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    James White
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    8 critiques spectateurs

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    Alice025
    Alice025

    1 683 abonnés 1 370 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2015
    Un autre film dramatique mais qui est très réaliste et assez dur. James White va devoir aider sa mère atteinte d'un cancer et donc chambouler sa vie qui se résumait à des sorties, pas de travail... L'acteur principal a vraiment un grand potentiel, il porte le film sur ses épaules, une belle surprise.
    Hastur64
    Hastur64

    229 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 novembre 2016
    Il y a longtemps j’avais vu la bande-annonce de ce film et j’avais été assez enthousiasmé par ce qu’elle promettait. Mais bon, il sort des centaines de films par an, on ne peut donc pas tous les voir et, pour celui-ci, je dois avouer que je l’avais un peu oublié. Le hasard m’a mis entre les mains son DVD et je dois dire que c’est avec une curiosité excitée que je me suis mis à le regarder. J’ai passé une heure vingt-huit devant ce que le cinéma indépendant américain fait de mieux. Une histoire sans fioritures portée par un personnage extrêmement bien écrit et qui évite les clichés sentimentalistes et la fin avec son happy-end convenu. On suit le personnage qui donne son titre au film et qui mène une vie chaotique entre une mère malade qui réclame son attention et une attitude autodestructrice qui le conduit parfois à des beuveries et des bastons dans les lieux publics. Filmé souvent en plan rapproché, le film nous immerge dans le quotidien erratique de ce jeune adulte dont l’horizon personnel comme professionnel est plutôt flou. Si l’histoire est intéressante, elle doit aussi beaucoup à l’interprétation de Christopher Abbott qui portraiture avec beaucoup d’énergie, de sensibilité et de vérité, ce garçon rongé par l’inquiétude de perdre sa mère, alors qu’il est incapable de se projeter dans l’avenir. L’actrice qui joue sa mère - l’excellente Cynthia Nixon - est, elle aussi, incroyable en mère gravement malade qui essaie de guider son fils pour qu’il puisse faire face à sa mort, tout en étant dépendante de lui pour ces derniers instants. Un film poignant et âpre qui traite le passage à l’obligatoire maturité d’un homme encore égaré dans les affres de l’adolescence avec une fraîcheur et une intensité rare. Une oeuvre à voir de toute urgence.
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 675 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 août 2016
    On a évoqué Bergman puis Pialat pour situer le propos très emblématique de ce jeune cinéaste qui s’appuyant vraisemblablement sur des faits plus ou moins personnels raconte la surprenante évolution d’un jeune homme au chevet de sa mère souffrante. Mais on pourrait aussi imaginer une version plus filiale du film de Michael Haneke « Amour » bien que le réalisateur américain ne recherche semble-t-il aucun apparentement dans ce film court, à la personnalité parfaitement affichée. C’est un film assez court, qui n’est pas de tout repos mais qui offre à la fois une écriture cinématographique dont l’apparente simplicité nous renvoie peut-être à une étude très approfondie de l’art de la mise en scène. Je la trouve à la fois très belle et surtout très parlante, bien accompagnée par Cynthia Nixon et Christopher Abbot.
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    Fabien S.
    Fabien S.

    562 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2017
    Un très beau film de la selection du festival de Sundance. Christopher Abott est attachant dans son rôle de new-yorkais. Un très bon drame choc. Cynthia Ninon a un très bon rôle dans sa belle prestation et dans sa très belle interprétation.
    Sally Ecran et toile
    Sally Ecran et toile

    65 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2015
    « James White » a reçu le prix de la Révélation Kiehl's au 41ème Festival du film américain de Deauville. Intrigués, nous nous sommes offerts une séance de rattrapage le dernier jour du Festival et à la sortie de la projection, nous ne pouvions que comprendre le choix réalisé par les membres du jury.

