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    Chorus
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    3,2
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    19 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 15 juillet 2020
    Film éteint, sans espoir, ou qui le détruit à mesure. Je plaignais les comédiens. Scènes de fesses pour faire ciné québécois. Je n'ai pas aimé du tout.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    301 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 novembre 2018
    La claque du siècle ! Un chef d'oeuvre ! Rien d'autre à dire ! L'histoire vous prend aux tripes, les acteurs sont remarquables, les voix off vous donnent le frisson tant c'est beau et terrifiant et moi je dois dire que je suis passé par toutes les émotions. J'ai frémi, j'ai pleuré, j'ai vibré... un florilège de sentiments pas croyable. J'ai rarement ressenti ça devant un film. A voir absolument pour comprendre l'horreur du deuil d'un enfant. Sublime !
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    136 abonnés 2 241 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 octobre 2017
    MYOSOTIS. On marche, on court, on rêve, on souffre, on penche, on tombe, on monte. Quelle est donc cette aube? c'est la tombe. Le refrain de la mort pour les parents d'un enfant invisible. Ca serre le cou, la gorge, la voix....allo le ciel. Des cicatrices qui s'ouvrent, celle du désespoir, du noir, du blanc. Pesant, étouffant sous une réalisation froide, écrasante et écorchée.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 12 mars 2016
    Film sérieux sur des êtres malheureux, un couple déchirée par la perte de leur enfant. Ce ton devient un grand handicap quand la force des images est minée par le conceptualisme de la réalisation (et surtout du montage). Quand on construit un film par le vide, le seul geste cinématographique qu'on peut atteindre est le manque.
    missfanfan
    missfanfan

    93 abonnés 851 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 janvier 2016
    IL se dégage de ce film une atmosphère particulière le noir et blanc m'a un peu dérangé les acteurs joues bien mais le film traine un peu en longueur
    Il y a une erreur je n'avais mis 1 étoile mais bien 3 donc rectification
    ffred
    ffred

    1 740 abonnés 4 028 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 janvier 2016
    Rares sont les films réussis sur la mort d'un enfant. Celui-ci l'est. Il y a bien longtemps que je n'avais vu un film aussi austère, mais si le sujet est très lourd (pédophilie, enfant assassiné, couple éclaté) ce n'est jamais plombant et c'est sans aucun pathos. François Delisle arrive même à mettre un certain espoir dans son récit. L'espoir d'un renouveau, d'une renaissance, l'espoir de tourner la page, enfin. Parfaitement écrit, mis en scène et en image (le noir et blanc est sublime, le réalisateur est aussi directeur photo et monteur), le tout est lent mais aucunement long. Les personnages sont parfaitement dessinés, on prend le temps de s'attacher à eux et de les comprendre. Sébastien Ricard et Fanny Malette sont impeccables, aussi touchant l'un que l'autre. Geneviève Bujold et Pierre Curzi sont aussi très biens dans le rôle des (grands-)parents. Au final, on ressort de là bouleversé et ému par ce très beau film sur le deuil, aussi pudique que beau et intense. Une vraie réussite.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    112 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 janvier 2016
    Un mélodrame bouleversant, tout en pudeur. Une mise en scène et une interprétation exceptionnelles.

    LA SUITE :
    Daniel C.
    Daniel C.

    152 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2016
    C'est un beau film, dont le thème est éprouvant, parfois insoutenable. Comment la disparition d'un enfant peut séparer un couple parental. Ca, c'était il y a dix ans, dix longues années, où ce garçon de huit ans disparu n'a cessé de les hanter. Lui parti loin, elle non... L'aveu d'un pédophile meurtrier va permettre de retrouver le corps et d'entamer peut-être un processus de deuil. Retrouvailles douloureuses, intenses, tragiques. Chorus est un film absolument poignant et vrai, sans détours. Comment est-on parents lorsque son enfant est mort ? Quel statut occupe-t-on vis-à-vis de ses propres parents et comment chacun supporte-il la position qu'il occupe désormais ?
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    67 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 janvier 2016
    Lovely Bones

    Chorus n’est pas un film facile à appréhender. Caractérisé par un montage alterné qui de plus ne respecte pas la linéarité chronologique, on ne sait pas par quel bout le prendre, et pourtant il capte notre regard dès le premier plan.
    C’est un film taiseux. Cependant, il commence par le plan d’un homme qui se met à table, un détenu qui visiblement n’a pas fini de déballer tous ses crimes et qui raconte le début de ce qui semble être un crime perpétré sur un enfant. L’homme, à la voix douce et au physique débonnaire, affiche un calme qui contraste avec la violence doucereuse de ce qu’il raconte, et la scène fait froid dans le dos. Un récit dont on suivra le difficile épilogue plus loin dans le film. Dans le plan suivant on voit un homme, le visage très fermé, marchant seul au bord de la mer ; on apprendra qu’il s’agit d’un rivage mexicain, et on comprend soudain pourquoi le film nous a fait penser au récent El Club du chilien Pablo Larraín. Puis la caméra de nouveau bifurque vers le Canada et s’attarde longuement sur un groupe de chanteurs dans une église, en train d’enregistrer une polyphonie médiévale, une mélopée belle mais infiniment triste.

