Mon compte
    Fou d'amour
    Note moyenne
    3,2
    183 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Fou d'amour ?

    32 critiques spectateurs

    5
    1 critique
    4
    10 critiques
    3
    16 critiques
    2
    3 critiques
    1
    2 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    ferdinand
    ferdinand

    14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 septembre 2015
    Adaptation de l'histoire du curé d'Uruffe qui fit un terrible scandale dans les années 50. C'est superbement filmé et joué, dans un esprit singulier déjà rencontré dans l'adaptation de Moby Dick par Ramos. Il est réconfortant qu'un tel film puisse encore être réalisé, et dommage qu'il ne puisse pas trouver un public dans les conditions de distribution actuelles... Troublante histoire!
    velocio
    velocio

    1 311 abonnés 3 140 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 octobre 2015
    Un mélange de drame et de comédie. La photo est très réussie, l'histoire intéressante et, pourtant, on n'arrive pas à vraiment se passionner.
    Catherine V.
    Catherine V.

    56 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2016
    "Fou d'amour" est un film qui aurait mérité plus de publicité que celle à laquelle il a eu droit afin de toucher un plus large public, qu'à mon goût, il n'aurait pas volé.

    En effet, ce film, en plus de l'histoire dramatique en elle même qui a défrayé la chronique à la fin des années 1950 (et le terme est faible pour ceux qui s'en souviennent ou en avaient entendu parler) est superbement interprété.

    Dominique Blanc, comme toujours, est irréprochable, Melvil Poupaud (dont j'avais beaucoup aimé déjà le jeu, pas facile, dans le film "Laurence Anyways" de Xavier Dolan) interprète de façon très juste son personnage, et la jeune Diane Rouxel est parfaite (jeune comédienne déjà remarquée dans "La tête haute").

    Le film offre une peinture des années 1950-1960 très bien reproduite tant sur le fond que sur la forme.

    Philippe Ramos raconte sans aucun voyeurisme malsain, sans appuyer sur le côté pro-clérical ou anti-clérical qu'a eu la véritable histoire, ce drame sordide, appelé "faits divers", aussi troublant qu'édifiant et malheureusement vrai.

    Sa mise en scène, originale et brillante, nous fait suivre avec intérêt la descente aux enfers de ce curé aux amours interdites conduisant à la tragique et funeste folie.

    Il est juste à noter que le film n'est pas totalement fidèle au drame. En effet, le curé d'Uruffe, Guy Desnoyers, n'a pas été guillotiné. Il a été condamné à perpétuité mais fut libéré en août 1978. Il s'est retiré ensuite dans un monastère en Bretagne. Il est décédé le 21 avril 2010.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    109 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 septembre 2015
    Le ton du film est badin, plutôt comique, avant de basculer peu à peu dans une tragédie plus sombre. Ramos fait le grand écart entre un cinéma exigeant, presque austère, et une gaudriole à la Max Pécas. Le mélange des genres ne fonctionne pas toujours très bien, malheureusement, et le cinéaste se prend souvent les pieds dans le tapis, à cause d'une mise en scène qui ne choisit pas son "camp".

    LA SUITE :
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    203 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    On s'embête grave. On aimerait se passionner pour cette histoire de prêtre assassin mais la mise en scène est tellement lourde, archaïque et asphyxiante qu'on finit par jeter l'éponge.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 804 abonnés 12 441 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 décembre 2018
    Ce film souvent fascinant est librement inspirè d'un fait divers! A savoir la fameuse affaire du curè d'Uruffe! Un drame qui se passe dans les annèes 50, dans le contexte d'après-guerre! Ça raconte la folie d'un homme, d'un curè qui dèbarque dans un petit village de campagne en crèant une èquipe de foot et en sèduisant toutes les femmes! Au milieu de ces splendides paysages verdoyants qui n'inspirent que le repos, on retrouve Melvil Poupaud dont le seul souhait est de devenir un prêtre comme les autres! Comme sur ses prècèdents films, Philippe Ramos travaille en èquipe rèduite et tourne vite avec une approche solitaire de la mise en scène! Pas seulement parce qu'il s'agit là d'une petite production mais aussi parce que le rèalisateur tient à prèserver une certaine libertè de crèation! Poupaud est ètonnant à travers un personnage sensuel et complexe que l'on pourrait qualifier de Don Camillo (plus proche de Terence Hill que de Fernandel) tourmentè par la chair et le dèsir! Face à ce curè manipulateur et ambigu qui se laisse emporter par un match de foot, la lumineuse Diane Rouxel, divine enfant, pure parmi les pures! Une jolie fleur prête à s'ouvrir! Une jeune fille innocente aux yeux terriblement bleus! C'est l'oeuvre la plus dèpaysante qui soit! La plus plate aussi! A vous couper la tête...
    cameradine
    cameradine

