal fagoté et sans attrait. Et pourtant un tsunami va s’abattre sur lui, plus puissant que l’attaque cardiaque il a réchappé quelques années auparavant. Ils n’ont pas d’enfant. Pourquoi, on ne le saura pas, décision commune ou impossibilité. Kate jeune a été séduite par la passion dégagée par cet homme. Aujourd’hui, ils cohabitent sereinement.
    De nombreux spectateurs n’y verront aucune action ni rebondissement, après le coup de massue initial de la découverte de cette ancienne petite amie de Geoff, sortie à l’impromptu de 50 ans de congélation sous un glacier alpin. Une passion précédente éteinte brutalement se réveille. Elle n’a pas vieillie et ne s’est pas usée au fil des années.
    La délicatesse de la mise en scène Haigh séduira en majorité les spectateurs plus âgés que lui, et pas blasés sur l’impossibilité de communiquer après plusieurs décennies. Bref, un film à recommander au plus de 45 ans !
    Ah ! C’est toujours surprenant comment les anglais sont capables de produire des innovations artistiques décoiffantes dans une société assise sur des traditions séculaires. Ou de refuser le jeunisme à tout prix pour parler avec tact de la vieillesse, ou de la maladie comme dans Song for Marion de Paul Williams. Merci Madame Rampling.
    février 2016
    mem94mem
    mem94mem

    118 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2016
    L'intérêt du film réside surtout dans l'interprétation des deux principaux protagonistes. Charlotte Rampling est d'un naturel stupéfiant. Le scénario est assez réduit et n'est pas vraiment excitant, il joue subreptivement sur l'énervement de la déception amoureuse. Le film est assez académique et manque d'ampleur. "Week-end" était nettement supérieur.
    Cinemaniakmontreal
    Cinemaniakmontreal

    20 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2016
    Plus imparfait que Weekend, Andrew Haigh nous offre tout de même un film honnête avec 45 ans. ♥♥♥

    L’amour ; sujet inépuisable d’inspiration pour les cinéastes, les écrivains, les peintres ou les sculpteurs depuis des millénaires. Pourtant, nombreux sont ceux qui réussissent encore à l’approcher, que ce soit via la comédie ou le drame, avec un angle très personnel et une touche bien originale. Andrew Haigh est définitivement l’un de ceux là. Avec Weekend en 2011, il nous avait offert un film remarquable présentant simplement la fin de semaine d’un couple gay . Cette année, il revient à la charge avec 45 ans, déjà auréolé d’une belle réputation, dans lequel Charlotte Rampling et Tom Courtenay se donnent la réplique.

    On y suit ainsi la vie de Kate et Geoff, un couple marié depuis 45 ans, à la veille de célébrer leur anniversaire de mariage. Alors que les préparatifs vont bon train, Geoff reçoit une lettre étonnante venant du gouvernement suisse; le corps de son ancienne copine a été retrouvé parfaitement conservé dans la glace 50 ans après qu’elle eut glissé dans une crevasse lors d’un séjour dans la région. Cette nouvelle étonnante viendra bouleverser les fondements même de leur mariage et de leur amour.

    45years

    La prémisse amenée est définitivement intéressante; les questions posées par Haigh et ses personnages sont universelles et font mouches. Tous se sont déjà demandés ce qui serait arrivé si une relation amoureuse passée ne s’était pas terminée. Dans le cas d’un décès, ces questionnements sont décuplés chez Geoff étant donné le caractère inéluctable de la situation et Haigh nous l’étale très bien dans 45 Ans. Il nous fait ainsi pénétrer doucement et intelligemment dans les tiraillements intérieurs du couple en nous montrant l’impact de cette découverte. Alternant entre un couple uni et heureux (parfois en forçant un peu trop l’attendrissement) et des situations plus malaisantes qui évoquent les souvenirs d’un amour passé (situations auxquels tous peuvent se rattacher), Haigh dose bien son propos et sa mise en scène.