    Le prisonnier, c’est Jean-Pierre, un homme qui vient d’avouer l’assassinat du jeune Hugo qui a disparu une dizaine d’années auparavant. Au bord de la mer, c’est Christophe (Sébastien Ricard), le père de Hugo, et dans le chœur à l’église, Irène (Fanny Mallette), sa mère. Les évènements ont eu raison de ce couple qui s’est fracturé après la disparition de l’enfant.
    Kinopoivre
    Kinopoivre

    30 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 janvier 2016
    Ce film bancal ne pouvait sortir qu’au festival de Sundance, où sont invités les films ruisselants de sentiment "humain". Ici, une histoire de deuil et de pédophilie.

    En 1995, Hugo, âgé de huit ans, est spoiler: embarqué par un pédophile, qui le séquestre et l’étouffe sous un oreiller lorsque l’enfant cesse de lui plaire. Le petit corps ne sera retrouvé, ou du moins quelques ossements, que dix ans plus tard, néanmoins l’assassin a été arrêté et incarcéré (comment a-t-il été condamné, en l’absence de corps ?)
    .

    Dans ce laps de temps, les parents d’Hugo, brisés, se sont séparés, et le père est allé s’installer au Brésil, tandis que la mère trouve un exutoire en faisant partie d’une chorale – d’où le titre du film. Lorsque l’assassin se décide enfin à tout avouer, la police peut ainsi spoiler: exhumer les restes du garçon et
    informer les parents. Le père retrouve alors son ex-femme. Mais spoiler: la vision des restes de son fils provoque chez lui un effondrement. On les informe également que l’assassin s’est pendu dans sa cellule, donc il n’y aura pas de pro
    cès.

    Puis apparaît Antonin, un ami d’Hugo qui a maintenant dix-huit ans, et qui apporte aux parents une lettre qu’Hugo lui avait écrite. Et comme ils sont désireux de le garder un peu, il les invite... à un concert de rock, où la mère ne tarde pas à se trémousser, tandis que le père fuit très vite la salle. Fin du film.

    Avec un scénario aussi mince, qu’il a écrit, filmé et monté, le réalisateur comble les vides en se rabattant sur une inutile scène de copulation, une autre de bain nu (masculin) sur la plage, et deux séquences musicales : une interminable séance de chorale, et un très saugrenu concert de rock, le tout n’ayant rien à voir avec son propos.

    Notons que les sous-titres (français) de ce film (québécois, donc parlant français) sont souvent assez incorrects.
    Fritz L
    Fritz L

    189 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 janvier 2016
    Premier film choc de l’année 2016, « Chorus » en impose, il est douloureux par excellence et profondément perturbant. Irène et Christophe, vivent entre parenthèses depuis que leur fils a disparu dix ans auparavant. Séparés depuis, lui vit au Mexique, totalement mortifié, elle parce, qu’elle « est forte », même si minée de l’intérieur affiche une certaine normalité de vie, s’impliquant dans une chorale professionnelle. Jusqu’au jour où ils apprennent que leur enfant a été la victime d’un pédophile.

    De ce drame absolu, François Delisle a tissé méticuleusement l’étoffe de deux héros ordinaires, qui effectuent à rebours un travail de deuil. Les remparts que tous deux ont construit pour survivre se lézardent et ne tardent pas à s’effondrer quand ressurgissent les interrogations sur les remords, puis les regrets. Remords de ne pas avoir été présent pour leur enfant au moment fatidique, regrets de s’être séparés aussi longtemps, plutôt que d’affronter le manque à deux.

    C’est d’ailleurs cette seconde partie du film sur laquelle va se focaliser le réalisateur, non sans une certaine éloquence (que d’aucuns trouveront assez ostentatoire). Tout dans le film joue sur la symbolique. A commencer par de nombreux plans explicites, tels Christophe, mort psychologiquement, qui se laisse rouler dans les vagues comme un noyé, la présence de l’enfant défunt pour bien marquer le remord, un kaléidoscope retrouvé dans une caisse à jouets à l’image d’une vie fractionnée mais qui se recompose malgré tout. Mais aussi la photo en noir et blanc qui efface les nuances et se joue des humeurs. La technique est ici particulièrement sophistiquée au point de donner à « Chorus » une certaine raideur. Hormis ce détail, on ne peut rester de marbre face à cette mise en abyme du deuil (concrétisation de la mort). La douleur ravivée bouleverse, terrasse mais sera aussi quelque part salutaire.

    Le film commence comme une polyphonie où tous expriment, en voix qui se superposent, une même affliction, et se termine presque apaisé à la manière d’une mélodie languissante et pleine d’espoir d’un Robert Schuman. De cette brillante composition, il faut saluer les quatre solistes : Fanny Mallette et Sébastien Ricard dont les meurtrissures n’ont de cesse de nous attendrir, mais aussi Geneviève Bujlod et Pierre Curzi formidables en grands parents tout aussi victimisés.

