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    La Loi du marché
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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 juin 2015
    Vincent Lyndon et les acteurs non professionnels du film méritent largement les honneurs pour nous rappeler avec beaucoup d'humanisme que le sens prime sur le reste : être (en accord avec soi-même) plutôt qu'avoir, même si c'est plus facile à dire qu'à vivre dans nos sociétés occidentales qui poussent tout le monde à bout.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 1 juin 2015
    Un film brut et brutal à la fois qui utilise la pire des recettes du cinéma: forcer le trait, déployer l'ennui dans de longs plans séquences, réduire l'artistique à néant pour aggraver la tragédie de l'histoire, celle d'un chômeur qui galère. Ce genre de procédé est détestable, il porte un nom:le terrorisme cinématographique qui force le spectateur à rentrer dans sa culpabilité en se disant: Moi, là, son mon bon fauteuil, j'ai un job, de quoi me payer une place de ciné etc... Mais à ce petit jeu là, on perd: c'est ce qui arrive à ce mauvais film (et pourtant je suis admiratif du cinéma du réel). Là où Emmanuel Bourdieu, Bruno Dumont, les frères Dardenne ou Abdellatif Kechiche savent faire, Brizé rate complètement son film. Son seul succès est que la brutalité est synonyme d'attrait commercial qui lui permet de monter les marches du box office. C'est un scandale que ce film a été sélectionné pour Cannes et non l'excellent Despleschin. Quant à Vincent Lindon, n'importe qui aurait pu jouer un homme dans la galère, car nous avons tous vécu des galères. Il arrive qu'un mauvais film soit transcendé par un bon acteur, là ce n'est guère le cas, pas en tous cas de quoi obtenir un prix d'interprétation à Cannes.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 24 mai 2015
    Un film intéressant...Vincent Lindon est convaincant...mais l'ensemble paraît à mon avis assez brouillon...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 mai 2015
    La loi du marché de Stéphane Brizé a permit à Vincent Lindon d’être primé pour le meilleur rôle masculin à Cannes, cette année. Un récompense que l’acteur engagé méritait depuis longtemps. Adoptant un style documentaire et cru, le réalisateur livre une fresque impitoyable des travers pernicieux d’une loi qu’on voudrait rendre propre à l’être humain et qui, pourtant, reste tout à fait inhumaine. On pense à Violence des échanges en milieux tempérés de Jean-Marc Moutot comme la filiation la plus évidente. A cela près que Brizé quitte la sphère du pouvoir pour sauter à pied joint dans ce qui blesse encore plus : l’aliénation quotidienne des travailleurs.

    Thierry (Vincent Lindon), un quinquagénaire au chômage, père d’un enfant handicapé (Matthieu Schaller), soutenu par sa femme (Karine De Mirbeck), espère retrouver un emploi, sans quoi il devra se séparer de son appartement à quelques échéances de la clôture du prêt.

    La caméra de Stéphane Brizé se place derrière Thierry pour mieux le suivre. Comme une caméra cachée, elle permet de suivre le quotidien de ce chômeur en révélant les non-dits, les espaces de souffrance aménagée que tant connaissent sans pouvoir y mettre des mots, sans les conscientiser pleinement, sans se rebeller. Vincent Lindon est saisissant, criant de vérité. Parfois étonné, sourire légèrement moqueur, mais atterré par une culture d’entreprise malsaine, réellement mal à aise devant sa propre responsabilité, Thierry subit le rôle qu’on lui colle, le vivant comme une posture. La première violence du marché est celle que l’on s’inflige à soi-même en se convaincant, malgré nos intuitions profondes, que notre place légitime est celle que l’on a bien voulu nous laisser. Comme on laisse des os à ronger aux chiens. La loi du marché suit un demandeur d’emploi. Terme dont on pourrait discuter le sens, Thierry quémande-t-il un emploi ou vend-il sa force de travail aux exploitants de sueurs ? Mais le scénario ne se limite pas à Thierry, offrant un diaporama de portraits, tous aussi angoissants les uns que les autres, tous aussi réalistes, laissant paraître des êtres humains aliénés à peine conscient de devenir de pauvres petits bourreaux.

