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Un visiteur
0,5
Publiée le 27 juin 2015
On se fout du monde c'est ça un film sur le quotidien difficile? Alors on met 1 chômeur et 1 handicapé et ça suffit... Des plans longs qui ne servent à rien, on ne va jamais dans la profondeur des choses. J'ai failli quitter la salle. Je suis déçue. Après tout le blabla sur ce film. A ne pas voir ça n'apporte rien. Vincent Lindon très crédible mais tout est creux
Lorsqu’on évoque le film « La loi du marché », on se doit de rappeler que Vincent Lindon a reçu le prix d’interprétation masculine à Cannes cette année et à raison ! Avec une telle carrière fructueuse derrière lui, on ne pouvait que reconnaître que ce prix était fait pour lui. L’émotion dont il a fait preuve lors de la cérémonie prouve que le jury ne s’est pas trompé sur le personnage et la fragilité de l’acteur qui, malgré des années de carrière, n’avait jamais été récompensé à sa juste valeur. La question que l’on peut se poser est : « Le rôle tenu par Vincent Lindon dans le long métrage de Stéphane Brizé est-il si remarquable ? » La réponse est sans conteste un grand « oui ! ». En effet, le jeu du comédien français est à souligner tant il est réaliste et troublant de vérité. Le quinquagénaire habite le personnage au point qu’on en oublie qui interprète le rôle. Ce n’est pas Vincent qui évolue sur notre écran, mais Thierry, ex-chômeur et père de famille modeste. Si le reste du casting, presque composé d’anonymes, est finalement secondaire, c’est sans doute pour mettre en exergue l’Homme à la moustache et sa (juste) vision de la vie.
Coté réalisation, on doit admettre que le film peut paraître lent... mais pas long pour autant. Contradictoire ? Pas tant que cela. Si les scènes de vie quotidiennes peuvent donner une sensation de longueur, on se rappellera que notre vie de tous les jours peut être perçue de cette façon. On s’immerge réellement dans les problèmes de la société, de survie dans un quotidien de consommation et nous permet d'observer ce que l’on refuse peut-être de voir.
Ce qui peut paraître dérangeant, c’est l'axe des prises de vue du réalisateur. En effet, nombreuses sont les scènes filmées de profil : un choix sans doute délibéré pour mieux inclure le spectateur dans les dialogues et échanges auquel assiste le personnage principal. Bien cela fonctionne les premières fois, la technique est peut-être un peu trop redondante pour être concluante.
Si le film à tendance à humaniser les voleurs à l’étalage, il montre aussi combien les gardes des supermarchés sont finalement pris dans un engrenage de valeurs d’entreprise plus que de valeurs personnelles propres. Ils sont robotisés face au misérabilisme d’une partie de leur clientèle alors que leur situation familiale est parfois presqu’aussi difficile que celles des faiseurs de petits larcins. L’empathie a-t-elle sa place dans un travail aussi rigoureux ? Comment peut-on faire face à la réalité avec une certaine distance ? A travers ce film social bien réalisé, « La loi du marché » nous interroge et nous apporte quelques réponses, vraisemblables ou non. Un film d'actualité qui interpelle et qui offre un jeu sans fausse note et de qualité!
Bien mais pas particulièrement ému... Un film vrai, qui fait malgré tout penser, qui ne laisse pas indifférent ! Un film utile et qui montre l'inhumanité de notre société libérale sans chichi...
Indéniablement "La Loi du Marché" porte un sujet intéressant, servi par la performance très juste de Vincent Lindon. Toutefois, à trop s'accrocher au réel et à un aspect documentaire un peu plat, Brizé en oublie presque de faire du cinéma et limite la portée de son film. "La Tête Haute" qui traite également d'un passionnant sujet de société est pour le coup nettement plus percutant.
Pourtant fan de Vincent Lindon, je ne trouve pas qu'il fasse sa meilleure performance sur ce film, très heureux pour sa palme car il le mérite vis à vis de sa carrière mais je ne comprends pas que ce soit sur ce film.
