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floflo2204
84 abonnés
379 critiques
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3,0
Publiée le 19 avril 2017
Au premier abord ce film sur la création de MacDonald avait tout pour être un gros flop, l'histoire n'avait rien de bien passionnante. Pour autant, il faut avouer que Le Fondateur sait tirer avantage de diverses qualités pour conduire le spectateur à s'intéresser à son histoire. Tout d'abord, il faut reconnaître que Michael Keaton habite son personnage avec une grande simplicité, la verve dont il fait preuve est intéressante et constitue généralement un des éléments clés de l'histoire. Sur ce point on peut également remercier la qualité de l'écriture en matière de dialogue. Néanmoins, pour ce qui est des autres rôles, hormis Nick Offerman et John Caroll Lynch, on aurait pu en attendre davantage. La plupart sont assez transparents et on regrette vraiment un développement plus poussé de leurs personnages. la reconstruction des années 50 est un gros point fort du film, on sent que tout est mis en œuvre pour nous conduire au plus loin dans cette histoire et c'est globalement le cas. Néanmoins, on peut s'interroger sur certains fonds notamment vers la fin du film. De même, en matière de musique, il faut avouer qu'elle est bien écrite et que certains morceaux nous attirent tout particulièrement mais il arrive cependant que d'autres nous laissent de côté, incapables de ressentir quoi que ce soit. L'écriture du scénario est globalement bien réussie notamment dans l'écriture des dialogues. Là où on peut s'avérer beaucoup plus critique, c'est dans la réalisation de l'histoire en elle-même. En effet, le scénario est beaucoup trop romancé et américanisé pour qu'on ait l'impression de regarder une histoire vraie. Loin de moi l'idée de remettre en cause ce qui est surement la réalité mais on sent que les scénaristes n'ont pas cherchés à remettre davantage en contexte l'histoire ou même à la rendre plus réaliste. La réalisation de John Lee Hancock est assez efficace sans être exceptionnelle, on voyage de manière assez fluide entre les époques et les différents lieux ce qui rend la chose assez simple à suivre. Le Fondateur avait le mérite de s'intéresser à une histoire qui n'est pas forcément connue du grand public mais qui n'a jamais vraiment réussi à en rendre une vision éloignée des clichés du cinéma américain.
Déçu, moi qui aime en principe les biopics, celui-ci est assez fade. Les acteurs ne m'ont pas transporté , surtout les deux premiers fondateurs du concept qui n'ont pas l'air plus que ça affectés. J'ai l'impression qu'ils ont voulu les rendre les plus naifs possible pour rendre le personnage principal le plus méchant possible. Sauf qu'au final ça tombe dans l'entre deux avec un héro parfois assez cliché (à voir si il a vraiment vécu de la sorte), et loin d'être un sombre c*n dans son attitude. Il manque de profondeur autant que les deux autres. Je ne parle même pas des scènes de couples futiles qui sont là encore jouées à demi-teintes. Ces scènes n'apportent presque aucune valeur ajoutée au film, comme si elles étaient mises parce-qu'il fallait bien les mettre. Sinon la réalisation en elle-même est assez basique. L'ensemble moyen tombe sans surprise dans une fin sans fond. Le film ne pousse pas assez loin le concept à mes yeux tant dans sa forme que dans sa réflexion.
Très instructif, d'une excellente idée de départ, d'un concept innovant, et d'ou le nom résonne aujourd'hui dans le monde entier. Vaste empire... Au final, ils sont tombés sur plus fort qu'eux, il leur a piqué le Nom novateur Mc Donald's. Le fondateur a compris que sans le nom, cette nouvelle idée de restauration rapide ne se développerait pas. Comme quoi, de nos jours, une marque, c'est bien plus qu'un produit. Elle est synonyme de notoriété, d'identité, d'expérience..
3,5 /5.... car on connais évidemment un peu la fin avant que le film ne commence ! Depuis son golden globes pour Birdman, Keaton est au sommet ! La encore il habite ce personnage de Ray Kroc ! The american Dream version plat traditionnel américian ( le burger frittes ) ... la génèse de l'empire est plus intéressante que le développement national ! Il reste un coté extrêmement jubilatoire de découvrir le cerveau dans lequel est né l'empire du Fast food !
