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Votre avis sur Sid & Nancy ?
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C'est bien beau de déguiser des acteurs en Punk dévergondés et insolents, mais si on a rien d'intéressant à raconter avec ni même à leur faire dire, c'est vraiment pas la peine. Des marionnettes, toutes aussi carnavalesques soient-elles, ne s'animent pas toutes seules, sauf chez Disney.
Alors... Comment parler de ce film sans être violente...? Gary Oldman est bon, Chloe Webb elle est... affreusement caricaturale. Le film est long, chiant, après une demi-heure je me demandais quand est-ce que le film allait finir mais j'ai tenu jusqu'au bout. La fin est d'une médiocrité inouïe. Les doublages en VF sont ridicules. J'ai eu l'impression de perdre mon temps.
Pour faire court: "Sid et Nancy" ne vaut QUE pour l'excellente performance de Gary Oldman. Ce n'est surement pas cette mise en scène complètement plate, ces personnages caricaturaux ( Nancy en est le parfait exemple), ces dialogues de drogués interminables (composés à 80% d'insultes),... Alex aurait mieux fait de creuser l'aspect psychologique de ces personnages au lieu de centrer son film uniquement sur la drogue, et de manière stéréotypée. Passez votre chemin...
Si Gary Oldman ne jouait pas dedans, il n'y aurait absolument rien de positif à dire sur ce film. L'actrice jouant Nancy est loin d'être mémorable, John Lydon passe pour un crétin jaloux de Nancy et buveur de champagne dès le matin, Sid devient un demi-dieu (Alors que c'était une ordure, un héroïnomane, doublé d'un taré, et ça vient d'un fan des Pistols), le réalisateur n'aurait pas pu tomber plus loin de la vérité avec ce film. Pas étonnant, quand on sait qu'il n'a même pas pris la peine de contacter John Lydon, meilleur ami de Sid Vicious de son adolescence jusqu'à sa mort, sans parler du fait qu'il a étudié à Oxford... Qu'est-ce qu'un mec qui a étudié à Oxford et qui n'a jamais fréquenté de punk peut bien comprendre à cet univers ? Oui, l'histoire de base est passionnante, les personnages aussi, mais c'est tout simplement un mauvais film, que Gary Oldman n'a pas pu sauvé.
C'est difficile de se remettre dans l'ambiance de l'underground anglais, ne serait-ce que parce qu'il était… underground. Cox a trouvé la solution : ne pas essayer. Très décrié pour son manque de fidélité à l'histoire de Sid Vicious, Sid and Nancy est un film qui marche si on ignore sa tentative d'être biographique. Cela présente l'avantage de passer l'éponge sur les inventions et d'excuser Gary Oldman pour une interprétation qu'il regrettera toute sa vie (je l'ai trouvé très bien, en revanche c'est Chloe Webb qui a parfois tendance à faire passer l'esprit punk par le surjeu). Bon : ce n'est pas Sid, et ce n'est pas les Sex Pistols.
Partant de là, on découvre une histoire taillée par le punk et pour le punk, déroulée dans un chaos aux contours flous qui traverse des évènements successifs on ne sait trop comment (ou bien ce sont eux qui le traversent ?). En orbite autour du brouillard gluant de la drogue (très bien traduit par des personnages secondaires effacés malgré leur importance, comme celui de l'imprésario), il y a les raisons de vivre, auxquelles on s'accroche tant bien que mal. Ou plutôt mal que bien. La descente aux Enfers, traduite par une photographie de plus en plus grisâtre de Deakins, est peuplée de démons qui distingueront l'œuvre parmi ses pairs (je pense inévitablement à Trainspotting), un parcours qu'on associe sans mal à tous les autres courants culturo-musicaux qui se feront l'exutoire d'un mal-être inexprimable.
Le film peut donner l'impression de ne pas aller très loin, surtout si on en attend un biopic. Cependant il est fidèle à un esprit autodestructeur qui se donnait pour principe d'avoir une existence intense pour ne pas oublier d'exister. Mission accomplie : on n'a pas oublié Sid et Nancy.