    L’Angleterre grise, froide, pluvieuse, est le décor idéal pour les amours perdus et fait réfléchir sur les sacrifices constants du couple et sa fragilité éternelle, même après 45 ans. Le film n’amène pas de réponse toute faite, et reste même un peu trop en suspend dans son dernier segment en mettant fin un peu abruptement à nos propres questionnements. Même si les dialogues et les réflexions que le film amène sont indubitablement pertinents, la mise en situation de la complicité du couple manque de naturelle et parait souvent trop forcée. Malgré cela, sans atteindre le niveau de Weekend, Andrew Haigh parvient à poursuivre sa recherche thématique honnêtement avec un film somme toute juste, très bien joué et photographié.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    191 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2016
    Un film relatant une semaine dans la vie d'un couple de septuagénaires, cela fait du bien, ça change. D'autant plus que l'histoire est déroutante. A la veille de fêter ses 45 ans de mariage, une femme découvre une partie du passé de son mari avant leur rencontre, changeant le regard qu'elle lui porte petit à petit. Ce qui est fabuleux dans ce film, ce sont tous les non-dits. Après 45 ans de vie commune, de hauts et de bas, de choix pris en ensemble, certains secrets persistent, restent enfouis, et lorsqu'ils resurgissent, les mots ne viennent pas, les attitudes changent et la confiance disparait. Le film nous fait bien comprendre que ne l'on ne connait jamais réellement quelqu'un à 100% et la manière dont la thématique est amenée, est très habille et judicieuse. La réalisation est sobre et laisse la place au duo d'acteurs de s'exprimer librement. Charlotte Rampling et Tom Courtenay sont très bons et émouvants. Un beau film qui pose beaucoup de questions sur la confiance que l'on porte au fil des années à un être aimé.
    Jmartine
    Jmartine

    168 abonnés 677 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2016
    Un beau film sur le couple et ses éternels doutes, servi par deux magnifiques acteurs dont l’interprétation leur a valu à tous les deux, l’Ours d’argent à la dernière Berlinade… Kate et Geoff Mercer vivent une tranquille vie de retraités dans la campagne anglaise, apparemment ils n’ont pas eu d’enfants mais un chien…ils s’apprêtent à organiser une grande fête pour leur quarante-cinquième anniversaire de mariage. A quelques jours de la fête, Geoff reçoit une nouvelle incroyable, le corps de Katya, son premier grand amour, disparue il y a cinquante ans dans une crevasse des Alpes lors d’une randonnée, vient d’être retrouvée soit disant dans un état de conservation surprenant…ce fantôme sorti des glaces va s’insinuer entre Kate et Geoff et bouleverser le bel équilibre qu’ils ont maintenu jusqu’alors…Geoff qui doit avoir dans les quatre vingt ans, a été victime d’un accident cardiaque il y a cinq ans, il est tassé, un peu absent, Kate est moins âgée et a conservé toute sa vivacité…dans les quelques jours qui précédent la fête, Geoff semble retrouver du tonus à mesure qu’il se rappelle l’homme qu’il était dans ces années soixante où il parcourait les Alpes avec Katya…Kate se laisse envahir doucement par la jalousie….Kate se croyait l’élue, elle se voit maintenant comme la doublure…Finalement Geoff et Kate s’en remettront et cette semaine de doute leur permet un nouveau départ… tout cela est filmé avec beaucoup de sensibilité et de pudeur, le jeu des acteurs est tout aussi sobre que la réalisation. Tout se joue sur des nuances, un silence, une voix tremblante… Charlotte Rampling et Tom Courtenay sont formidables de justesse, et le troisième âge n’est pas nécessairement condamné à la résignation et peut se révéler plein d’ardeur et de passion… Je me demande quand même comment ce film très générationnel peut être reçu par un public non senior ?…
    Fritz L
    Fritz L

    187 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2016
    Si le cœur a ses raisons que la raison ignore, selon Pascal, pour le film d’Andrew Haigh la raison vient ravager le cœur. Celui de Kate qui va découvrir que même après 45 ans de mariage, le jardin secret de son époux est loin d’être en jachère… et s’en trouve ébranlée… bouleversée !