    21 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mars 2019
    1959. Un homme est envoyé à l’échafaud. Une fois raccourci, il raconte au spectateur, en voix off post mortem façon Boulevard du Crépuscule, son histoire singulière. Flashback : avant sa mort, il était un jeune curé, fraîchement muté à Albon, un village rhônalpin reculé mais champêtre et surtout doté d’une belle galerie de paroissiennes, propre à satisfaire les appétits sexuels du prêtre épicurien ! La première heure du film, narrant la félicité de l’heureux curé, est parfaitement désopilante : on se régale des frasques de ce curé amoral, tout en charme, fausse modestie et feinte repentance ! Les textes, finement ciselés, sont d’une drôlerie irrésistible et à l’entendre on imagine à quel point Melvil Poupaud a dû se délecter à les dire. Les images qui accompagnent cette voix off subjective participent au ton humoristique du film : la végétation luxuriante, qui renforce l’idée de paradis terrestre, les regards caméras des personnages et autres visions fantasmées (le vitrail !), tout donne l’impression que d’outre-tombe le curé adresse spécialement au spectateur sa vision toute personnelle des événements. Même après l’introduction de l’élément perturbateur, la jeune Rose, pas aussi ingénue qu’elle n’en a l’air, pendant un moment le ton reste badin… C’est très décalé, mais finalement, moins déconcertant que le changement de ton qui opère dans le dernier tiers du film. Le fait divers prends le pas sur la comédie, et la noirceur qu’il induit tranche (si j’ose dire, vu le destin du personnage !) avec la légèreté de ce qui précède. Cependant le réalisateur ne tombe pas pour autant dans le voyeurisme glauque. Les actes monstrueux qui ont valu au personnage sa condamnation ne sont que suggérés, et il ne faut pas oublier que c’est le protagoniste qui raconte, et lui ne réalise pas vraiment ce qu’il a commis. On a certes moins l’esprit à rire sur la fin, mais le narrateur conclut comme il se doit son histoire, avec l’humour noir qui le caractérise  spoiler: : « nous avons tous nos petites faiblesses »
     ! C’est grinçant, mais aussi une bonne manière de conclure ce film atypique et globalement réjouissant ! En outre, on peut apprécier aussi sur ce film le très beau travail sur l’image (Philippe Ramos lui-même).
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    413 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 septembre 2015
    Le scénario atypique de Fou d'amour annonce déjà la couleur d'un long-métrage au traitement original. La narration piège le spectateur en seulement quelques minutes, tel un insecte prisonnier d'une toile d'araignée... Philippe Ramos réalise ici une proposition différente et particulière, bien loin des blockbusters américains. Pour en savoir plus, lisez notre critique complète sur :
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 octobre 2015
    Des bon comédiens, de beaux décors, une mise en scène subtil...
    En tant que spectateur, je me suis laissé narrer la mise à nue de ce prêtre..., tant physique que psychologique.
    Spectateurs ! Venez voir et écouter l'ultime confession !
    Bref, que de talents de la part de ce réalisateur, metteur en scène, scénariste, chef opérateur, cadreur qu'est Philippe Ramos.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 septembre 2015
    Moi et mon épouse,nous venons de voir ce film,dans le cinéma "Le Navire" à Valence(26),et nous sommes sorties de la salle "retourné"car le sujet,que nous ne connaissions pas,est très fort et poignant.Il est également filmé d'une manière magistrale ! Dominique Blanc est magnifique,superbe de naturelle ! Bravo et merci pour ce beau et touchant FILM ! Mme.et Mr.Baricevic .
    traversay1
    traversay1

