Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
L'Info Tout Court
416 abonnés
1 025 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 29 décembre 2016
« Pour faire un bon film il faut trois choses : une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire ». Ce n’est pas moi qui le dit, c’est le grand Jean Gabin. Cette phrase prend tout son sens dans Le Fondateur : Robert D. Siegel a écrit un scénario puissant grâce au personnage de Michael Keaton qui évolue subtilement tout le long du récit et qui met le spectateur dans tout ses états. On l’aime, on le déteste, on rit de lui, on est effrayé par lui… Bref, Ray Kroc se révèle fascinant par son ambiguïté.
Voilà une histoire qui méritait d’être contée sur grand écran. En effet, « Le Fondateur » entend nous narrer la création de l’un des plus grands empires que le monde ait connu : celui de l’enseigne de fast-foods Mc Donald’s. Un sujet particulièrement intéressant que le long-métrage développe sur près de deux heures en étant le plus factuel possible (trop peut-être) mais en précisant bien que le film est inspiré de faits réels et que ce n’est pas forcément exactement comme cela que se sont déroulés les choses. Dans tous les cas le bon point est que c’est instructif.
L’autre qualité du film est l’interprétation sans faille, pleine d’énergie et de nuances de Michael Keaton. L’acteur, disparu des radars pendant une bonne décennie, a fait un retour en force il y a deux ans grâce à « Birdman » et confirme ici qu’il est sur la voie du come-back fulgurant à l’instar d’un Matthew McConaughey il y a quelques années. Il bouffe littéralement l’écran et si l’on suit le film sans ennui c’est bien grâce à sa prestation. Car tout cela est très scolaire à tel point qu’on pourrait croire à un téléfilm de luxe plutôt qu’à un film de cinéma.
En effet, il est vraiment dommage que les producteurs aient convoqué un réalisateur tel que John Lee Hancock. Déjà réalisateur du biopic raté et aseptisé mettant en scène la genèse de « Mary Poppins » et en filigrane la figure tutélaire de Walt Disney, il s’attaque ici à un autre mythe américain avec un manque flagrant de passion. Et ce n’est pas à un honnête faiseur qu’il fallait confier ce genre de projet mais à un réalisateur à la personnalité bien trempée et à l’univers moins lisse. Quelqu’un de comme Paul Thomas Anderson ou Martin Scorsese aurait certainement rendu une copie moins lisse et avec plus d’aspérités.
D’autant plus que « Le Fondateur » peine à démarrer et que sa narration est très linéaire. Mais ce qui est le plus détestable dans cette ode au capitalisme et à la réussite du rêve américain c’est la manière dont les seconds rôles sont négligés. De la femme de Ray Kroc jouée par Laura Dern à la personne avec qui il finira par s’associer que l’on voit à peine deux scènes – à ce prix là autant couper le personnage au montage – ils sont tous très peu creusés. Même les frères Mc Donalds n’ont guère droit qu’à des embryons de personnages qui ne sortent pas de leur bureau. En bref, un film décevant et imparfait sur un sujet en or.
ohn Lee Hancock focalise sa caméra sur les événements qui ont contribué a fondé les restaurants McDonald’s, de ses premiers soubresauts dans la couveuse, à l’empire international actuel. Il s’agit ici d’un véritable biopic réussit qui permet pour une fois de dévoiler une histoire peu connue du grand public.
L'histoire du phénomène McDonalds ! Tout un programme ! Franchement, c'est super intéressant de voir l'origine de cette machine désormais mondialement connue (et dont on a dû mal à imaginer l'absence désormais), même si forcément, le tout doit être enjolivé un petit peu...Mais là, c'est assez bien foutu. La première partie sur la découverte du système des deux frères à l'origine de tout est captivante (les deux petits cornichons, la moutarde, le ketchup...). La seconde l'est beaucoup moins par contre, si bien que l'on assiste malgré nous spoiler: au triste sort de ces deux frères inventifs complètement spoliés et à l'abandon pur et simple des seconds rôles, carrément sous exploités (à l'image de Laura Dern). Ceci dit, Michael Keaton est très bon en VRP, entre ambition exacerbée, audace fulgurante et spoiler: aucun état d'âme sur la fin ("un contrat, c'est comme un cœur, c'est fait pour être brisé" ). Le self-made man à l'état pur, symbole de la réussite à l'américaine.
Film intéressant et très instructif quant à l'origine de la célèbre enseigne d'autant plus si, comme moi, on ne s'était jamais vraiment penché sur l'histoire de McDonalds. Très bon jeu des acteurs. Quelques moments un peu drôles mais ce biopic laisse surtout un goût amer d'injustice.
Je rentre tout juste de ma (dernière) séance (de 2017). J'ai beaucoup aimé. Certes ce biopic est à mes yeux visuellement et musicalement un peu trop académique, mais je ne me suis jamais ennuyé et je l'ai trouvé passionnant du début à la fin ; "Le Fondateur" Michael Keaton (de retour en 2017 en nouvel homme volant – après Batman et Birdman – ennemi des araignées) est une fois de plus magistral. Un biopic délicieux sur l'American Dream devenu un cauchemar pour certains (les frères Dick et Mac McDonald's) et un rêve pour un autre (Ray Kroc). Je conseille le biopic "The Founder" à tous les amateurs du Big Mac qui ont toujours souhaité connaître l'Histoire de leur fast-food préféré (et à tous les détracteurs du restaurant de Ronald) et aux passionnés d'histoires sur les self made men et sur le rêve américain. Bon appétit !
« Un contrat c'est comme un cœur, c'est fait pour être briser ! » John Lee Hancock entame un nouveau biopic : celui du fondateur de McDonald, Ray Croc. Fini le Disney de Saving Mr. Banks, nous passons à du McDonald avec un appétit raisonnable ! Le long-métrage nous amène à réfléchir sur ce qu'est la réussite du grand rêve américain. Cela dépeint de l'histoire de ces deux frères de McDonald qui ont inventé le concept du service express puis se sont fait duper par un vendeur - Ray Croc - qui arrive à convaincre les frères à franchiser leur commerce... On éprouve de l'empathie envers les deux entrepreneurs. Michael Keaton parvient à retenir notre attention avec ses diverses réactions excessives et arrive à transmettre une réflexion profonde. Un personnage persévérant qui est fascinant ! Il y a aussi Patrick Wilson qui contribue à Keaton. Cela lui change des films d'horreur de James Wan... La reconstitution historique (se déroulant dans les années 50) s'avère pertinente. Néanmoins, le film souffre de quelques longueurs et devient un peu laborieux spoiler: - quand Croc tente de convaincre de nouveaux franchisés de se joindre à l'aventure - mais l'intérêt reprend spoiler: - quand le vendeur décide de duper les frères McDonald. A la fin de la projection, nous avons une série de photos et de commentaires sur les vraies personnes étant impliquées à cette histoire. Enfin, The Founder (v.o) pose un regard différent dans lequel on avait imaginé. Savoir qu'à la base, cette restauration rapide spoiler: n'était que deux frères passionnés et offraient des produits de qualité avec un environnement propre et chaleureux. C'est étonnant ! Comme quoi, il faut souvent se méfiez du monde des affaires... Cela peut engendrer des conséquences !