    Josh Mond (« Martha Marcy May Marlène ») nous présente un sujet très sensible au travers sa dernière réalisation: celui de la fin de vie d’un être cher. Parfaitement filmé, pudiquement amené, l’histoire de James et Gail White est d’un réalisme déconcertant. L’atmosphère est pesante mais contrairement à notre héros, nous pourrons sortir de cette expérience « indemne » pour prendre une bonne bouffée d’air frais.

    La thématique n’est pas sans rappeler deux autres grands films traitant du même sujet : « La gueule ouverte » de Maurice Pialat ou encore « Cris et chuchotements » d’Ingmar Bergman, en un peu moins impressionnant bien que…. Même si les exemples cités restent des chefs d’œuvre du cinéma européen, il y a fort à parier que « James White » rejoindra le club très sélect des films intimistes… en version US.

    Christopher Abbott habite le personnage de James White avec un talent déconcertant. Nous le suivons dans les méandres des fêtes, de l’alcool, dans sa peine, son impuissance comme si nous le connaissions bien avant de mettre le pied dans notre salle ciné. Le comédien de tout juste 30 ans à une maturité évidente et un professionnalisme probant. La barbe épaisse, l’hygiène négligée et la vie peu cadrée, notre héros tentera de tout mettre en oeuvre pour prendre soin de sa mère jusqu’à son dernier souffle au détriment de sa propre vie sociale.

    Pour l’aider dans cette étape difficile de sa vie, il pourra compter sur son ami d’enfance gay et sa petite amie lycéenne récemment rencontrée. Et pour interpréter son pote de toujours : Kid Cudi, le célèbre rappeur américain devenu acteur. Remarquable dans son rôle, il garde un jeu sobre mais intéressant, preuve que les clivages ne sont pas toujours justifiés.

    Enfin, parlons de Gail White, la mère de James. Cynthia Nixon a la lourde tâche d’incarner une femme rongée par le cancer, perdue et en fin de vie. Alors qu’elle pourrait opter pour un surjeu gênant, la comédienne (célèbre Miranda Hobbes de « Sex and The City ») assume sa prestation avec pudeur et austérité. A plusieurs reprises, elle nous émouvra et crèvera l’écran par quelques scènes mémorables très justement interprétées.

    La relation fils - mère mise en place par les deux acteurs principaux est donc grandiose et offre une réalité qui claque. « James White » vaut le détour ne fut-ce que pour leur jeu. Néanmoins, nous regrettons quelques longueurs et scènes dispensables au film… mais gardons en mémoire cette jolie histoire dramatique qui aura fait battre notre cœur durant plus d’une heure.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 708 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 octobre 2020
    James White est une représentation d'Américains typiques qui pensent que le monde leur doit leurs malheurs et qui ne se soucient pas des autres. Pourquoi est ce important de prendre soin de votre famille malade ?. C'est à cela que sert la famille a prendre soin les uns des autres et il n'est pas nécessaire de la montrer sur grand écran ce qui donne l'impression que Christopher Abbott est un héros. C'est un mauvais film avec un mauvais scénario et des acteurs boiteux...
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 166 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 juillet 2016
    Un film décevant car il part dans plusieurs directions d’où des longueurs (malgré une durée de 88 mn). Le sujet central est le cancer d’une femme (Cynthia Nixon, la rousse de « Sex and the city ») et dont le fils (qui donne son nom au titre), oisif, va s’occuper avec dévouement. Il y a surement une part autobiographique dans le film qui a dû permettre au réalisateur de faire son deuil et d’exorciser ses angoisses existentielles. Cependant, tout le monde est confronté au cancer de près ou de loin et si un film coûte, peut-être, moins cher qu’une psychanalyse, faut-il l’infliger aux spectateurs ? On est loin de « Cris et chuchotements » (1972) d’Ingmar Bergman ou de « La gueule ouverte » (1973) de Maurice Pialat.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 décembre 2018
    Sans grandiloquence et avec beaucoup de pudeur, le film porte une histoire qui peut être connue de tous et choisit de la montrer au travers de la difficulté d'un seul. Abbott et Nixon incarnent avec brio cette relation mère fils complexe. Bravo.
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