Le fondateur est une bonne surprise de l'année fin 2016 presque passé inaperçu. C'est l'histoire peu connue,de Ray Croc, un businessman qui va tout faire pour racheter McDonald's. Déjà, premier point, le scénario est superbement bien écrit et se centre sur un personnage: Le fondateur. Parfois on l'adore grâce à son humour grinçant ou bien on peut le détester car il devient un sans coeur qui ne pense qu'à l'argent. D'ailleurs, ce personnage est joué par Michael Keaton(qui a fait son retour récemment avec Birdman) qui prend un plaisir fou à jouer ce grand méchant avec qui on s'attache énormément. La reconstitution des années 60 est parfaite et les seconds rôles s'en tirent très bien. La seule chose que l'on peut reprocher au film, c'est sa réalisation un peu trop classique et académique. Un grand film, sur une grande firme dont on connaît finalement très peu l'histoire.
Encore un film biopic pour John Lee Hancock qui s'intéresse à l'homme responsable de l'incroyable expansion de la marque McDonald's qui est devenue un véritable empire. Il avait foi en ce concept novateur et il n'a rien lâché pour en faire un business très lucratif ce qui n'était pas le but premier de ses créateurs qui voulaient simplement faire de cette affaire familiale un restaurant pas cher et utile qui rassemble tout le monde. Ce portrait de Ray Kroc est sur le plan humain peu flatteur, car on le voit comme un homme prêt à tout pour l'argent quitte à renier ses principes et écraser ceux sur son passage par contre sur le plan professionnel, c'est autre chose, car les défauts cités deviennent des qualités et font de lui un businessman redoutable qui a parfaitement mené sa barque en profitant des bonnes opportunités tout en s'appuyant sur les bonnes personnes. Cette histoire méconnue pour ma part est intéressante, j'aurais quand même aimé en savoir plus sur l'après lorsque le rachat est effectué, car se faire flouer de la sorte sans rien dire est étrange. Le film est classique avec un récit linéaire, mais l'ensemble est plutôt plaisant à suivre et surtout intéressant si l'on ne connaît pas les faits dans les détails.
Aussi pâteux que les hamburgers du sautillant manager, film encensée par les médias prosélytes du capitalisme le plus radical, critiques relayés par tous les adipeux du bulbe qui reprennent en chœur les louanges rétribuées (et stéréo-typiques) du Point, voici un film 100% graillons... Allez-y et emmenez ensuite vos rejetons dans une de ces succursales où simplement le fait d'humer les graillons leur fera sauter un cran de ceinture tout en leur faisant perdre quelques grammes de néo-cortex... Cela satisfera le réalisateur qui a œuvré dans ce but! Oui, il s'agit là d'un film apologétique plat, extrêmement linéaire qui sera certainement (et heureusement) très rapidement oublié... Une crotte publicitaire....
Ce film nous montre bien comment Mac Donald est devenue l'une des entreprises les plus florissantes de notre époque. Le film a de la fraîcheur, il montre comment un simple représentant est devenu milliardaire.
Tout film donne lieu à un contrat tacite avec le spectateur, celui-là même dont dépendra sa réception critique selon que l’œuvre soit ou non fidèle à ce postulat. Selon qu'il exauce les promesses ou trahisse les intentions initiales. Le fondateur appartient à cette catégorie de biopics qui remplissent leur mission, s'attachent à une histoire pour la narrer de manière exhaustive et didactique. Quitte à manquer de flamboyance, à ne pas transcender son propos par des choix artistiques tranchés. Ainsi ce récit des prémisses de l'empire McDonald's se déroule en toute linéarité, selon une dynamique alternée, un brin répétitive, entre croissance de l'entreprise et accrocs rencontrés. On distinguera cependant la séquence bien pensé du fonctionnement « à blanc » du restaurant sur un terrain de sport. Si la forme aurait tendance à en faire un objet vite oubliable, le fond parvient à imprégner le spectateur, à mesure que l'appât du gain assombrisse les vélléitées de cet ancien vendeur raté de l'industrie agro-alimentaire, campé par un Michael Keaton qui joue sur le traditionnel registre attraction/répulsion. Son personnage provoque une forte empathie dans la première moitié du film, puis déboussole par sa folie des grandeurs virant au mépris envers les créateurs du concept qu'il prétend étendre à travers le pays. Sans le diaboliser, les frères McDonald étant présentés par ailleurs comme aussi généreux que psychorigides, le film montre bien son absence d'états d'âmes pour parvenir à ses objectifs. Ainsi l'aspect polémique, bien que discret, est présent (jusqu'aux déclarations controversées du vrai Ray Kroc durant le générique de fin), nous n'assistons pas à l'édification idyllique d'une des plus grandes multinationales actuelles, mais bien à une trahison personnelle débouchant sur le basculement plus global d'une société artisanale à un empire industriel. Une illustration finalement assez fine du dicton selon lequel l'argent corrompt tout, jusqu'à dépouiller deux entrepreneurs honnêtes d'une chose en principe impossible à extorquer : leur nom.
