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corsicanna
16 abonnés
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0,5
Publiée le 25 mars 2018
OK j'avoue, je ne savais pas que le film était entièrement tourné avec un smartphone donc 1 point... mais concernant le film wtf ? Vous n'avez jamais rien vu de pareil.... oui et j'espère ne rien revoir de pareil. On suite l'histoire de trois personnages... qui sont reliés entre eux. Il s'agit de deux transexuelles prostitués et d'un chauffeur de taxi arménien (client un peu spécial). - Sin Dee (RELLA) wow... jeux de mot... qui sort de prison après 28 jours et apprends qu'elle se fait cocufier par son mac (qui est son fiancé) avec une vrai morue et elle part donc à sa recherche... donc on la suit chercher... pendant la majorité du film cette fille qui elle n'est pas trans. - Alexandra (meilleure amie de Sin Dee) un peu paumée dans sa vie et dans ses fréquentations.. - Razmik le chauffeur de taxi qui a en apparence une vie de famille bien rangé mais qui cache un secret... Bref... film plutôt nul et pathétique... à éviter...
Tangerine a tout du syndrome de film ultra racoleur, vide de tout propos, artificiellement cool car "sex/racial minorities power" et trash. Le film se contente de juxtaposer des plans mal composés, mal montés et qui n'ont strictement rien à dire quant à la transgression supposée de ces personnages par rapport à leur individualité et leur inscription dans la société américaine. Passons rapidement sur les autres qualités cinématographiques extraordinaires (sic) : une "photographie" qui n'est en fait qu'un ignoble color grading After effects jaune pisse raté, une interprétation lamentable et totalement fake de la plupart des acteurs, une playlist décousue et sans aucun sens quant à toute notion d'écriture narrative et musicale. La "Mandarine" de Sean Baker est une sorte de mélange complètement raté du pire des défauts - exagérés - de Death proof (dialogues), Tarnation (traitement visuel), Crank 2 (et sans être drôle). Au secours.
C'est bruyant, parfois un peu glauque mais c'est, hélas, la vie des trans aux USA où ailleurs. L'histoire est cependant attachante et laisse réfléchir sur le regard de la société humaine sur ces personnes "différentes"
Film indépendant américain, on peut dire que “Tangerine” est ce qui s'éloigne le plus de l'industrie hollywoodienne du cinéma : budget riquiqui, filmé avec un i-phone, tourné en décors naturels avec des acteurs pour beaucoup amateurs et pour finir basant son intrigue sur des personnages peu représentés (et souvent caricaturés) au cinéma : les transgenres. Il n'a en plus pas recours à des hommes grimés en transgenres, mais à des personnes réellement transgenres, recrutées en outre dans le quartier (connu pour la drogue et la prostitution) où le long-métrage a été tourné. On est donc bien loin du star-système (même avec la présence de James Ransone, qui a tout de même une petite notoriété). On passe 24 h en compagnie de Sin-Dee qui ayant appris que son mec s'est tapé une nana pendant son incarcération, part en vrille et décide de confronter tout ce joli petit monde. Au milieu des prostituées, des maques, des trafiquants de drogue et des taxis, c'est tout ce quartier populaire de Los Angeles qui se dévoile. C'est haut en couleur, plein d'énergie (sans être hystérique), drôle parfois et surtout dépaysant, nous offrant un regard honnête et inédit sur une cité des anges qui est loin de la capitale du cinéma qu'on nous montre trop souvent. Un petit film sur un drame amoureux qui s'avère malgré tout original et emballant. À voir absolument.
On oublie vite que c'est filmé avec des iphones, on se fait à ce ton orangé (tangerine..), rapidement embarqués dans ces histoires croisées, ces différentes scènes d'une veille de Christmas dans un Los Angeles du tapin et de la came. Mais ce n'est pas misérabiliste pour autant, même plutôt gai (sans mauvais jeu de mot..), entre humour, sentiments amoureux et amitiés. À noter une bonne musique, et bien sûr à voir en VO impérativement.
Le scénario tient sur un timbre-poste : à Los Angeles, 2 travelos noir(e)s, l’un paye pour chanter dans un bar miteux, l’autre (Sin-Dee Rella !) sort de prison et veut casser la gueule à la prostituée qui a couché avec son mac. Passionnant ! On assiste, le 24 décembre, à une déambulation dans les rues de Los Angeles au son d’une musique assourdissante avec des raccords pas toujours bien faits (pourquoi se préoccuper de l’éclairage, d’autant que le film a été tourné entièrement avec un iPhone 5s !). L’histoire s’entrecroise avec celle d’un chauffeur de taxi arménien qui ne supporte plus sa belle-mère spoiler: et qui paye (sic) pour faire une fellation à l’un des transsexuels pendant le lavage automatique de sa voiture ! Est-ce un film sur la misère sexuelle ? Sur les transsexuels (on peut traduire tangerine par clémentine, hybride de mandarine et d’orange) ? Sur l’hypocrisie de Noël ? .
