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Frédérique C
7 abonnés
23 critiques
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1,5
Publiée le 24 janvier 2016
j'attendais beaucoup de ce film au sujet tabou et très peu traité. j'ai lu beaucoup sur le sujet, j'ai connu plusieurs personnes atteintes de cette maladie, j'ai moi même flirté avec une drôle de relation avec la nourriture. je n'ai pas aimé la manière dont cela a été traité. je suis très déçue. c'est un sujet si complexe, si intéressant, qu'il n'est peut être pas possible de le traiter en 1h30...
Volontairement ou pas, le titre du film et son affiche miroitent (et je ne dis pas cela parce que Rebecka Josephson se regarde dans la glace !). Le titre annonce une sœur maigrichonne ; l’affiche nous montre une fille rondelette. Alors ? Erreur d’indexation ? Oui et non. Comme « Mistress America », « My skinny sister » n’a pas une mais deux héroïnes. D’un côté, Stella, 12 ans, qu’on voit à l’affiche, dont la couleur des cheveux et la débrouillardise rappelle sa compatriote Fifi Brindacier (cette référence risque d’être totalement hermétique à toute personne née après 1970 !). De l’autre, Katja, 16 ans, championne en herbe de patinage artistique, a la grâce et la sveltesse que sa jeune sœur envie. Sauf que cette grâce, cette sveltesse a un secret que sa petite sœur découvre : Katja traverse des phases de boulimie et d’anorexie qui mettent sa santé en danger.
La réalisatrice suédoise Sanna Lenken, qui vécut la même expérience, réalise un film sur l’anorexie. La fraîcheur de ses héroïnes ne réussit pas à en faire oublier le didactisme pesant et la morale simpliste : l’anorexie est une maladie grave que seule l’amour d’une famille unie permet de vaincre. Un film à thème pour « Dossiers de l’écran » (lecteur né après 1975, ne t’inquiète pas de ne pas comprendre cette référence-là non plus !)
Très adepte du cinéma "hors courant médiatique", de l'art et essai, de l'émotion à l'état pur, pour découvrir d'autres pays, cultures... j'ai été attiré par ce film, et l'histoire d'une fillette assez rigolote, en parallèle d'un sujet grave (l'anorexie) m'a bien tenté. Je pensais que j'allais être servi en dose d'émotion pure et intense... Mais j'ai été assez déçu. Certes, les prestations d'acteur sont belles, les cadrages plutôt plaisants, l'histoire intéressante, parfois touchante. Mais de grosses faiblesses à mon avis gâchent la bonne intention. L'histoire est assez rectiligne, et il n'y a pas vraiment de pôle d'attraction. Le film est trop linéaire, les sujets peu développés et les sensations et émotions restent en surface. Les personnages sont là mais absents en même temps. En gros, il a y trop peu de contraste pour moi. Sympathique mais absolument pas indispensable (limite ennuyeux). Mon avis.. sans prétention..
C'est un très bon film dramatique scandinave. Une fillette de 10 ans rondelette vit avec ses parents et sa soeur aînée adolescente qui fait du patinage artistique (elle se passionne pour ce sport). Tout le monde semble aller bien sauf l'adolescente qui, en vérité, est dans le contrôle maladif de son poids, mais elle le cache. Elle veut garder la ligne pour percer dans le patinage artistique. Les deux soeurs sont bien éduquées et s'entendent très bien. Un jour la petite découvre que sa soeur se fait vomir, mange de moins en moins mais elle est menacée par sa soeur de surtout garder le secret. Cette pauvre petite en souffre, ne fait plus rien à l'école et les parents s'en inquiètent. Finalement elle est contrainte de tout raconter aux parents qui vont essayer de sauver leur fille aînée malade. Cela va s'avérer très difficile pour la sortir de là et tout le monde souffre de cette situation. Ce film est à la fois sobre, intéressant, très poignant et bouleversant. Comme il est mal distribué dans les cinémas, s'il joue près de chez vous, ne le manquez vraiment pas.
