L’immense atout de ce film est, évidemment, la présence de Nastassja Kinski, alors âgée de 23 ans, d’une beauté à tomber et qui agit comme un aimant, on peut le comprendre, sur la gente masculine. Ceci dit, l’histoire est prenante : ce soldat qui revient d’un camp de prisonniers japonais, après la fin de la seconde guerre mondiale, retrouve son amie d’enfance, jouée par Nastassja Kinski, la tête pleine de souvenirs traumatisants et qui lui valent une impuissance précisément avec cette amie, car lorsqu’il assistait aux pires scènes, il pensait excessivement à elle pour se soutenir. Il se mariera avec , son impuissance apparaissant à ce moment ( à l’époque on ne couchait pas en principe avant). Évidemment le couple évolue mal, madame voulant un enfant, et les deux se trompent, mais une happy end vient clôturer l’ensemble. Autrement, le réalisateur fait preuve d’un immense talent, que ce soit dans le déroulé de l’histoire, le choix des acteurs, la prise de vue, la reconstitution d’époque, la bande son. Un agréable divertissement.