Outch, une chose est sûre, Tangerine sort du lot pour ce dernier jour de l’année. Prix du Jury au festival de Deauville, le film suit la journée d'une transsexuelle, qui à sa sortie de prison, apprend que son copain la trompe. Se succèdent des criardises et musiques inaudibles pour un brouillon de scènes dégénérés et essoufflantes. Le pire c’est qu’on prend un réel plaisir à suivre cette Cendrillon dans un Los Angeles filmé de façon quasi-documentaire. Ce Tangerine sous cocaïne nous fera beaucoup rire mais on en ressortira bien claqué. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
"Vous n'avez jamais rien vu de pareil" c'est bien vrai! le sujet et son traitement sont très originaux. 24 heures de la vie des prostitués "trans" à L.A avec la violence, la jalousie, les espoirs, la naiveté de ces garçons qui veulent croire à la fidelité pour l'un, à un talent de chanteur pour l'autre. Glauque l'addiction à cette sexualité du chauffeur de taxi qui met en péril sa vie de famille interroge aussi. Un bémol pour la difficulté à suivre les dialogues mais les émotions sont au rendez-vous entre répulsion et compassion tout en contraste.Un bémol aussi pour le peu de charisme du "mac" peu crédible dans ce rôle, ainsi que pour le mode "hurlement" permanent.
Tapageur et bruyant, mais tellement libre, drôle et touchant dans cet épisode chahuté d'une journée de deux trans à Los Angeles autour d'une galerie de personnages qui vous impriment la rétine.
Deux choses sont remarquables dans ce film : sa qualité visuelle vu les moyens techniques et financiers déployés, et le naturel réjouissant de ses deux formidables "actrices" pourtant non professionnelles. Mais si l'ensemble dégage une force et une liberté d'expression gonflée - qui évite de tomber dans le mauvais goût -, il manque quand même un petit quelque chose du côté du scénario et de ses mécanismes comiques pour donner un peu plus d'épaisseur à ce road movie urbain.
Drôle et amer : toujours les situations glauques et/ou tristes sont désarmées par l'humour. Grandiose et ridicule : Sin-Dee qui traverse le film comme une tornade, le taxi arménien et sa belle-mère. Agaçant et attachant : les personnages à la fois arroseurs et arrosés. Le film réunit tous ces opposés dans une improbable alchimie, pour un résultat plutôt bon mais pas exempt de défauts. Quelques longueurs et baisses de régime, danger prévisible quand un film démarre sur de tels chapeaux de roues. Mais surtout, les maux de tête à cause de la caméra qui tangue et d'une musique assourdissante. A voir.
"...Admirable. Un film inspirateur. Sean Baker a su faire un bijou avec des éléments très simples. D'abord, un scénario allégé.Un triangle amoureux dont on passe l'heure et demie du film à trouver ses trois angles. On suit le parcours de Sin-Dee-Rella par les rues de Hollywood presque en temps réel en allant rencontrer la femme en premier et son copain en deuxième. Ensuite, des cadres vraisemblables, pas besoin d'utiliser des acteurs professionnels car le réalisateur est allé là où il sait que ce type de personnages maraudent et où ce type histoires arrivent. Finalement. trois iPhones pour tourner tout le procès et donner du dynamisme dans les scènes de poursuite, en talons, bien sûr. Sean Baker a pris un téléphone et il a fait un film en laissant les gens passer devant.
Mais au-delà des aspects techniques, le film à une forte personnalité grâce au fond et à la forme des personnages visés par le réalisateur. Il ne s'agit seulement d'une histoire de prostitués. Il s'agit des prostitués noires et transsexuelles. Déjà faire un portrait d'une minorité c'est risqué pour attirer du public ou au moins, un minimum d'empathie, mais Baker s'en fout. Il va tout au bout de la marginalisation et il arrive à faire que les collectives les plus endommagés dans la société deviennent des stars dans cette épopée moderne. La notoriété ici marche comme instrument pour rendre digne. Même si les intentions et le comportement de Sin-Dee sont plus que discutable, elle existe. Donc elle est..."
C'est une comédie dramatique très particulière et trash mais intéressante. Ce film est malheureusement très mal distribué et bien qu'il soit sorti en salles il y a plus d'un mois, j'ai mis du temps à aller le voir car j'attendais qu'il soit enfin diffusé dans ma ville et à un horaire qui me convienne. Voilà j'ai enfin pu le voir et je suis contente. On suit une prostituée trans qui sort de prison à Los Angeles et qui apprend que son "homme" l'a trompée. Elle va tout faire pour retrouver sa rivale et ainsi que son homme. Elle va être accompagnée d'une amie trans comme elle et on va suivre également un taxi arménien qui aime les prostituées trans. Tout ceci est un vrai"mic-mac" assez dingue dans Los Angeles et j'ai été le voir suite aux très bonnes critiques de la presse. J'ai bien aimé.