L'anorexie d'une adolescente est le sujet principal de My skinny Sister mais son traitement, d'une certaine façon périphérique, via le regard de ses parents mais surtout de celui de sa sœur cadette, lui permet d'élargir le prisme. Comment aider celle qui souffre et que l'on admire, tout est contenu dans cette relation complexe, fréquemment plus dure que tendre, que le film de Sanna Lenken explore avec la plus grande délicatesse, le plus souvent, mais aussi parfois dans un réalisme brutal, presque choquant. La réalisatrice suédoise a vécu dans sa chair cette maladie qu'est l'anorexie. La grande sensibilité de son film et sa sincérité indéniable sont de nature à toucher tous les publics et pas seulement les plus jeunes. Il a d'ailleurs déjà obtenu des prix dans plusieurs festivals dont Berlin et Göteborg ainsi qu'un European Film Award.
La réalisatrice s'intéresse davantage à la plus jeune, perpétuellement en souffrance, mal dans sa peau, qui ne sait pas où se situer, entre des parents bienveillants et une soeur à la recherche d'une reconnaissance, à travers un sport niveau compétition et qui se prend un peu au sérieux. C'est extrêmement bien vu, tellement bien vu, que l'on imagine jamais qu'il n'y ait pas une bonne part d'autobiographie, dans l'écriture. La direction d'acteur est réussi, et on croit vraiment. C'est touchant. C'est plus un film sur le ressenti de la souffrance que sur l'anorexie.
Découvert il y a peu au Festival d'Arras, ce premier film suédois est agréable et surtout très prometteur.
Le scénario commence par décrire le quotidien d'une jeune fille un peu boulotte, et s'attarde sur les relations qu'elle entretient avec sa grande soeur, qu'elle admire beaucoup. On ne tarde pas à comprendre que cette dernière souffre d'anorexie.
Que va faire Stella, 12 ans ? Prévenir ses parents et trahir sa soeur ? Ou se taire au risque de la mettre en danger ?
Si la trame du film n'est pas follement originale, et même parfois un peu grossière, la réalisation et le point de vue sont remarquables. On suit en effet toute l'action à travers les yeux de Stella, comme dans le très beau Tomboy, les adultes restant en grande partie hors champ.
Malgré ses quelques maladresses (quelques effets téléphonés et des péripéties peu crédibles), le film brille par le talent de sa réalisatrice. Cadre légèrement flottant, effets de flou, lumière solaire : elle met parfaitement en valeur la prestation exceptionnelle de la jeune actrice, mélange d'enfance résiduelle et de résolution adulte.
My skinny sister montre également très bien le désarroi parental face à l'anorexie. Il sait aussi être surprenant et saisissant, par exemple quand Stella parle du prof de patin ("c'est pas un pédophile !") ou en la montrant comme aucunement complexée par son corps (contre le penchant naturel du spectateur).
Un joli film et une nouvelle réalisatrice à suivre impérativement !
Un petit film sympa et qui n'en fait pas trop sur un sujet sensible (l'anorexie).....Le film met en avant une histoire entre deux sœurs qui va amener à une prise de conscience des parents......C'est filmé de façon légère, un peu à l'anglaise dans le réalisme, d'ailleurs le film qui semble se passer en Suède est en langue anglaise souvent (?)....La technique est juste normale, pas plus soignée que cela sauf la bande son, qui par touches impressionnistes dégage certaines émotions?......La petite actrice sur laquelle repose le film est attachante et juste, avec un physique "ingrat" mais qui a l'harmonie de son rôle de "vilain petit canard".......Le film manque peut être d'un peu de profondeur (le sujet est très grave), mais un peu avant la fin, nous gratifie d'une passage assez magnifique et péniblespoiler: (quand les parents forcent l'ado à boire un verre d'eau)... ...C'est un film intéressant sur l'anorexie, et qui n'angoissera pas ces spectateurs (il y a parfois de l'humour).....A découvrir sans pour autant en attendre monts et merveilles......