    Thierry (Vincent Lindon) et sa femme (Karine De Mirbeck

    Il y a cette banquière (Catherine Saint- Bonnet), sûre d’être pragmatique ; il faut dire qu’on nous en vend depuis Thatcher du « Il n’y a pas d’alternatives » ; qui veut pousser Thierry à vendre son appartement, le fruit de toute une vie de travail. On sent bien qu’elle ne croit qu’à moitié ce qu’elle dit en assurant qu’il pourra se retourner et envisager un nouvel achat. Mais on a vendu du rêve à cette conseillère, elle a des primes à recevoir et n’hésiteras pas à vendre un produit comme ils disent, une assurance-décès à Thierry. Une dépense de plus pour un compte exsangue, le voilà le pragmatisme financier : saigner les pauvres pour augmenter les dividendes des actionnaires.Un pauvre petit bourreau. Il y a ce couple de la classe moyenne (Roland Thomin et Hakima Makoudi) qui cherche à brader le mobil-home de Thierry, sachant qu’il s’en sépare par nécessité. On peut brader même des souvenirs, apparemment. De pauvres petits bourreaux. Il y a cet employeur qui fait la leçon à Thierry parce qu’il ne maîtrise pas son CV et passe à la trappe des années de compétences acquises. Et ce conseiller de Pôle Emploi (Yves Ory) qui propose des stages sans débouchés. De pauvres petits bourreaux. Et puis, il y a Thierry qui abandonne son ancien collègue syndicaliste (Xavier Mathieu) par épuisement. Et Thierry encore qui, contraint autant qu’il se contraint accepte de devenir le kapo d’un directeur de supermarché (Saïd Aïssaoui). Il y a cette caissière qu’il dénonce car elle a subtiliser des bons de réductions. Et ce patron cynique, trop heureux de pouvoir envisager un licenciement à moindre coût. En bout de course, chacun ayant fait son bout du travail, il y a Madame Anselmi (Françoise Anselmi), caissière depuis vingt ans qui se suicide et ce directeur des ressources humaines qui cherche à déresponsabiliser l’entreprise. De pauvres petits bourreaux.

    Et La Loi du marché n’a pas inventé des histoires saugrenues pour faire pleurer dans les chaumières. Plusieurs licenciement ont été jugés abusifs par les prud’hommes dans des situations similaires notamment dans les magasins Cora, ce qui avait grand bruit. On se rappelle également la vague de suicide chez France Télécom dont le PDG, M. Lombard avait déclaré dans une note de service : « En 2007, je ferai les départs d’une façon ou d’une autre, par la fenêtre ou par la porte. ». Cerise sur le gâteau, La loi du marché offre un moment qui semble, à notre sens révéler ce qui synthétise le mieux l’aliénation consumériste. Dans une scène étonnante, et pourtant, croyez le manutentionnaire qui écrit ces lignes, tout à fait ordinaire, un jeune voleur (Soufiane Guerrab) après avoir payé le bien qu’il voulait chaparder, se met à agresser verbalement Thierry qui refuse d’aller chercher la boite de l’objet. Le critère qui lui permet de reprendre du poil de la bête et de s’énerver est le suivant : « Le client est roi ». Une véritable aberration, pourtant érigé au rang de nouvelle valeur inamovible, véritable panacée des temps modernes. Les employés du commerce seraient donc des citoyens de seconde zone que l’on pourrait molester sous prétexte que l’on aurait un ascendant financier sur eux de manière temporaire ? « Le client est roi », c’est la dernière résurgence des systèmes censitaires abolissant toute dignité pour ceux qui y sont soumis, dévoilant dans toute son horreur le besoin ancré de domination gagnant du terrain sur celui de la Fraternité. A ce propos, nous vous invitons à découvrir le blog, également tenu par votre serviteur, qui aborde le problème sous un angle comique : Brèves de magasins.

    La loi du marché, un titre ou tout est dit. Une loi, c’est une création humaine, n’est-ce pas ? Que nous dit le film ? Que l’on peut refuser ce cycle infernal de violence et qu’on peut, sans mauvais jeux de mots, le briser. Érigé par les tenants du capital comme aussi naturel que la Nature elle-même, la voie tracée par les économistes néo-libéraux est avant tout basée sur un mensonge fondateur : il n’y aura pas d’autres options. Seulement, l’économie est bien une science humaine, sur laquelle la nature n’a pas de prises. Il ne tient qu’à nous de l’adapter en vue d’objectif plus nobles que celui de détruire les plus faibles au profit des plus forts. La loi du marché, c’est la loi de la jungle. L’Homme n’est pas condamné à rester un loup pour l’homme.

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    Wouppa
    Wouppa

    3 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 mai 2015
    ok, Vincent Lindon joue bien, mais le film: des longueurs, rien de nouveau, des scènes mises les unes après les autres: difficulté de trouver un emploi, quotidien pas toujours marrant,vie d'entreprise morose, mais des petits moments de bonheur, ok mais rien d'autre; le film est plat, lent, on ne s'attache pas aux personnages. J'y suis allée suite aux bonnes critiques de Cannes, je ne recommande pas.
    schnoupette
    schnoupette