Partant de là, on découvre une histoire taillée par le punk et pour le punk, déroulée dans un chaos aux contours flous qui traverse des évènements successifs on ne sait trop comment (ou bien ce sont eux qui le traversent ?). En orbite autour du brouillard gluant de la drogue (très bien traduit par des personnages secondaires effacés malgré leur importance, comme celui de l'imprésario), il y a les raisons de vivre, auxquelles on s'accroche tant bien que mal. Ou plutôt mal que bien. La descente aux Enfers, traduite par une photographie de plus en plus grisâtre de Deakins, est peuplée de démons qui distingueront l'œuvre parmi ses pairs (je pense inévitablement à Trainspotting), un parcours qu'on associe sans mal à tous les autres courants culturo-musicaux qui se feront l'exutoire d'un mal-être inexprimable.
Le film peut donner l'impression de ne pas aller très loin, surtout si on en attend un biopic. Cependant il est fidèle à un esprit autodestructeur qui se donnait pour principe d'avoir une existence intense pour ne pas oublier d'exister. Mission accomplie : on n'a pas oublié Sid et Nancy.
Sid & Nancy est un film beaucoup trop plat et banal pour prétendre retranscrire correctement le mouvement punk et la fascinante personnalité de ses personnages. En revanche, on est obligé de souligner l’excellente prestation d'un Gary Oldman méconnaissable et parfaitement crédible en Sid Vicious. Un jeu d'acteur d'autant plus impressionnant comparé à cette Cholé Webb exaspérante qui passe son temps à hurler et à tituber. Les seuls vrais bon moment de Sid et Nancy, sont malgré tout les scènes de concerts...
Sid & Nancy est plus un film sur la drogue qu'une biographie du groupe. Le long-métrage, comme l'indique le titre, insiste surtout sur la romance entre Sid Vicious, le défunt bassiste des Sex Pistols, et Nancy Spungen, l'une des groupies du combo britannique. Le thème central est donc la chute ou la libération (selon le point de vue) d'un couple à travers les problèmes de drogue. C'est aussi l'occasion de voir Gary Oldman à ses débuts. Sa performance est assez bluffante tant la ressemblance physique avec l'original est troublante. Enfin, il est à noter que Courtney Love y fait une apparition.
Il fallait le voir à sa sortie, malheureusement. J'ai trouvé la performance de Gary Oldman sans plus (Avis perso). C'est ennuyeux à souhait, c'est moche même si dans le style punk britannique et surtout, c'est peu intéressant. Dans le genre histoire de junkie, "Trainspotting" et "Las Vegas Parano" nous ont donné de meilleurs scénarios et un meilleur regard sur les drogués de l'époque. Ici, l'entourage du couple est immature, le doublage français rend le tout indigeste et mal joué. Les dialogues sont mauvais et le rendu des concerts laisse à désirer. Il faut aimer le groupe et le style pour ne pas trouvé ça mauvais. Je n'ai pas du tout aimé, les acteurs en font des tonnes et l'interprétation des titres ne me laissera pas de brillants souvenirs.
En faisant un film sur l'histoire d'amour tragique vécue par Sid Vicious et Nancy Spungen, Alex Cox avait de la matière. Mais on finit par se rendre compte qu'il fout tout en l'air assez rapidement : entre une mise en scène sans style et des séquences interminables entre les deux amoureux drogués et désespérés, "Sid and Nancy" ne tient pas ses promesses et laisse vite tomber la psychologie des personnages pour se centrer sur leur dérive, ennuyeuse à mourir. Reste Gary Oldman qui dès ses débuts faisait preuve d'un talent certain pour se métamorphoser dans ses rôles.
Le film en lui meme est très bon, la reconstitution de l'univers de Sid Vicious est très bien retranscrit, et ce qui m'a marqué c'est cette ambiance qui nous fait ressentir qu'il n' y a aucune issue possible pour pas mal de ces gens qui sont dépeint dans ce film .
Mais ce que je retiens le plus, c'est la performance incroyable de Gary Oldman qui interprete Sid, il ne l'interprete pas d'ailleurs, il l'est !
Bref, film bienfait et interpretation marquante !
D'ailleurs, si je ne me trompe pas, c'est l'interpretation de Oldman qui à inspirée le Joker de Heath Ledger dans " The darkknight " , avec Gary Oldman d'ailleurs !
Mais ce que je retiens le plus, c'est la performance incroyable de Gary Oldman qui interprete Sid, il ne l'interprete pas d'ailleurs, il l'est !
Bref, film bienfait et interpretation marquante !
