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3,5
Publiée le 29 octobre 2022
Globalement c'est plutôt une bonne surprise, très classique dans sa narration et son approche le film mise avant tout sur les relations entres les personnages plutôt que les actes criminels en soi. Du coup l'enquête policière et toutes l'investigation passe un peu au second plan, comportant quelques longueurs notamment vers la fin, le film arrive malgré tous à retenir suffisamment l'attention jusqu'à sa conclusion. Mettant également en lumière les failles et torts des hôpitaux, refusant d'admette leurs parts de responsabilité, L'histoire ne sera pas sans rappeler la série Dr Death qui mettait déjà en scène une part sombre du système hospitalier. On est face à un drame très correctes au casting solide.
Ce film, sorti cette semaine sur Netfix et réalisé par Tobias Lindholm, n'est pas mal mais vraiment sans plus. Netflix a toujours lancé un certain engouement envers les tueurs en série, notamment au travers de leur documentaire mais encore plus récemment avec l'énorme succès de "Dahmer". C'est donc en toute logique que nous retrouvons un nouveau biopic consacré à un tueur en série sur la plateforme, se concentrant cette fois sur Charles Cullen. J'avais déjà entendu parler du personnage, du moins de cette histoire, mais très succinctement, je ne m'étais jamais penché en profondeur sur son cas. C'est donc avec un certain intérêt que j'ai découvert ce film mais d'un point de vue purement cinématographique, ce n'est pas dingue. Déjà, j'ai vraiment eu l'impression que beaucoup de choses étaient romancées. Certes, dans un biopic (sur un tueur en série ou non), il y a une certaine part de fiction, c'est indéniable, mais j'ai vraiment eu ici du mal à croire en la relation entre Cullen et Amy, même si cette dernière a réellement existé et, à, a priori, réellement aidé les autorités etc. D'autre part, je ne trouve pas le film vraiment passionnant. Alors, c'est un peu paradoxal avec ce que j'ai dit précédemment puisqu'une histoire vraie n'a pas forcément à être captivante mais quitte à aller dans la fiction, autant y aller jusqu'au bout. Je veux dire que l'enquête prend vraiment du temps à se lancer, ce n'est vraiment qu'au bout de cinquante minutes que le film devient vraiment intéressant. Je pense d'ailleurs que cette histoire n'avait peut-être pas assez de matière pour être adaptée en un film de deux heures. On sent vraiment que l'histoire est poussive et cherche à atteindre la durée de deux heures en poussant la durée de scènes qui ne sont pas si intéressantes que ça. En revanche, concernant les acteurs, il est vrai que nous pouvons retenir l'excellente prestation d'Eddie Redmayne qui fait parfois vraiment froid dans le dos ainsi que de Jessica Chastain, vraiment investit dans son personnage, comme à son habitude. "Meurtres sans ordonnance" est donc un film qui possède de bons éléments mais qui se laisse regarder un peu trop passivement.
Un excellent thriller porté par un duo d'acteurs de talent que sont Jessica CHASTAIN et Eddie REDMAYNE. Un scénario qui comporte quelques longueurs, mais qui tient malgré tout le spectateur en haleine jusqu'au bout.
Quand on sait que ce long-métrage est adapté d’une histoire vraie et qu’en plus le script est très peu romancé, tous les participants ayant pris soin de se rapprocher au plus près de la réalité, on se dit qu’il y a vraiment des choses totalement inconcevables dans notre monde. Ce constat sociétal et philosophique passé, on prend plaisir à suivre ce « Meurtres sans ordonnance ». On peut le voir un peu comme un divertissement de luxe du samedi soir. C’est plutôt prenant, l’intrigue est carrée, les acteurs sont bons, on attend le dénouement et on suit tout cela avec intérêt. Maintenant, c’est loin d’être le thriller du siècle, si ce n’est le côté complètement aberrant et dingue de cette histoire, ce n’est pas une œuvre marquante ou inoubliable et il sera aussitôt oublié qu’il a été vu.
Le duo d’acteurs principal fait pour beaucoup dans la réussite du film. On les sent investis et tout à fait crédibles dans des compositions pas forcément faciles mais tous deux sont des comédiens reconnus et aguerris. Jessica Chastain campe une infirmière incrédule puis apeurée très convaincante au jeu très probant et nuancé. Quant à Eddie Redmayne, il est vraiment très persuasif en jeune collègue prévenant et doux qui cache un monstre meurtrier. Sa scène d’interrogatoire est impressionnante et il est toujours dans la mesure et la justesse même quand il explose. Le problème du long-métrage est qu’il manque un peu de suspense puisqu’on sait déjà qui est le coupable dès la première scène. L’intérêt vient donc de voir comment la police et le personnage principal vont réussir à le coincer. Mais deux heures pour cela, c’est un peu trop et « Meurtres sans ordonnance » est un tantinet languissant.
Ensuite, la mise en scène du danois Tobias Lindholm, responsable des films plus chocs « Hijacking » et « R », est un peu plate et sa photographie terne et austère rend le film tristounet à regarder. On dirait qu’il a signé pour un film de commande et fait le minimum syndical derrière la caméra. L’ambiance est un peu insidieuse et oppressante mais le tout manque de suspense et de rythme. Les seconds rôles (dont Kim Dickens en directrice d’hôpital corrompue et Noah Emmerich et Maurice Irvin en flics investis) sont très soignés et convaincants, rendant le film très réaliste. Il n’empêche on reste dans les ornières de ces thrillers médicaux des années 90, un peu dépassés mais toujours prenants, qu’il est bon de visionner le soir tranquille en pantoufle sans se prendre la tête. Agréable mais dispensable.
