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Cthulhu Mantis
29 abonnés
82 critiques
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2,5
Publiée le 28 décembre 2016
Le 5ème Andrzej Zulawski que je visionne et donc ce dernier long-métrage marque le retour du metteur en scène Polonais après 15 ans d'absence pour des raisons qu'il lui son propre. Étrange coïncidence "Cosmos" sera son dernier film, emporter par un cancer à l'âge de 75 ans.
Depuis "la fidélité" beaucoup de chose ont changés dans le cinéma et je me demandais comment Zulawski aller négocier ce virage étant donné que ce dernier ne portait pas dans son cœur le cinéma de divertissement purement commerciale.
Une chose est sur. En apprenant qu'il reprenait la direction des plateaux de cinéma, ma joie était étrangement lié avec une certaine exigence dés que cosmos entrerais en contact avec mes yeux.
J'ai été quelques peu déçu, force de ne pas avoir lus le livre de Wiltold Gombrowicz n'y est sans doute pas innocent. Zulawski oblige: la folie est partout, des personnages étranges,hystériques avec l’impression que les acteurs sont poussés dans leur derniers retranchements. Mais aussi du surréalisme.
Mais voilà rien n'y fait, je me suis perdus dans ce film qui à l'air de sonnée creux par beaucoup de séquences malgré quelques moments de grâce poétique comme le regard de Victoria Guerra qui fait qu'on ne reste pas indifférent.
Ce n'était pas un film grand publique, les chiffres parlent d'eux même: 4000 entrés environs. Il est réservé beaucoup plus à des cinéphiles d'art et d'essaie.
N'ayant que très peu apprécier Cosmos et étant peu être son film le plus décousus et le moins accessible de tous je vous dis quand même merci monsieur Zulaswki pour tout ce que vous avez amenez au cinéma et tout ce que vous m'avez apporté.
J'ai vu Cosmos hier, le jour de sa sortie. Salle comble. Ce film est une merveille artistique : beauté de la photographie, musique sublîme et acteurs remarquables (Balmer, Azema, et deux grandes révélations au cinéma : Victoria Guerra future star et Jonathan Genet, au jeu puissant et charismatique). Quant à la réalisation (primée à Locarno) elle est un tel concentré d'intelligence et de génie - au milieu de la tiédeur des films du moment - qu'elle nous rappelle tout ce qu'il est possible de faire avec de la pellicule lorsque l'on a du talent. Le style fulgurant de Zulawski fait exploser tous les codes narratifs servis courrament à la sauce ketchup : Zulawski revisite les codes du langage, emploie des valeurs de plan originales, des axes de vue, perspectives... quitte à y perdre en route un peu des habitués du "prêt à penser". Nulle part ailleurs dans sa filmographie, on trouve autant de comédie. Car on rit beaucoup dans ce film. La profondeur en plus. Le génie de Gombrowicz rencontre celui de Zulawski dans une dentelle d'horlogerie, une oeuvre d'orfèvre toute en évocations, symboles, métaphores, paraboles. Quant aux mauvaises critiques du film elles font penser à cette sentence confucéenne : "quand le sage montre la lune, l'idiot, lui, regarde le doigt". Grand merci, Mr Zulawski, pour ce Cosmos plein de lunes, de stars et de soleils. On ressort de ce film l'âme gonflée d'un trésor impalpable, et s'en est là, il me semble, l'un des privilèges de l'art.
On peut être interrogé, dérangé, inquiété, mais c’est là toute la beauté de ce film. Pour une fois qu’un film avec des acteurs français sort du lot, ça faisait longtemps.
Peut-être l'objet le plus non identifié du cinéma français cette année ! Cosmos est fou, drôle, hystérique, absurde et théâtral. Les performances des comédiens plus décapantes les unes que les autres, avec une mention particulière pour Jean-François Balmer, excellent, rajoutent de la folie au film. Mis à part quelques petits moments déstabilisants où l'on se sent un peu perdu, Cosmos nous apporte un peu de folie et de poésie salvatrices en ces temps tourmentés !
Ci-dessous un portrait du comédien Jonathan Genet.
« Cosmos » est un film fou. Peut-être par respect de l’esprit du roman, Żuławski se préoccupe à peine de développer une intrigue ténue (Qui pend des animaux par une ficelle bleue ?) mais préfère expérimenter tous azimut, dans une veine proche du surréalisme. C’est plein d’humour, rempli de références, de moqueries sur la culture contemporaine, qui fusent dans des dialogues plus ou moins intelligibles. Le film va en effet très vite, ne cessant jamais de changer de direction, surmultipliant les ruptures, dans une agitation qui au départ séduit par sa drôlerie absurde et son originalité baroque, mais qui à force fatigue et noie le sens du film. Lors de la projection, le spectateur décroche. Abandonné sur le bas-côté de la route, il voit s’éloigner au loin et dans son estime cette parade déjantée de carnaval qu’est « Cosmos ». Le film continuera inlassablement sa course, même pendant le générique de fin, ajoutant et rajoutant des pitreries stylistiques à cette réflexion sur le sens de l’existence. Elle est nourrie par des acteurs en grande forme qui semblent autant s’amuser que le réalisateur, mais cette troupe s’amuse seul, ayant oublié le spectateur.
Cela faisait plus de quinze qu’on n’avait pas vu un film d’Andrzej Zulawski sur nos écrans. Et c’est peu de dire que son retour célébré en grande pompe au dernier festival de Locarno (où il reçut le prix de la meilleure réalisation) était attendu. Mais que penser de l’état de sidération dans lequel nous plonge d’emblée Cosmos ? Faut-il le rappeler, un jeune homme croise un moineau pendu à un fil lorsqu’il se rend sur son lieu de villégiature. Voilà comment s’ouvre le nouveau film de Zulawski, à coup de monologue hystérique et folie assumée.
Après avoir croisé l’incompréhensible (un oiseau pendu à un fil), Witold (l‘auteur/personnage) se lance dans une enquête métaphysique où chaque objet, chaque petit événement du quotidien devient porteur d’un sens qui lui est directement adressé. Avec son nouvel ami, il se met à tout déchiffrer, de l’orientation d’un râteau dans le jardin à une tâche d’eau au plafond…
Surréaliste à souhait, casting parfait, jeu d'acteurs étonnant (tous très bon, avec mention spéciale pour Jean-François Balmer), texte poétique autant qu'intelligent, lieux de tournage au Portugal dans des décors merveilleux, c'est un film d'auteur prodigieux. Merci au festival de Locarno qui l'a primé, merci à ARTE.TV qui le met à disposition gratuite sur son site actuellement
Cela se veut intelligent et subtil mais c'est ennuyeux et creux. Zulawski peine à faire de ce film une distraction et propose principalement un long métrage qu'on regarde en jouant à un jeu mobile.
Il y a des films que vous ne cherchez pas, mais qui viennent à vous par un hasard fastidieux, juste au bon moment, vous rappelant toute l'absurdité réconfortante de la vie. Je me suis laissé séduire par le réalisme brut du décor, accompagné par une poésie abasourdissante. Petite recommandation : Ne regardez pas cette oeuvre avec vos cellules grises, mais avec vos tripes. J'y vois un éloge absurde à l'amour au prisme d'un surréalisme contemporain. C'est de l'art, voilà tout. Fortement recommandé pour les amoureux de l'Écume des jours de Boris Vian !