D'ailleurs, si je ne me trompe pas, c'est l'interpretation de Oldman qui à inspirée le Joker de Heath Ledger dans " The darkknight " , avec Gary Oldman d'ailleurs !
Cinéphiles 44
Voici un film bien particulier qui ressort en version restaurée pour la Saint-Valentin 2018. Initialement Alex Cox souhaitait réaliser un film sur le groupe de punk rock britannique les Sex Pistols, mais il s’est très vite rendu compte que couple que formaient Sid et Nancy était plus intéressant. Sid Vicious qui défrayait la chronique par ses outrances et ses provocations était le bassiste des Sex Pistols. Nancy Spungen était une groupie mais surtout la compagne de Sid. Entre sexe, drogue, alcool, gloire et désespoir, leur histoire fût intense mais courte car elle se conclura rapidement par la mort. En effet, le 12 octobre 1978, on découvrait le corps poignardé de Nancy dans une chambre d’un hôtel à New York. Arrêté et accusé du meurtre, Sid Vicious meurt d'une overdose le 2 février 1979, avant l’ouverture de son procès. Criant et désinvolte, le film d’Alex Cox est donc à l’image du couple. Sur fond de musique du groupe, le filme offre aussi à Gary Oldman et Drew Schofield d’interpréter eux-mêmes leurs chansons. Sid & Nancy est une histoire bien particulière, une histoire d’amour légendaire.
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
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J'ai mis très longtemps avant de me décider à le voir, ma réticence me préservait d'une grosse erreur. Le pire a certainement été le fait de commencer à le visionner en VF, que j'ai arrêté au bout de dix minutes tant les doublages ridiculisent les rôles. Passage, en VO, ce n'est pas mieux, Chloe Webb est tout simplement à vomir dès qu'elle ouvre la bouche ou apparait à l'écran, parodiant Nancy Spungen à l'extrême. Seule petite réjouissance la performance de Gary Oldman, qui pour moi n'a vraiment rien d'exceptionnel mais il réussit à faire un Sid Vicious plutôt réaliste. Bref, en voyant ce film on peut se dire pauvres pistols.
Il est assez évident que Cox n'était pas très intéressé par le punk, mouvement caricaturé à l'extrême dans une première partie qui, en plus de n'avoir rien à dire, est insultante pour presque toutes les personnes dépeintes. C'est uniquement quand la caméra de Cox se resserre sur Sid et Nancy que le film trouve, si ce n'est un souffle, au moins un sujet, qu'il s'applique à développer avec un certain style. Pas assez pour justifier le statut culte de 'Sid & Nancy', ni pour faire oublier que cette histoire est bien plus sordide que romantique.
Film franchement raté qui confond complètement esprit punk et crétinisme. Il est de notorité publique que Sid était effectivement un imbécile, mais mettre dans le même sac tout le mouvement punk est impardonnable! On apprend ici, par exemple, que les Sex pistols n'avaient aucune démarche artistique, et que Malcom Mc Laren les maniait comme des pantins... Lyndon a tout de même réussi à monter Public Image Ltd sans lui par la suite...
Sinon, l'histoire d'amour est classique, ressemble finalement un peu à celle de "Titanic" mais avec des dialogues de type:
"-Tu me fais ch***, enc*** ou t'as mis la dope?!
-Ouais ben si t'es pas contente tu peux toujours aller te faire met***, pouf***** de m*****"
A ne pas voir si on aime le Punk! A dévorer si on aime "Confessions Intimes"
Sinon, l'histoire d'amour est classique, ressemble finalement un peu à celle de "Titanic" mais avec des dialogues de type:
"-Tu me fais ch***, enc*** ou t'as mis la dope?!
-Ouais ben si t'es pas contente tu peux toujours aller te faire met***, pouf***** de m*****"
A ne pas voir si on aime le Punk! A dévorer si on aime "Confessions Intimes"
Très déçue, m'attendant à un film retraçant avec le plus de fidélité possible la tumulteuse histoire de Sid et Nancy, et présentant le talent des Sex Pistols (car oui, ils en avaient.) je tombe des nu.. Personnages complétement stéréotypés, ridicules, aucun esprit punk. A mourir d'ennui et de honte, sans aucun intérêt, si vous voulez voir l'histoire des Sex Pistols ou mieux connaître le phénomène punk, passez votre chemin, car la vision proposée est celle de gens complétmeent désintéressés jugeant sur la surface.
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