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    La Loi du marché
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    3,3
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    604 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 octobre 2015
    Ce film est très réaliste mais à la fois dur car beaucoup de personnes volent parce qu'ils n'ont pas assez d'argent pas pour faire du mal.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 4 octobre 2015
    Grosse déception ! Tout ça pour en arriver là ! Stéphane Brizé - d'ordinaire plus inspiré - nous fait suivre laborieusement le parcours chaotique d'un looser avec de (trop) longs plans-séquences de 7-8 mn puis abandonne lâchement le spectateur dans la nature au bout de 1H 30. On est bien loin de "Je ne suis pas là pour être aimé", son meilleur film et de loin.
    Nous sommes désespérés de le voir viser désormais un public élitiste en préparant un film d'époque avec Yolande Moreau dont on n'attend rien de bon. Espérons que Darroussin relèvera le niveau et donnera envie de nous rabibocher avec son cinéma.
    Florent B.
    Florent B.

    78 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2018
    Un coup de cœur. Un réalisme proche de la réalité. Vincent Lindon est excellent et reflète avec une profonde sincérité le quotidien de millions de français, dont chacun de nous tous pourrions être concernés. À voir.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    403 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 octobre 2015
    Je n’avais pas forcément envie de voir ce film dans l’immédiat mais l’occasion s’est présentée, enfin Brizé m’avait déjà plu avec Quelques heures de Printemps, et j’aime aussi beaucoup Vincent Lindon, donc je me suis finalement lancé sans trop connaitre d’ailleurs les intentions de cette Loi du marché, je ne me rappelais même plus des extraits diffusés lors de sa projection à Cannes en mai dernier, je n’ai même pas lu le synopsis, vraiment à l’aveuglette …

    Et dès l’ouverture on est littéralement plongé dans l’hyperréalisme d’un entretien Pôle Emploi, directement confronté à quelque chose que je pense personne n’aime vivre, on nous colle la tête dans un endroit où on ne veut clairement pas être, et là je me suis senti mal, la séquence dure, on connait tous (ou presque) ce genre de face à face. Et puis on voit le mec qui est dans la merde mais qui malgré son âge s’accroche pour ne pas tomber dans la précarité la plus profonde, sa dignité ne tient qu’à un fil, ce n’est pas une descente aux enfers car il les touche du doigt (toute raison gardée), il est ici question de remonter la crevasse à main nues, de repartir à zéro. Je n’ai rien contre le misérabilisme au cinéma si il est bien traité, et le duo Brizé-Lindon a déjà fait ses preuves en la matière, encore une fois ça joue la carte de l’austérité à fond, le personnage de Thierry subit son existence, totalement oppressé par le système qui le dévore, il ne peut se permettre de couler ou en venir au suicide, famille oblige, malgré tout il reste intègre.

    Ce que j’ai trouvé un peu exagéré c’est de lui rajouter des contraintes du style un enfant handicapé, je suis conscient que cela peut arriver à n’importe qui mais dans ce traitement particulier (oeuvre cinématographique) cela apparait trop comme un renforcement de condition sociale et humaine pas nécessairement utile pour développer un propos, même si Brizé n’abuse pas des mauvais côtés, il montre même l’infirmité dans sa positivité (les études à gérer). Ce qui est intéressant c’est de voir Thierry dans son détachement constant, comment il est vampirisé par les autres, comme une fatalité face à la bêtise des administrations, on sent un lâcher prise moral, il y a d’ailleurs une différence assez flagrante entre le premier entretien et les seconds, dans l’introduction il apparait comme dynamique et impliqué pour ensuite se recroqueviller sur lui même, la séquence où d’autres demandeurs d’emploi jugent sa communication gestuelle est vraiment dure. J’ai beaucoup eu ce sentiment de gêne et de déprime, mais je ne peux en aucun cas dire que c’est un mal, bien au contraire, je préfère largement ressentir du malaise que rien du tout, d’ailleurs l’ennui ne m’a jamais effleuré.