    Peu d’œuvres ont traité intelligemment au cinéma de la mort de l’enfant, on pense bien sur à « La chambre du fils » de Nanni Moretti ou encore « Rabbit hole » de John Cameron Mitchell, François Delisle, lui, apporte sa contribution avec une fausse distance, pour mieux marquer l’épure de la souffrance.
    mem94mem
    mem94mem

    120 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 janvier 2016
    Le scénario est beaucoup trop réduit pour un long métrage. C'est une histoire de deuil et c'est tout. Il ne se passe presque rien. Les interprètes jouent bien mais n'ont aucun carisme, Fanny Valette n'est pas à la hauteur du rôle, je n'ai jamais été touché, alors que l'émotion est le point central du film. En outre je n'ai pas aimé ce noir et blanc. J'ai guetté la fin du film à plusieurs moments.
    pierre72
    pierre72

    144 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 janvier 2016
    C'est certainement le film le plus plombant du mois mais c'est aussi celui qui m'a cloué le siège car "Chorus" est d'une rare efficacité. Parler du couple dont l'enfant a été retrouvé dix ans après sa disparition, enfoui par un assassin pédophile, sans jamais être ni voyeur, ni glauque, ni éviter ce qui dérange, ni éluder l'horreur de la situation relève de la performance ou de l'exploit. François Delisle le fait de la plus belle manière avec un cinéma d'une élégance rare.
    Il adopte d'abord le noir et blanc, non pas pour souligner son propos tragique, ni pour faire son poseur et s'entendre dire que l'image est magnifique, mais pour gommer tout ce qui pourrait parasiter le récit et poser son regard sur l'essentiel : l'émotion.
    Les comédiens filmés le plus souvent en plan rapproché, l'exacte distance pour capter les frémissements, les regards des deux extraordinaires comédiens (Fanny Mallette et Sébastien Ricard) sont d'une telle justesse que l'on vibre avec eux, ressentant intimement leurs émois, leur tristesse. L'expérience à laquelle nous sommes conviés demeure peu aimable dans un tel contexte. La confrontation du couple face aux ossements de leur fils ou des aveux filmés de l'assassin, moments on ne peut plus casse-gueule, agissent comme des électrochocs émotionnels grâce à une mise en scène plus qu'inspirée et précise. On est sur le fil du rasoir mais jamais on ne tombe dans le malsain car le regard du cinéaste est aussi précis qu'empathique.
    Le scénario quant à lui, ne s'encombre pas de dialogues. Chaque mot résonne doublement, fait sens comme rarement, donnant une intense épaisseur au récit en suggérant de multitudes pistes notamment sur le passé des personnages principaux.
    Si l'on ne prend que la thématique du deuil, le traitement global qu'en fait le réalisateur en arrière plan de son terrible récit, pointant les différences de le vivre selon les sexes, ne gommant jamais ses empreintes sur les corps et sur les sens, tout cela avec une finesse et une subtilité rare, donne au film une dimension encore plus universelle et cohérente.
    La fin sur le blog
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    175 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 janvier 2016
    La fin fort réussie vient illuminer un film par ailleurs assez austère. Le cinéaste trouve alors une respiration dans ce récit difficile d'un couple replongé 10 ans plus tard dans le deuil d'un enfant mort dans des circonstances effroyables. On ne peut pas justifier tout à fait l'extrême sévérité des Inrocks ou du Monde face à ces bons comédiens, ces dialogues élégamment écrits, cette mise en scène très ambitieuse (et elle-même élégante). Cependant, force est de constater que les 75 premières minutes pourraient être étudiées en école de cinéma pour comprendre pourquoi, malgré toutes les qualités isolées, ça ne fonctionne pas vraiment. Je crois que cela tient au total manque d'espoir d'un récit sans issue. Et précisément, la force de cette fin est de fournir une issue, de remplir ces personnages vidés par le drame et de donner corps aux sentiments montrés à l'écran. La priorité actuelle, si vous en avez l'occasion, reste d'aller voir "L'étreinte du serpent".
    Loïck G.
    Loïck G.

    344 abonnés 1 680 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2016
    C’est le premier film de ce cinéaste québécois que je découvre avec émerveillement. Le Noir et Blanc me séduit toujours, encore faut-il qu’il réponde à une définition particulière dans la mise en scène ou le récit. Les deux ici fonctionnent parfaitement sur l’image achrome du cinéaste qui la cadre sans précipitation ni pathos. Apprenant dix ans après les circonstances de la mort de leur enfant de huit ans, le couple séparé va se retrouver et tenter de comprendre ce qui a bien pu se passer pendant ces dix années de silence. C’est toute une démarche que le réalisateur québécois mène avec sobriété et justesse. Les deux comédiens principaux sont au top Sébastien Ricard et Fanny Mallette. Et les seconds rôles ne manquent pas d’à-propos.
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