    4 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 mai 2015
    Tellement soporifique, hypocrite, dix milliards de fois moins constructif et intéressant qu'un bon documentaire sur le même thème! C'en est insultant pour les vraies personnes qui vivent ce type de difficultés dans la vraie vie! Film uniquement centré sur Vincent Lindon jusqu'à l'écoeurement, omniprésent a l'image ce qui retire toute vraisemblance d'une volonté du réalisateur de s'intéresser en profondeur à ce que subissent certains salariés. Désolant!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 20 mai 2015
    La loi du marché présent en compétition officiel du festival de cannes avec aux commandes stéphane brizé (réalisateur de mademoiselle chambon ou encore de le bleue des villes) et vincent lindon qu'on ne présente plus. La première réflexion que je laisse sur ce film va être un énervement la presse traite ce film de dardenien et bon oui c'est du cinéma social mais y a pas que les dardennes qui font ça et ça m'enerve de résume ce film a juste une copie de deux grands cinéaste . stéphane brizé est un bon réalisateur et il doit être traité comme tel . Pour le film je suis en demi-teinte sur ce film je vais parler de ce qui fache d'abord, deux point essentiel a mon sens, la résignation du personnage la 1ere scène du film et poignante, un entretien avec le pole emploie qui nous montre la dureté du film dès la 1ere scène puis au fur et a mesure l'acteur n'est plus acteur de sa vie mais bel et bien résigné a la subir et j'ai trouvé sa décevant le dernier tiers du film et rempli d'une accumulation de cliché et c'est dommage pour un film qui avait une belle ambition et un vraie bon point de départ. le deuxième point est simple vincent Lindon n'est pas la ou je l'attendais j'adore cet acteur mais la il a chopé le syndrome de christian bale et ne joue pas il est juste la sans réel emotion et ce film manque d'émotion c'est dommage. pour les cotés positif les 2 premiers tiers font monter la pression et son très bon et puis le réalisme de certaine scène sont saisissant ! c'est un film a voir sans comparaison a un dardenne ou ken loach il est personnel et imparfait mais il ne faut pas l'esquiver pour autant rien que pour la 1er scène au pole emploi et les scènes de la banque qui sont tellement proche de la réalite.
    vmercier
    vmercier

    8 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 mai 2015
    Assez déçus, la bande annonce laisse croire que le film s'attaque au sujet de l'espionnage des salariés en entreprise mais le sujet n'est traité que partiellement.
    Yvette F.
    Yvette F.

    8 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juin 2015
    Superbe interprétation d'un VINCENT LINDON toujours excellent
    Ce film nous fait réfléchir à la dureté de la vie, pas que dans le travail et pas que dans le domaine financier, le handicap, la belle solidarité dans le couple, le monde du recrutement, on voit des erreurs de présentation lors d'un entretien d'embauche, les syndicats pas toujours à leur place, souvent destructeurs. Que ce film puisse servir de support pour aider celui qui est en recherche pas seulement de "boulot" mais de dignité, de valeurs.
    Chapeau au réalisateur de ce film simple mais vrai on pourrait dire: " Les LOIS de la société !! j'ai beaucoup aimé EXCELLENT
    pauletvirginie
    pauletvirginie

    2 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 mai 2015
    Mon dieu que c'est pénible ! Les scènes sont interminables.
    Le cours de danse : 10 minutes, avec pour seul dialogue 1,2,3,4, 1,2,3,4;
    La négociation du mobil-home : n'importe qui tournerait les talons en voyant la mauvaise foi des acheteurs, là on est forcés de rester 10 minutes à les écouter !
    Pôle emploi devrait porter plainte pour diffamation : ils sont incompétents, inutiles et même nuisibles : envoyer 15 gars en formation de grutier, alors que 13 n'ont jamais mis les pieds sur un chantier et ne seront jamais embauchés, à qui va-t'on faire croire qu'ils sont aussi débiles ?
    Les banquiers aussi, d'ailleurs ; "vous avez pensé à vendre votre appart ?" pour aller dormir sous les ponts, quelle bonne idée !
    Seul intérêt du film : constater que les caméras de surveillance des hypers sont très performantes, et peuvent tourner à 360° et suivre les clients.
    Mais regarder une cliente 5 mn devant les collants, sans que la scène soit suivie d'une autre, où au moins on la verrait chourer le collant, idem pour 3 autres cas, c'est rebutant.
    Nelly M.
    Nelly M.