    Ce film, sur le temps qui passe et les remises en question au sein du couple ou de soi, est construit le plus simplement possible. Les scènes s’égrènent sur quelques jours, une sorte de livre d’heures où immisce petit à petit, le doute, la déception, le regret. Quelques jours jusqu’à cette fameuse fête d’anniversaire de mariage de Kate et Geoff, qu’ils organisent plus par convention que réelle envie. La répétition des actions (levers, balades, repas, dîners…) marque l’habitude du temps passé, installé, mais elle est de plus en plus dérangée, au fur et à mesure que la date approche et que Kate avance dans ses investigations. Haigh ne choisit pas la facilité d’une voix of pour exprimer les ressentis, juste il ajoute ça et là, un détail, un comportement, un geste qui viennent pulvériser ce qui fut, on le sent, la trop sage harmonie de ce couple. Cette structuration simple, et le fort pouvoir du non dit (Kate le reconnaît elle-même) noyé dans le flot de la banalité, font penser à l’écriture d’un Harold Pinter, avec ce même niveau d’excellence et surtout d’exigence ! Le film en est d’ailleurs impressionnant !

    Formellement également « 45 years » surprend et séduit. Entre le décor rassurant en apparence de la maison où se joue ce huis clos terrible, et les bouffées d’oxygène que sont les sorties en ville, près du canal ou en campagne, c’est toute une scénographie implacable qui est mise en place. Le silence ici, loin de représenter l’apaisement devient étouffant, perturbant quand il est interrompu par un carillon feng shui, une sonnerie de téléphone ou l’enclenchement d’un appareil à diapos... La musique (rare) quant à elle ne joue que son rôle de rappel à la vie d’avant (le morceau du bal de mariage, le prélude de Bach pour revenir aux choses simples que l’on ne fait plus…). Cette désagrégation des convictions passe aussi par l’image, telle la scène où Kate apparaît derrière sa vitre, pâle reflet d’une vie de plus en plus fantomatique, ou encore cette lumière presque tamisée qui couvre leur vie. Andrew Haigh sait jouer de sa caméra en privilégiant des plans ascétiques impeccablement placés.

    Mais bien évidemment, toute cette maitrise technique, serait bien vaine sans l’incroyable présence de Charlotte Rampling. Elle combine sur ce rôle toutes ses prestations antérieures, son vécu d’actrice et de femme, pour donner à Kate ce charisme, cette beauté assassine, cette affliction. Elle fait nôtres, sa douleur, son amertume, sa désillusion… elle est profondément attendrissante et merveilleuse et tient là le rôle de sa vie. Face à elle, Tom Courtenay, dans un rôle plus qu’ingrat impressionne également ! Pas étonnant que les deux furent distingués à Berlin ! Et l’on croise les doigts pour que les Oscars en fassent de même en couronnant la comédienne, car à cœur et à raisons, elle surpasse de loin toutes las autres concurrentes !
    saurar
    saurar

    13 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 février 2016
    Excellente interprétation de Charlotte Rampling qui porte l'essentiel du film. Le scénario basé, plus sur un souvenir nostalgique que sur la vieillesse, se déroule avec lenteur, sans intrigue réelle et sans vrai puissance émotionnelle. On est à la limite de l'ennui. Heureusement Charlotte Rampling éclaire le film par son talent, mais cela n'est pas suffisant pour passer une bonne soirée.
    islander29
    islander29

