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chrischambers86
13 863 abonnés
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5,0
Publiée le 30 juillet 2012
N'en dèplaise à Nikita Mikhalkov, "Maria's Lovers" est un chef d'oeuvre, un drame psychologique qui marque pour longtemps! Derrière cette camèra, il y a Andrei Konchalovsky qui signe probablement le meilleur film de sa carrière! Pour Mikhalkov, le benjamin, l'atmosphère importe avant tout dans ses films mais le plus important pour Konchalovsky, l'aînè, c'est de raconter une histoire: Un G.I qui a ètè prisonnier des Japonais revient en Amèrique, èpouse une Nastassja Kinski belle à tomber, mais dècouvre son impuissance! Jouant une fois de plus de son ambiguïtè, John Savage est d'un naturel stupèfiant, comme touchè par la grâce! A ses côtès, Nastassja Kinski n'a jamais ètè plus belle qu'ici dans une annèe (la même que "Paris-Texas" de Wenders) où elle connut les èmotions les plus intenses et les plus libres, avec cette plènitude de sentiments qu’elle n’a jamais cessè de rechercher! Acteur mythique, Robert Mitchum fait une prestation très remarquèe! Sur "Maria's Lovers", Konchalovsky disait toujours qu'il fallait trouver "the moment of truth" pendant qu'il tournait! En fait, tous les rèalisateurs du monde voudraient que la camèra n'enregistre que ces moments de vèritè! Mais c'est tellement difficile à provoquer, tellement rare...et pourtant Konchalovsky y arrive admirablement en brassant beaucoup d’idèes, aussi gènèreuses soient-elles (s’en prenant à la complexitè des rapports amoureux, bien sûr, mais aussi aux traumatismes de la guerre) avec un mystère et une sensualitè exemplaires! Immense film...
Chef d'oeuvre injustement méconnu, Maria's lovers est à mon avis le plus beau film d'Andréi Konchalovsky. Le couple Nastassja Kinski - John Savage, romantique à l'extrême, crève l'écran de beauté, de passion, et de douleur mêlées. Après que la souffrance ait atteint son paroxysme, le pardon, la générosité et la rédemption viendront heureusement illuminer la fin du film. Un magnifique drame humain, qui touchera en plein coeur tous ceux qui ne peuvent aimer autrement que... trop fort.
L’immense atout de ce film est, évidemment, la présence de Nastassja Kinski, alors âgée de 23 ans, d’une beauté à tomber et qui agit comme un aimant, on peut le comprendre, sur la gente masculine. Ceci dit, l’histoire est prenante : ce soldat qui revient d’un camp de prisonniers japonais, après la fin de la seconde guerre mondiale, retrouve son amie d’enfance, jouée par Nastassja Kinski, la tête pleine de souvenirs traumatisants et qui lui valent une impuissance précisément avec cette amie, car lorsqu’il assistait aux pires scènes, il pensait excessivement à elle pour se soutenir. Il se mariera avec , son impuissance apparaissant à ce moment ( à l’époque on ne couchait pas en principe avant). Évidemment le couple évolue mal, madame voulant un enfant, et les deux se trompent, mais une happy end vient clôturer l’ensemble. Autrement, le réalisateur fait preuve d’un immense talent, que ce soit dans le déroulé de l’histoire, le choix des acteurs, la prise de vue, la reconstitution d’époque, la bande son. Un agréable divertissement.
Beau film nominé aux Oscars, qui marque ses quarante ans mais les porte encore bien, conforté par un casting de qualité où s’impose magnifiquement Nastassja Kinski dans un de ses plus beaux rôles. Histoire d’amour, amour de chair frustré et de sentiment torturé mais intense. On retrouve dans ce film sensuel, esthétique, recherché et complexe toute l’âme slave, son bouillonnement et sa fragilité. On côtoie ici toute la richesse des grands écrivains russes, romantiques torturés et mystérieux. On vit aussi les traumatismes des survivants aux horreurs de la guerre. Un film puissant, intense, qu’il ne faut pas remiser aux archives car il est intemporel.
Peut-etre pas le meilleur film mais le plus beau role de Nastassja Kinski (en attendant le prochain ..). Trop belle, mal aimée par Ivan, Soldat revenu du Japon qui l'a trop idéalisé et incapable de l'aimer au quotidien. Film sur l'impuissance masculine, ou les meilleures intentions sont le frein à une vie épanouie et libre. D'abord lumineux, le film devient rèche, inconfortable, il faut parfois perdre ce qu'on aime pour s'abandonner, chacun devra se confronter ses rêves avec la réalité et avec Nastassja Kinski, la réalité peut etre très belle...
Maria's lover est un magnifique film , où le réalisateur a su mettre en valeur ses 3 acteurs majeurs dans les moments les plus vrais et les plus exquis : Nastassja Kinski plus belle que jamais, toujours à fleurs d'émotions, John Savage, fou amoureux, d'un naturel fabuleux et Robert Mitchum, ce vieil acteur mythique qui fait là une prestation remarquable. En effet, Konchalovsky, réalisateur russe, adapte ici un roman tout en transposant le romantisme et la grandeur d'âme de son pays, à la sensualité de ses acteurs, y intégrant outre la tragédie de cette histoire d'amour, les traumatismes de l'après guerre. Epoustouflant
Je suis assez étonné du manque de notoriété de ce bon film. Je viens de découvrir un super long métrage plein de poésie. Les acteurs sont vraiment incroyable. Le seul défaut c'est la narration, l'histoire ou le montage (un des trois cloches, ou les trois en même temps) au niveau de la temporalité, on ne se rend pas bien compte du temps qui passe et pourtant c'est important ! J'ai vraiment passé un super moment. Si vous êtes par hasard tombé dessus, c'est un signe, regardez le de suite !