    Bien sûr le réalisateur pousse parfois l’hyperréalisme un peu loin, surtout lors de cette scène de négociation pour le mobile-home, la discussion n’en fini pas, ça tourne en rond, c’est pénible, mais ça sert clairement le propos, on ne peut le nier, j’ai fini par comprendre la démarche au fur et à mesure. Idem pour les segments répétitifs dans l’arrière salle du magasin pour interpeller les fraudeurs, et c’est d’ailleurs ici qu’il se passe un truc vraiment très intéressant, c’est de voir comment Thierry se voit confronté à sa propre précarité, ce qu’il aurait pu devenir, j’ai adoré le passage avec le vieux qui vole des steaks parce qu’il n’a plus d’argent pour finir le mois, toute la cruauté sociale qui déshumanise. Et c’est d’ailleurs extrêmement bien mis en scène, on sent poindre le regard de profil, subir le silence et le bruit du néon, l’ambiance est lourde, froide, mais très concrète, paradoxalement Thierry reprend gout à la vie en vampirisant cette fois les autres, il retrouve un certain équilibre au foyer, une situation.

    Mais là où je trouve que le film ne va pas assez loin c’est qu’il fini par provoquer ce que la morale approuve, voir l’humain transformé en prestataire-robot fait parti du quotidien de beaucoup de gens, et c’est le contraste entre le monde du travail et la vie de famille qui aurait pu être construit dans la dernière partie, on ne le voit pas suffisamment. À la place Brizé choisit l’héroïsme empathique plutôt que de continuer dans cette démarche appuyant le réalisme cru, c’est dommage je trouve, mais bon j’imagine que les spectateurs préfèrent voir l’homme comme vertueux et non comme lâche, ce qu’il est bien souvent le cas sans se mentir. Globalement ce n’est pas non plus une énorme erreur mais je pense que proposer une conclusion divergente par rapport aux bonnes mœurs habituelles aurait énormément servit l’idée de cette loi impitoyable, d’assumer jusqu’au bout cette dématérialisation de la condition de ce type et de ses derniers instincts de compassion, l'aspirer jusqu'à la dernière goutte.

    En définitive j’ai bien aimé ce film, voire même beaucoup, Lindon est en grande parti responsable de cette réussite, son jeu sonne juste à chaque seconde, même si je suis aussi d’accord qu’on pourrait lui reprocher de délivrer toujours ce genre de prestation, de rester dans le même rôle, mais si c’est pour en sortir le meilleur je suis le premier client. Un morceau de notre société dans ce qu’elle a de plus destructrice chez l'homme, lui enlever toute dignité et l'inclure dans un rouage machiavélique, le tout restitué avec application et magistralement mis en scène, Brizé le capte avec authenticité, mais peut être fini t-il par en avoir trop pitié ...
    FaRem
    FaRem

    8 887 abonnés 9 666 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 octobre 2015
    Un film proche du documentaire très réaliste et d'une superbe sobriété, le réalisateur n'hésite pas à couper des scènes comme pour la scène du bungalow ou à cacher des éléments comme pour ce qui se passe après pour celle qui a volé les tickets de réductions, car ça éloignerait trop l'histoire du sujet de départ. C'est un film simple, très lent et touchant sans qu'il y ait besoin d'artifice, il n'y a pas de musiques pour accentuer les émotions parce que l'histoire est suffisamment forte pour s'en passer, on ne tombe pas non plus dans le misérabilisme et on ne s’apitoie pas sur le sort du personnage parce qu'il ne laisse rien paraître, un personnage très bien incarné par Vincent Lindon. La simplicité et le réalisme à parfois du bon comme le prouve ce film.
    Patricemarie
    Patricemarie

    43 abonnés 1 280 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 octobre 2015
    Vincent Lindon n'a pas besoin de pousser beaucoup ses talents d'acteur pour jouer ce type
    blasé, fatigué, écoeuré, et qui découvre après 50 ans que les entreprises, tout comme l'anpe se moquent du monde et de lui en particulier. (!!!

    Ce n'est pas un film, c'est un documentaire fictif, (le deuxième présenté au festival de Cannes après "la tête haute", hors compétition, qui montrait déjà cruement que ça ne va pas du tout en France avec les jeunes à partir de 16ans).
    Dans celui-ci, et bien, ça ne va pas du tout non plus avec les quinquagénaires.

    Ce film n'a pas été très difficile à réaliser, chacun reconnaitra ce qu'il a lui-même vécu: dialogue de sourds avec les fonctionnaires de pôle emploi en l'occurrence, entretiens d'embauche où on est prêt à dire oui à tout et où on a une réponse négative d'un recruteur cynique, entreprises n'ayant aucun égard pour le marché de l'emploi, voilà ce qui explique le titre "La loi du marché".
    Film inutile à mon avis, d'autant qu'il n'apporte aucune idée nouvelle, même pas politique, faussement subversif.
    elriad
    elriad

    443 abonnés 1 872 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 octobre 2015
    autant j'avais adoré le magnifique "mademoiselle Chambon", et apprécié "quelques heures de printemps", autant je n'ai pas du tout fonctionné sur "la loi du marché". un film social se doit à un minimum de construction, le britannique Ken Loach en est l'exemple le plus brillant. Or on assiste ici à un docu-fiction peu inspiré pour ne pas dire paresseux, où les scènes péniblement longues se succèdent avec froideur, empêchant toute empathie ou émotion chez le spectateur. Même le prix d'interprétation semble avoir été passé en fraude à la caisse de ce supermarché surestimé qui au final se révèle bien décevant...
    Olivier M.
    Olivier M.