    875 abonnés 2 371 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2016
    Ce film aurait pu s'appeler : une leçon d'amour....Avec une mise en scène subtile, le réalisateur réussi l'exploit de parler d'une passion, et au fond c'est parfois ce qui est dur, rester ensemble quand on se connait et que l'on vieillit...
    C'est un petit bijou qui mêle une photographie délicate, une bonne idée du film est d'oser les paysages, et d'avoir évité un huit clos lugubre dont se fait une spécialité le réalisateur autrichien Haneke....
    L'idée du film est la résistance au temps, sur un script très simple (on apprend qu'une ancienne amoureuse disparue a été identifiée, du moins le corps)....
    Les dialogues sont simples et vrais, l'émotion est sans excès, parfois une musique sert de fond sonore subtilement, bref on y croit, mais on ne se fait pas d'illusions inutiles.....
    Le film n'en fait pas trop, il est simple et ne donne aucune leçon, les acteurs Charlotte Rampling et Tom Courtenay, pose avec art et crédibilité les scènes du quotidien.....
    Comme l'a dit un internaute c''est un film qui regarde le passé du haut de ses 70 ans , il s'adresse donc à un public d'expérience qui saura se reconnaitre dans ce couple, mais aussi à tous les cinéphiles amateur d'une émotion sans chichi......J'ai aimé
    Agnes L.
    Agnes L.

    171 abonnés 1 665 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 février 2016
    Cette tranche de vie intimiste se déroule à la vitesse de la vie qui passe donc assez lentement. Les émotions sont présentes mais contenues. On voit que ce qui est enfoui peut resurgir très longtemps après et avoir encore un poids émotionnel dans un couple à l'automne de sa vie.
    Laurent C.
    Laurent C.

    259 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 février 2016
    "45 ans" est un film ambigu. Il présente dans un écrin anglais quasi aseptisé, un couple âgé, apparemment amoureux, qui prépare les 45 ans de leur mariage. Filmé jour après jour jusqu'au samedi où la fameuse cérémonie est prévue, le film retrace la désagrégation timide et cruelle du couple à la suite d'un courrier où Geoff apprend que la police suisse a retrouvé le corps congelé de celle qui aurait pu être la femme de sa vie. Charlotte Rampling habite le film du début à la fin. Très belle, elle occupe l'image toute entière, apportant à son personnage une dureté et une froideur stupéfiantes. Elle règne dans le film, finalement comme elle règne dans ce couple, au bord de la rupture. La grande difficulté du film réside dans le regard du réalisateur sur les personnes âgées. On est loin de son envoutant "Week-end" qui montrait avec attachement les torpeurs de l'amour impossible entre deux hommes. Ici, Andrew Haigh n'aime pas ses personnages. Il les maltraite au milieu d'un univers cossu, britannique à souhait, où les villages et les champs sont lisses et merveilleux. Le film prend même le risque de générer une forme de violence à l'égard des spectateurs seniors qui essayeront d'échapper à une représentation souvent consternante de l'attachement, du vieillissement et de la possession dans le couple. Certes, Rampling incarne avec brio son personnage, au point de faire disparaître ses autres personnages, notamment le mari, filmé comme une ombre de lui-même. Sa nomination aux Oscars paraît néanmoins un peu hasardeuse. Toujours est-il que "45 ans" est un film troublant, tant dans la mise en scène que ces apparences trompeuses d'un univers champêtre, sage et caressant.
    traversay1
    traversay1

    3 636 abonnés 4 874 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2016
    On se souvient vaguement du petit charme de Week-end, le précédent film du britannique Andrew Haigh. 45 ans est d'un tout autre calibre dans un registre pourtant assez balisé dans le cinéma anglais de l'étude psychologique du couple. Dans ses meilleurs moments, par son ton, légèrement ironique et très touchant, il fait penser aux films des débuts de David Lean (Brève rencontre, Les amants passionnés). La réussite de 45 ans tient d'abord par son scénario, admirablement écrit. Ce vieux couple, qui s'apprête à fêter ses 45 ans de mariage et qui habite la campagne de l'est de l'Angleterre semble s'adorer et n'avoir aucun secret l'un pour l'autre. Sauf que non et le film montre comment la résurgence d'une histoire du passé depuis longtemps enfouie peut venir ébranler un édifice patiemment construit année après année et remettre en cause ce ciment que l'on appelle confiance. C'est fin, délicat, mis en scène sans génie, certes, mais interprété de façon magistrale par Charlotte Rampling et Tom Courtenay. Un film qui touche au coeur des sentiments et tire quelques larmes en son dénouement.
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