On pense voir un film d’amour. Mais on voit plutôt un film dérangeant dans le sens où il décrit des situations difficiles. On pense Maria en danger face à ses amants mais on la sent aussi en danger avec son mari. Le film n’est pas une histoire d’amour limpide et harmonieuse. C’est une épreuve en fait. Le malaise est toujours présent. Également dans la manière de filmer. Dans la manière d’être des personnages. L’amour pourtant insuffle son esprit dans les scènes douces de la prairie qui sont comme une respiration. Beau film au final.
Un soldat américain, Ivan Bibec, qui a été fait prisonnier par les japonais lors de la seconde guerre mondiale, rentre dans sa petite ville américaine. Il a survécu à l'horreur de sa détention en pensant nuit et jour à sa petite amie Maria. Cela est important pour la compréhension de ce qui lui arrive par la suite avec elle. Le sujet traité par ce film est assez intime et traite finalement des conséquences des traumatismes liés à la guerre. De bons acteurs donnent sa force à ce film.
Un drame psycho-sentimental cruel et tourmenté sur la complexité du désir mêlée aux trauma de la guerre, porté par un excellent casting, avec notamment la gracieuse Nastassja Kinski qui illumine chaque plan. 3,75
Maria a été le moteur de sa survie durant la guerre. De retour au pays, Ivan l’épouse mais se trouve dans l’incapacité de consommer son mariage. Égayée par la belle Nastassja Kinski et le tourmenté John Savage, cette histoire d’amour dramatique d’Andreï Konchalovski est recommandable.
Traumatisé par la guerre et son statut de prisonnier, un G.I., de retour au pays, reprend contact avec une amie d’enfance. Cette amie a bien grandi, c’est une jeune adulte, elle est d’une beauté magnétique ; c’est la magnifique Nastassja Kinski alors top-model. Lui, John Savage, a tenu toutes ses années au front et comme prisonnier en pensant à elle ; en fantasmant à elle. Il retrouve une jeune femme qui par sa beauté tient ses promesses ; ils se marient. Et le soir de la noce, au moment de consommer le mariage (c’était comme çà à l’époque, aucune coucherie avant mariage), il est impuissant et le restera. La tension monte entre les deux, elle veut un enfant et lui vit mal son impuissance ; ils s’aiment, mais ils vivent une situation de blocage les amenant tous deux à sortir de la vie de couple et vivre d’autres aventures. C’est un beau film sur l’amour, le traumatisme de la guerre ; et surtout un film rare sur l’impuissance masculine, ses raisons et son pouvoir de déflagration. Déflagration, car ce n’est pas un film romantique, ou par intermittence seulement , c’est surtout un film sec, froid, âpre sur une relation qui avait tout pour être belle voire idyllique. Ils sont attachants tous les deux car on sent bien qu’ils s’aiment et qu’ils sont fait pour être ensemble ; le happy end, pas neuneu du tout l’attestera après avoir fait passer le spectateur par de nombreuses séquences de malaise. Andreï Konchalovskiy met dans son shaker deux cultures très différentes pour accoucher de cette histoire, et la sauce ne prend pas vraiment. Il convoque toute la richesse des grands écrivains russes, romantiques torturés et mystérieux sur fond de film américain ; l’ambiance général du film en pâtit beaucoup. Un film courageux et ambitieux mais bancal par sa forme.
Mélodrame méconnu, Maria's Lover fait parti de ces grands films sur le traumatisme de la guerre qui ont été réalisé entre les années 70 et 80, comme Retour d'Hal Ashby et évidemment la référence du genre Deer Hunter. John savage semble habitué au genre avec 3 de ses meilleurs interprétations que sont Deer Hunter, Hair, et celui-ci ce film n'est d'ailleurs pas sans rappeler Voyage au bout de l'Enfer (la petite ville sidérurgique, le mariage Orthodoxe, spoiler: le héros qui n'arrive plus à faire l'amour
Cette histoire racontée de manière extrêmement simple , avec ses gros plans sur le sublime visage de Nastajia Kinski et l'amour fou et désespéré qui se dégage de Savage envers elle , est bouleversante. Rajoutée à cela la magnifique chanson de Keith Carradine , et la présence du grand Robert Mitchum Ce film est à réhabiliter de toute urgence, à montrer dans les cinéclubs, à ressortir en Blu ray
4 652 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 29 mai 2021
Un soldat de la Seconde Guerre mondiale (Savage) revient pour épouser son ancienne amante (Kinski) mais son incapacité à engendrer un enfant entraîne la destruction de leur mariage. Le couple traverse une série de tribulations avant de se retrouver. Savage offre une performance médiocre dans le rôle du mari tourmenté qui perd la volonté de s'engager dans le caractère sacré des liens du mariage. Kinski donne une performance tous aussi médiocre. Le film est un pastiche des styles de cinéma américain et européen. Une narration à travers la chronologie du temps teintée du pathos émotionnel typique de la plupart des films européens. En fin de compte ce mélange est très mal assorti...
Pour un film de 1984, je trouve moderne de montrer les différentes vies et amours d'une femme. Ses traumatismes aussi ! Il y a une certaine violence et maltraitante. Le film est dur dans le fond. En revanche, trop axé sur l'amour, il m'a manqué une palette plus intéressante des personnages 3,2/5