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Je ne comprendrais jamais cette manie qu'on les producteurs de faire durer 2 heures une histoire qui ne demande que 90 minutes. D'autant que tout cela est plat et sans véritable rythme. Et puis c'est quoi ce filtre qui pastellise les couleurs. Le film met plus d'une demi-heure à démarrer et s'encombre de longueurs non justifiés. C'est plat et moyennement passionnant. Reste le jeu des acteurs, et si Eddie Redmayne ne révèle son talent d'acteur que dans la dernière partie, Jessica Chastain nous fait un sans faute avec beaucoup d'implication et de conviction. Et puis j'ai apprécié la classe de Kim Dickens. Sinon pas de quoi fouetter une infirmière.
Porté par le duo d'acteurs impeccable Jessica Chastain/ Eddie Redmayne, ce suspense assez traumatisant basé sur des faits réels, bien dialogué distille une ambiance anxiogène tout au long du métrage. Le spectateur est tenu en haleine sans discontinuité dans ce film soigné qui ne cède en rien aux effets faciles et au grand-guignolesque.
Ce film tiré d'une histoire vrai manque de rythme et manque d'intrigue. L'histoire se dévoile rapidement et même si les faits restent vrai,ça reste non marquant.
Un thriller médical très sage et très soigné, qui mise plus sur l'émotion que sur le suspense. A voir pour ses deux principaux interprètes, parfaits d'un bout à l'autre.
Un superbe duo d'acteurs et une intrigue intelligemment conçue. Netflix nous offre de beaux joyaux de cinéma.Il faut vraiment être de mauvaise foi pour ne pas le reconnaître.
Je me suis ennuyé tout du long même si ça reste un film basé sur des faits réels, les acteurs sont bons là n'est pas le problème mais il n'y a aucun suspens et la fin est décevante. A voir une fois dans sa vie
Dans la veine de "Dr. Death" et "Five Days at Memorial", le thriller "Meurtres sans ordonnance" se révèle comme une bonne surprise. La glaçante histoire qui suit un infirmier jugé pour les meurtres de ses patients semble classique sur le papier, mais grâce à sa narration efficace le film se montre globalement réussi. Bien que l’intrigue prend le temps à décoller, c’est grâce à son ambiance anxiogène et pleine de tension qui réussit à parfaitement nous embarquer. Mais c’est surtout grâce aux incroyables performances d’Eddie Redmayne – dans la peau de l’infirmier meurtrier – et Jessica Chastain – sa collègue et amie – qui apportent plus de profondeur à leurs personnages et plus d’intensité au récit. Malgré ses quelques longueurs, "Meurtres sans ordonnance" reste un film convaincant qui vaut le coup d’œil. - 14/20 Critique sur Meurtres sans ordonnance (film) Vu le 27.10.2022 sur Netflix
Malgré un rythme lent, l'intrigue est bien présente et je suis resté tout de même bien ancré dans l'histoire d'autant plus qu'elle est tirée de faits qui se sont réellement produit. Au casting nous avons deux bons acteurs, Jessica Chastain toujours au top et Eddie Redmayne extrêmement bien choisi pour ce rôle qui l'incarne et qui m'a fait sensation dans une des scènes de fin, où il joue incroyablement bien. Calme mais prenant, je recommande.
Bon thriller qui reprend en fait une histoire vraie de tueur en série ayant sévit aux USA il y une vingtaine d’années. Le scénario est un peu attendu mais le point fort du film tient en grande *partie à son casting, ce sont des bons acteurs qui maitrisent leur rôle. A ce sujet Eddie Redmayne est pour moi une bonne surprise car je le trouvais un peu nunuche dans les Animaux Fantastiques. Le couple ambivalent Jessica Chastain / Eddie Redmayne tient la route, elle en jeune mère célibataire fragilisée par une maladie cardiaque grave et lui en présumé tueur toujours gentil et prévenant avec elle. Il ne donne pas l’image d’un monstre absolu, ce n’est pas manichéen. On notera au passage la dénonciation du système hospitalier américain, qui préfère se séparer discrètement un présumé meurtrier plutôt que donner une mauvaise réputation à l’hôpital (la majorité des hôpitaux y sont privés, avec un actionnariat. Business is business…). Bon film donc, pas de sensationnalisme et bien joué.
L’acteur Eddy Redmayne apparaît époustouflant pour incarner le double visage du personnage de Charles Cullen et son ambiguïté, pouvant sembler tour à tour affable ou terrifiant. Il s’était d’ailleurs lié d’amitié avec sa collègue Amy (jouée par Jessica Chastain, très convaincante elle aussi dans sa fragilité) ainsi qu’avec ses filles, si bien qu’elle aura du mal à reconnaître d’emblée sa culpabilité, avant de se rendre à l’évidence.
The good nurse est assez captivant mais nous laisse un peu sur notre faim, à son terme, dans la mesure où il ne propose aucun embryon d’explication à cette énigme psychologique, ne faisant pas même état de certaines déclarations du personnage réel, qui à défaut d’être entièrement fiables pouvaient tout au moins ouvrir des pistes. On peut par ailleurs regretter une certaine distance envers les victimes, présentées comme des inconnus. Il y a pourrait-on dire une certaine froideur dans ce film (réalisé par le cinéaste danois Tobias Lindholm, dont on pourrait tout aussi bien louer la sobriété).