Film engagé qui est nécessaire à notre époque, j'ai trouvé dommage qu'il aborde autant de sujets sans rentrer dans le détail au final. Certaines scènes sont magnifiques dont celle de l'atelier pôle emploi ou la négo au camping.
J'aime beaucoup les films qui dénoncent mais là je n'ai pas accroché et j'irai jusqu'à dire que je me suis presque ennuyé. J'avais préféré Welcome dans un style similaire.
Excellente interpretation pour Vincent Lindon qui mérite amplement son prix du festival de Cannes. Il le méritait depuis bien longtemps d'ailleurs, son jeu a toujours été si brillant. On voit bien ici que le prix d'interprétation est totalement independant du film en lui-même car le scénario n'est une succession de scènes de vie pathos. Le titre annonce la couleur, oui, mais ça ne justifie pas cette mollesse dans la réalisation sans émotions.
Je reviens de voir ce film et j'ai failli sortir avant la fin, ainsi d'ailleurs que d'autres personnes avec lesquelles j'ai conversé en sortant. C'est lourd, c'est froid, glaçant même, que veut on prouver ? qu'il est difficile de trouver un emploi à 50 ans, oui on le sait. Que les rayons et caisses des grandes surfaces sont surveillés, çà aussi on le sait. Ensuite Vincent Lindon (vu de toutes les façons), bon acteur, çà bien sûr on le sait. Alors que fait on, on s'ennuie ferme, en regardant défiler les rayons via la caméra, les entretiens en privé avec personnel ou clients ayant commis une faute, le manque de mansuétude dans certains cas. La révolte de Lindon. Fallait il pour ajouter du sinistre se retrouver à l'église pour un enterrement, fallait il que le couple ait un enfant handicapé, quelle importance !!!! c'est un mauvais documentaire, j'en ai vu de bien meilleurs sur le sujet. Jai fait "ouf" en ressortant et en retrouvant le soleil. C'est un fil à plomber une soirée. Compliment à tous ceux qui n'étant pas acteurs de profession ont parfaitement tenu leur rôle. Point final.
Un film criant de vérité, dénonçant les travers du chômage, de la rentabilité et de la dénonciation , le prix à payer pour garder son boulot. Les scènes sont passées au peigne fin, fouillées, décryptées. La caméra balaie le jeu de chaque acteur. Peu ou pas de musique rendant l'atmosphère encore plus pesante sur ce chômeur.
Un film cruel et nécessaire. Ce que le cinéma peut faire de mieux pour servir la cause, défendre l'humain, pointer la dérive totalitariste. Vincent Lindon incarne impeccablement avec le charisme qui le caractérise la douleur rentrée d'un homme broyé par le "système". Chaque scène est quasiment une illustration des formes que peut prendre cette barbarie moderne: l'entretien collectif où le demandeur d'emploi est passé au pilori des critiques des autres candidats poussés à l'hallali par la nécessité d'éliminer un concurrent, l'entretien de recrutement sur Skype: ce face à face odieux avec l'ordinateur qui dispense le recruteur de tout courage, de toute empathie; la scène avec la banquière qui à cet homme aux abois propose une assurance décès! Pourrons nous inverser cette courbe qui précipite les générations à venir dans l'abîme quand nous voulions pour eux un monde qui chante? Ce film sonne comme un appel au secours.
Il y a longtemps que je n'avais pas vu un film aussi négatif et mal joué. Un prix d'interprétation pour ce rôle, pour moi ce n'est pas justifié, il n'arrête pas de bafouiller. Pas d'histoire. Heureusement qu'il n'est pas long. Une heure et demi de perdue. N'allez pas le voir.
Vincent Lindon est toujours efficace. Ce film est un peu soporifique mais cela nourrit la lourdeur du système qu'il dénonce. Il nous met face à un dilemne. Peut-on s'en sortir sans nuire à autrui ? Vous avez 2h, bon visionnage !