    3 600 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 septembre 2015
    Fou d'amour commence par l'exécution d'un curé de campagne dans la France des années 50. Inspiré d'un fait divers le film de Philippe Ramos, cinéaste vraiment atypique, dresse le portrait d'un prêtre plus porté sur la chair que sur la chaire. L'interprétation onctueuse de Melvil Poupaud tire Fou d'amour vers une irrévérence joyeuse et amorale. Cependant, sa dernière partie se fait plus dramatique et force est de constater que le film perd alors de son originalité. Dans l'ensemble, cette tragicomédie manque peut-être d'un peu de folie, coincé dans un matériau littéraire (voix off omniprésente) qui l'emprisonne malgré la singularité de son intrigue et son ton très décalé.
    calamityJ
    calamityJ

    4 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2017
    D’une grâce folle dans sa première partie, porté par le charme burlesque d’un Melvil Poupaud au top, le film opère ensuite un tournant vers le drame qui ne recule pas devant la noirceur cachée de son protagoniste. Enchanteur et drôle puis déroutant, voilà un film qui se permet toutes les audaces : narratives (on passe de la fable grivoise à la chronique d’une névrose), figuratives (de la poésie naturaliste au chromo flamboyant) et thématiques (la sexualité comme une quête de la grâce, l’abîme existentielle vue sous l’angle de la comédie champêtre)… Brillamment écrit, superbement mis en image, « Fou d’amour » est un petit bijou qui n’hésite pas à nous prendre à rebrousse poil après nous avoir charmé.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 septembre 2015
    Depuis Capitaine Achab, j’ai toujours le même plaisir à retrouver le regard et l’art de Philippe Ramos qui nous tient par la main, au plus près des personnages tout en maintenant une distance amusée mais toujours empathique. C’est une belle manière de rendre la complexité des êtres, d’approcher la folie de chacun et de l’incarner dans la vie ordinaire. Il sait rendre à merveille l’impossibilité de déroger à Dieu et la violence qu’elle impose progressivement. Quand on y pense, ce fait divers des années 50 a des parallèles aujourd’hui. Et je suis chaque fois émerveillée de l’écriture et des milles trouvailles visuelles qui n’appartiennent qu’à lui (et à Wes Anderson dans un autre registre).
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 610 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 août 2020
    À partir d'une histoire vraie sordide le scénariste élabore un personnage improbable : un troisième Don Juan cynique, un troisième St Jérôme dans les tentations du désert et un troisième M. Hyde et Dr Jekyll. Le tout sur un ton humoristique et dérisoire. La fusion n'est pas crédible et le personnage historique du prêtre qui a inspiré cette fiction était probablement plus un bipolaire schizophrène et obsédé plutôt qu'un cynique froid et calculateur. Le point de vue du cinéaste reste au niveau superficiel alors qu'on aimerait avoir une véritable analyse des ressorts psychiatriques qui ont pu conduire à l'abomination décrite...
    neel
    neel

    5 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 septembre 2015
    J'ai passé un très bon moment devant ce film que j'ai trouvé intéressant à plusieurs points de vue: humain, religieux, sociologique, cinématographique.
    Le cadre du film est posé dès le départ avec ce rappel de la divine création du monde; on sera dans une appréhension religieuse du monde.
    Dès le début aussi on voit que la personnalité du curé est à l'étroit dans les contours de la vie religieuse: il cache des lectures païennes, aime le théâtre, la moto, le foot, les femmes, il est débordant de vitalité, gourmand et jouisseur. Il fait le "job" tout en profitant de la situation. A cette période la vie secrète d'un curé est tacitement tolérée (cf. France Inter la marche de l'histoire 16/09).
    Puis l'horizon va s'obscurcir: par rapport à un problème qui pourrait anéantir sa situation, il va adopter une position radicale dont il va trouver des justifications dans les textes bibliques, et il va se déshumaniser au nom, ou au prétexte, de la religion. Il ne peut se "penser" en dehors des codes religieux, qui vont même aggraver la noirceur de ses actes.
    Excellents acteurs; Melvil Poupaud, l'œil qui frise et la bouche gourmande, restitue pleinement l'inconsistance du personnage: un feu follet ardent et irréfléchi. A cette interprétation répond la forme du film, construit en une succession de tableaux, d'images pieuses ou impies.
    Cartoonesque et tragique.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top