Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Le Blog Du Cinéma
110 abonnés
297 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 30 avril 2015
(...) LES OPTIMISTES amuse donc, mais sans jamais se moquer. Le rire vient de ces femmes pleines d’humour et d’autodérision, et de leur bonne humeur contagieuse. Mais aussi par l’ambiance décalée créée en partie par la réalisatrice. Celle-ci donne un côté burlesque à une séance d’entraînement par son montage. Ou par l’utilisation de musiques aux sonorités mexicaine qui offre un décalage avec l’image froide de la Norvège, mais finalement en adéquation avec la vie de ces femmes radieuses. Enfin le film n’oublie pas de nous maintenir sous une certaine tension. Il y a l’angoisse qu’une des joueuses se blesse en se jetant sur une ballon. Egalement du suspense, lié au contenu du match qui les attend. Même si le résultat importe peu au final. La force et la détermination continuelle des « Optimistes » offrent un vrai moment de plaisir et de fraîcheur (...
critique par PIERRE - l'intégralité, sur Le blog du Cinéma
Elles ont entre 66 et 98 ans et pratiquent toujours le volley-ball en Norvège. Ce documentaire nous montre ces femmes extraordinaires, qui ont décidé de prendre du plaisir et de rire entre amies jusqu'au bout. Tout en vacant au quotidien à leurs occupations, elles préparent désormais très sérieusement une rencontre « internationale » avec des homologues masculins suédois. Ce documentaire assez surprenant donne rapidement les apparences d’un film. Par la spontanéité de sa réalisatrice, Gunhild Westhagen Magnor, et le naturel de ses « actrices ». Des bonnes femmes dynamiques qui se dévoilent au jour le jour, dans leur bonne humeur quotidienne et leurs tracas tout ridés. J'ai pensé aussi à « I feel good », un documentaire sur une chorale américaine composée d’octogénaires. La musique aidant, celui-ci demeure simplement un peu plus pêchu. Pour en savoir plus
"Les Optimistes" est la meilleure réponse apportée à la fatalité de la vieillesse. Une ode à la vitalité, à l’envie de vivre pleinement, et d’exister jusqu’au bout, sans se laisser abattre par les tracas, les malheurs, l’avancée immuable de l’âge ou la maladie. On se laisse vite contaminer avec bonheur par l’énergie grisante de ces mamies sportives, toniques, vives, combattives, rieuses et presque philosophes pour certaines d’entres-elles. Au-delà de la simple anecdote d’un groupe de seniors réunies dans un club de volley où elles pratiquent leur sport favori malgré leurs 70, 80 voire 98 ans (!!), la réalisatrice Gunhild Magnor offre surtout une véritable métaphore sur la force de l’esprit humain confronté au défilement de l’existence, sur le combat contre la vieillesse incarné dans un match rocambolesque et improbable, et pourtant bien réel, contre des voisins suédois, soulignant la magie de la vie et portant le bonheur comme médicament naturel contre la fatalité de l’existence. N’en déplaise aux pessimistes, la vie ne s’arrête pas à 65 ans avec la retraite et les petites douleurs. Rien n’est gravé dans la pierre et la volonté peut être une arme terrible. Demandez à la pétillante Goro, 98 ans, touchée par un cancer qu’elle dissimule bien. Demandez à Lillimor et son dos fracturé qui refuse de se laisser abattre…
Si vous ne devez voir qu'un documentaire cette année, c'est celui-là ! La critique complète sur Mondociné