Malgré les bruits de fritures qu’on peut entendre dès les premières secondes du film, Le Fondateur ne nous donnera pas envie de manger chez McDonald’s spoiler: en découvrant comment cet empire est en fait bâti sur une grosse entourloupe . C’est cependant avant tout pour la prestation sans faille de Michael Keaton que Le Fondateur mérite franchement d’être découvert. [lire la critique complète sur le site]
Une immersion dans le monde des affaires à la mode américaine dont, probablement (à moins d'avoir consulté avant Wikipédia), le spectateur lambda était loin d'imaginer la saga. Captivant.
Riche et instructive narration de la naissance du fast-food moderne avec Mc Donald's dans cette histoire vraie génialement interprété par un Michael Keaton parfait en opportuniste prêt à tout. Des faits réels donc pour un apprentissage d'un mode de vie désormais commun, dans un film passionnant et non dénué d'intérêt.
John Lee Hancock n'est pas un petit nouveau dans le cinéma bien au contraire, scénariste pour deux films de Clint Eastwood dans les années 90 avec "Un monde Parfait" et "Minuit dans le jardin du bien et du mal" sortie en 1997 qui reste encore à l'heure actuelle son meilleur scénario et tout bonnement sa meilleure contribution au monde du cinéma car oui il ne faut pas oublier que la même personne est aussi l'auteur se qui est assez incroyable en soit scénariste de "Bad Boys 2" de Michael Bay et réalisateur d'une des plus grosse plantade du cinéma en 2004 avec Alamo. L'homme a par ailleurs réaliser "The Blind Side" qui a valu en 2010 à Sandra Bullock de recevoir l'Oscar de la meilleure actrice.
Il attaque avec "Le fondateur" son second Biopic après celui de
Je ne m'attendais pas à une telle biopic ! Prendre comme toile de fond la franchise mondialement connue McDonald's et en faire le récit d'un capitalisme flamboyant, c'est pour le moins un pari risqué et courageux. John Lee Hancock, spécialiste des biopics ("The Blind Side", "Dans l'ombre de Mary"), relève le défi haut la main grâce à un premier rôle qui assure et une histoire qui retrace intelligemment, sans tergiverser, les origines de cette grande firme américaine de hamburger, à laquelle nous sommes tous relié d'une façon ou d'une autre. C'est extrêmement excitant de découvrir la base de cette emblématique chaîne de fast-food américaine postée dans toutes les villes françaises et étrangères. On découvre comment le concept de "manger rapidement" (fast-food) est né, comment il a su séduire la population comme étant une nourriture saine et équilibré et surtout comment il a connu un succès national puis mondial grâce à un certain vendeur de porte-à-porte qui a pris l'initiative de franchiser ce nouveau concept... La reproduction des années 50 dans les décors et les costumes apportent beaucoup de cachet au film ; un côté nostalgique séduisant de l'Amérique post-guerre où les habitant n'étaient pas encore tous obèses... La biopic convoquent des personnages inattendus, comme les deux frères McDonald (duo complémentaire de Nick Offerman et John Carroll Lynch), créateurs de la célèbre firme, nullement ambitieux et peu séduits face à ce magnat du capitalisme américain en pleine effervescence. Laura Dern, dans le rôle de la femme délaissée, rôle pour le moins classique on peut dire, est touchante et très juste. On pourrait croire que le rôle de Michael Keaton est simple mais plus il devient ambitieux, plus il se complexifie car il vole un concept qui n'est pas le sien pour en faire un phénomène alimentaire ! Il joue un requin, pion du capitalisme, prêt à tout pour arriver à ses fins, quitte à être malhonnête et arrogant. Sans cette personne, Ray Kroc, irrespectueux face aux créateurs originaux, nous n'aurions jamais connu ce M jaune triomphant... "Le fondateur" nous fait remonter aux origines méconnues de cette chaîne de fast-food avec panache, nostalgie et jovialité. Son ascension est fulgurante, luxurieuse et passionnante et met en exergue l'un des jalons du capitalisme qui participe activement à la logique économique, financière et politique de notre époque.