"Les Optimistes" est la meilleure réponse apportée à la fatalité de la vieillesse. Une ode à la vitalité, à l’envie de vivre pleinement, et d’exister jusqu’au bout, sans se laisser abattre par les tracas, les malheurs, l’avancée immuable de l’âge ou la maladie. On se laisse vite contaminer avec bonheur par l’énergie grisante de ces mamies sportives, toniques, vives, combattives, rieuses et presque philosophes pour certaines d’entres-elles. Au-delà de la simple anecdote d’un groupe de seniors réunies dans un club de volley où elles pratiquent leur sport favori malgré leurs 70, 80 voire 98 ans (!!), la réalisatrice Gunhild Magnor offre surtout une véritable métaphore sur la force de l’esprit humain confronté au défilement de l’existence, sur le combat contre la vieillesse incarné dans un match rocambolesque et improbable, et pourtant bien réel, contre des voisins suédois, soulignant la magie de la vie et portant le bonheur comme médicament naturel contre la fatalité de l’existence. N’en déplaise aux pessimistes, la vie ne s’arrête pas à 65 ans avec la retraite et les petites douleurs. Rien n’est gravé dans la pierre et la volonté peut être une arme terrible. Demandez à la pétillante Goro, 98 ans, touchée par un cancer qu’elle dissimule bien. Demandez à Lillimor et son dos fracturé qui refuse de se laisser abattre…
Si vous ne devez voir qu'un documentaire cette année, c'est celui-là !
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