    27 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 septembre 2015
    Vincent Lindon confirme une fois de plus qu'il est un très grand acteur, dans ce film très noir, dans lequel finalement ce sont les humbles qui écrasent d'encore plus humbles, où les chômeurs sont quasiment disséqués comme des animaux de laboratoire.... mais le film est hélas d'un grand réalisme.

    Le jeu de Vincent Lindon est tout en intériorité, et il arrive à faire ressentir la violence des situations avec d'infimes mouvements de son corps, des attitudes, de légères inflexions de la voix... il fait passer la lassitude de cet homme qui a lutté, et finit par plier lui aussi, à prendre sa place de rouage du système et à aider à broyer d'autres rouages....
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 17 septembre 2015
    Ce film décrit ce que tous, à différents niveaux, traversons comme difficultés au cours de la vie, l'humiliation, le rejet, le dégout…
    Mais scénario plat, on s'attend à un rebondissement, un détour, une surprise… Et puis rien, alors qu'il aurait été facile au scénariste de pimenter l'histoire et pressuriser davantage le personnage pour mieux nous faire ressentir sa mouise.
    Note 2 quand même pour le jeu d'acteur de Lindon et des autres.
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 août 2015
    Depuis son licenciement économique il y a près de deux ans, Thierry cherche un emploi. Il vit avec sa femme et son fils adolescent handicapé. On le suit dans ses rendez-vous à Pole emploi et à la banque, en entretien d'embauche et dans son nouvel emploi dans un supermarché.
    Stéphane Brizé nous dessine le parcours de Thierry à coups de scènes d'un réalisme saisissant, qu'il ne craint pas de faire durer, comme suspendues, laissant place aux silences. Tout sonne terriblement juste. Terriblement car dans la vision de Brizé être au chômage tue mais travailler ne sauve pas toujours. Le récit est bien mené et équilibré. Le film n'est pas parfait mais les petites réserves que nous pourrions avoir s'effacent devant l'impression générale, celle d'avoir été happé pendant 1H35 et d'avoir vécu réellement auprès de Thierry. Cela est aussi dû à la qualité de l'ensemble des comédiens et, beaucoup, à la prestation essentielle de Vincent Lindon. Impressionnant, cette fois encore. Il ne joue pas, il est.
    Brillant.
    LiJie
    LiJie

    5 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2015
    Très bonne prestation d'acteur mais le film est insupportable trop touffu. J'ai eu un peu de mal à récupérer après ce condensé d'horreur sociale.
    Florian D.
    Florian D.

    1 abonné 20 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 août 2015
    Comment faire dans le pathos...c'est horrible. La vie est donc horrible. Tourné comme un reportage c'est le seul intérêt. Met mal à l'aise.
    Félix F
    Félix F

    256 abonnés 2 423 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 août 2015
    Un film vivant, qui nous ferai pensé à un documentaire sur ces gens trop souvent oublier. Vincent Lindon est bluffant dans son interprétation, mais le film ne m'a pas convaincu, des plans et des dialogues beaucoup trop long qui plongent très vite le spectateur dans l'ennui. La loi du marché avait un potentiel pour moi pas vraiment suffisamment exploité.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 août 2015
    Entre misérabilisme et très bon jeu de Vincent Lindon. Grosse déception
    Cart2on
    Cart2on

    4 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 août 2015
    Le film n'exploite pas toutes les ressources du thème. Dans la vraie vie, Thierry (Vincent Lindon) aurait sûrement chopé une maladie nosocomiale; aussi sa femme, au bout du rouleau, excédé par le caractère bougon de son mari, serait sorti avec le patron de l'hypermarché. Comment Stéphane Brizé a-t-il pu s'arrêter en si bon chemin? Incompréhensible.
    Bravo à Vincent Lindon pour son prix d'interprétation; il parle peu, marche et regarde son environnement; c'est pas si facile à jouer.
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