    97 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mai 2015
    Acteur et producteur : Vincent Lindon a obtenu un prix et tant mieux ! Vu et apprécié globalement le film en salle, remarquable sur le fond et pour la totale identification par un "du bon côté de la barrière" au rôle d'un pourtant presque "sans dents" ! Le spectateur peut apprendre puis déduire de lui-même quel degré d'acceptation reste humainement supportable à travers cette puissante démonstration du conditionnement d'aujourd'hui. Bouleversant quand la caméra stationne sur le visage de ce contemporain qui se débat, débite les mots qui arrivent encore à sortir ou se calfeutre dans son silence alors que ça mouline sévère à l'intérieur et tout le temps... Peut-être un peu caricaturale à un moment, (le portrait souriant sur le cercueil à l'église ?...), c'est une production à destination des consciences qui marchent au pas. Avec un parti pris délibérément, en témoignent les images agitées sur l'issue, ce sauve-qui-peut face à l'aliénation générale que "les marchés" exigent !
    AHEPBURN
    AHEPBURN

    104 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mai 2015
    Drame social sur le monde du travail filmé à la manière d'un documentaire. Il n'y a pas beaucoup d'éléments positifs dans la vie des protagonistes. Lindon est excellent, la réalisation reflète la détresse ... Je recommande ce film sur le difficile quotidien.
    pierre72
    pierre72

    141 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mai 2015
    Thierry, 51 ans, au chômage, râle. Pourquoi le pôle emploi lui a fait faire une formation de grutier alors que le créneau est bouché et que le matériel sur lequel il a officié est obsolète ? Thierry continue de râler face à ses anciens de collègues licenciés, il vaut tourner la page, un point c'est tout ! Thierry courbe le dos, souvent, de plus en plus, lors d'un entretien d'embauche via Skype où l'on fait la fine bouche devant son CV trouvé peu vendeur, lors d'une critique d'un entretien filmé par Pôle emploi où d'autres exclus du monde du travail comme lui le jugent sans complexes. Le peu de dignité qui lui reste est brisé lorsque une banquière sans scrupule lui propose des projets qui vont l'emmener tout doucement vers la précarisation. Mais Thierry lutte encore un peu pour vendre à un prix raisonnable le seul bien qu'il possède, un mobil-home vieillissant. La vente lui permettrait de financer les études de son fils handicapé. Seulement, face à lui, des gens aisés tentent de profiter de sa situation pour l'acheter à très bas prix. Et puis, Thierry trouve un emploi, dans un supermarché, comme vigile. Thierry alors courbe l'échine, se tait, encaisse. Son emploi, c'est sa bouée de survie dans un monde sans pitié pour les affaiblis...
    "La loi du marché" est fondamentalement un film irréprochable. Il pointe les mécanismes vicieux d'un système ultra libéral où tout le monde est prêt à écraser tout le monde, comme des naufragés trop nombreux pour grimper dans le même et unique canot. Jamais démonstratif et grâce à des dialogues souvent hallucinants de vérité et une mise en scène proche du documentaire, il plonge le spectateur au coeur de cette violence insidieuse qui anéantit le travailleur contemporain. Composé d'une succession de scènes montrant rarement des moments de bonheur, le film touche intimement sans être didactique.
    Vincent Lindon se fond totalement dans le personnage de Thierry et ne jure jamais au milieu d'acteurs non professionnels. Il renfile encore une fois sa veste de taiseux bouillonnant intérieurement mais ne surprend pas pour autant. Il est bien évidemment un atout supplémentaire pour le film qui, par ailleurs, pêche un petit peu côté rythme. Quelques scènes auraient mérité d'être raccourcies, s'enferrant quelquefois dans une redite lassante, comme si le réalisateur n'avait pas une totale confiance en ses images et en la compréhension du spectateur. C'est filmé à l'os mais monté plus lâche et du coup le film patine par moment, annihilant un peu la tension du dispositif mis en place.
    La fin sur le blog
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 juin 2015
    Le thème m’intéresse mais je craignais que l’on tombe encore une fois dans les clichés et dans du déjà-vu. J’ai été agréablement surpris par la manière dont le film fait le tour de « la loi du marché », avec doigté et messages « implicites ». Car ce n’est pas tellement un film sur le chômage et les difficultés qui y sont inhérentes, mais bien un film sur la « loi du marché », qui règne : pour les embauches, il y a les gagnants, qui rentrent dans les clous, et les perdants. La loi du marché, c’est la loi qui consiste à se vendre, coûte que coûte… et ça ne suffit pas. Mais la loi du marché existe également au sein de l’entreprise ; il est nécessaire de s’y conformer pour garder son emploi, quitte à devoir indirectement écraser les autres, avec les conséquences dramatiques que cela implique. La loi du marché, bien qu’ayant ses règles spécifiques, c’est donc bien une « loi de la jungle »… Le tout est joué avec une exceptionnelle interprétation de Vincent Lindon, qui mérite son prix à Cannes, c’est certain. De nombreuses scènes sont filmées de manière fixe, sur un visage, ce qui ne suscite aucunement l’ennui ; au contraire, c’est totalement prenant et intrigant.
    crachou94
    crachou94

    23 abonnés 427 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mai 2015
    Un film très dur, tourné comme un documentaire, qui rappelle par certains côtés au film discount, magnifiquement interprété par Vincent Lindon.
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