La Loi du marché
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604 critiques spectateurs

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anonyme
Un visiteur
1,0
Publiée le 19 mai 2015
Un film qui ne tient que par les épaules de Vincent Lindon.
Une peinture sinistre de notre société "maux ternes": fusion, licenciement, chômage, fils handicapé, trop vieux, grande distribution, reclassement ; pôle emploi ; crise et re -crise ; chute de l'immobilier, crédit à rembourser ; etc...
Une tristesse, indigne des foules sentimentales que nous sommes, se dégage de cette histoire dont tous les personnages sont méthodiquement dépouillés de leur joie de vivre, et, pire, de toute âme ! ! !
Sujet éculé ou mal traité, mais pas abouti.

Seule qualité de ce film : un plaidoyer pour le boycott de la grande distribution et du système de consommation. A éviter en cas de dépression !
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 21 mai 2015
Un film poignant sur la dure réalité qu'est l'emploi et le chômage en France. Très réaliste, avec des acteurs amateurs qui rapprochent le genre à celui du docu.
Le sujet touche évidemment tout le monde, et le message est transmis sans fioriture, sans édulcorant ni drame abusif. Un très grand Vincent Lindon qui porte ce film avec force et sincérité.
Malheureusement, quelques longueurs qui ont certes tout leur sens, mais qui rendent certaines séquences trop "lourdes" et lassantes.
MissCinéphile
MissCinéphile

28 abonnés 300 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 1 juin 2015
J'apprécie beaucoup Vincent Lindon. Ses films constituent généralement de bonnes, voire d'excellentes surprises, et "La Loi du Marché" ne déroge pas à la règle. A travers le quotidien de cet homme qui se fait virer de son travail et qui retrouve une place en tant que vigile dans un centre commercial, le réalisateur présente une critique de la société, de ses moeurs "esclavagistes" vis-à-vis des petits travailleurs. Filmé avec pudeur, sans sensiblerie, "La Loi du marché" est une nouvelle preuve de la vitalité d'un certain cinéma national. Lindon est, comme à son habitude, très bon (le rôle lui sied à merveille) et les autres acteurs ne sont pas en reste.
Christoblog
Christoblog

860 abonnés 1 705 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 4 juin 2015
On n'a jamais montré le monde "administratif" comme cela.

Si le débat se focalise sur les scènes dans le supermarché ou à Pôle Emploi (suite à l'ignominieuse déclaration de Laurence Parisot notamment), je préfére insister dans cet article sur tout ce que le film montre d'autre : une vraie vie qui n'est JAMAIS évoquée au cinéma.

De ce point de vue, le film de Stéphane Brizé est d'une radicalité absolue. Je ne connais pas de films de fiction qui s'attache à montrer avec une telle acuité des scènes de la vie quotidienne en dehors de toute contextualisation dramatique. Parmi ces nombreux à-cotés, un des plus remarquable est le rendez-vous avec la personne de la banque qui propose une assurance vie. Il y a dans cette scène sur le fil une tension délicate qui est absolument remarquable. Cette tension repose sur un postulat que le film manipule souvent : l'employée de banque fait correctement son boulot (d'un point de vue rationnel sa proposition est tout à fait fondée, car la situation de la famille de Thierry serait à l'évidence catastrophique si un accident arrivait à ce dernier), mais le personnage principal le reçoit comme un coup de poing.

Parmi les autre scènes emblématiques de ce film exceptionnel figure celle de la vente du bungalow : Qui a tort ? Qui a raison ? Quel est le bon prix de vente ? Pourquoi Thierry considère-t-il que son interlocuteur est malhonnête alors que la négociation s'effectue sur une base d'égalité ?

Tout au long du film, on cherchera en vain un coupable, un "méchant". Chacun a ses arguments, qui ne sont pas idéologiques mais souvent de bon sens. Chacun essaye de faire au mieux, dans le contexte qui lui est donné. Le patron de supermarché ou le RRH ne sont pas inhumains, ils ne sont pas machiavéliques, tout comme le recruteur sur Skype (franchement honnête), le directeur d'école, les collègues syndicalistes.

La conjonction de cet a priori non-négatif et des partis-pris osés de Brizé (l'endroit où regarde la caméra est un miracle tout au long du film) donne au film sa tonalité si particulière qui mélange dignité humaine, pugnacité morale et épiphanie du quotidien.
Fritz L
Fritz L

195 abonnés 767 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 21 mai 2015
Il y a quelques jours, en rédigeant mon avis sur « La tête haute », je regrettais, entre Bercot et Kechiche, le manichéisme du cinéma social français appelant de mes vœux le film qui saura un jour traiter d’un sujet difficile de société sans angélisme ou pessimisme. Stéphane Brizé l’a fait ! « La loi du marché » est un film qui sonne juste dans ce sens où il étudie avec réalisme et acuité des moments difficiles d’un homme intègre, courageux, Thierry, se retrouvant au chômage à un âge malaisé. De ces quelques scènes de la vie ordinaire (pour beaucoup), son combat (préserver son unité familiale, sa loyauté, ses forces…) est exemplaire. Et c’est cet exemple que Stépahne Brizé distille dans son récit, loin de tout pathos ou de compassion. Thierry se veut la référence de l’humanité, dans le sens noble du terme, et des valeurs intrinsèques qu’elle représente Chaque moment, chaque instant filmés révèlent la psychologie, et les fondements de cet homme admirable avec une exactitude non pas seulement réaliste, mais emprunt de la réalité. Impuissance de Pôle Emploi, banquière rigide face aux difficultés, morgue de la loi du marché (les scènes au magasin sont magistrales), remise en question… Tout y passe. Tout se joue en réel, ou presque. Brizé signe ici une chronique amère de notre société, sans prise de position, il en dénonce les mécanismes « humanophages ». Thierry, c’est Vincent Lindon, enfin débarrassé de ses travers d’acteur torturé, ascétique, il joue ici sur un velours de probité et de délicatesse rarement égalé donnant à son personnage son âme, sa foi et sa colère. Il est entouré d’acteurs amateurs formidables, renforçant la véracité de l’action mais surtout sa sincérité propulsant « La loi du marché » comme un film témoin de cette sombre décennie, de cette crise meurtrière, de ce drame sociétal vécu par beaucoup. De « Nos vies heureuses » à « Quelques jours de printemps », Stéphane Brizé n’a de cesse d’explorer le « petit » monde qui l’entoure, avec ses failles, mais aussi ses grandes victoires pleines d’espoir, avec « La loi du marché » il va au bout de sa démarche et nous entraîne dans son sillage. Respect !
SYLVIE B.
SYLVIE B.

28 abonnés 206 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 31 mai 2015
Ca fait très mal de voir ce film. On prend conscience de la dure réalité de la vie et des inepties de notre société.
Vincent Lindon est bon, mais pas plus que d'habitude je trouve.
Ca fait documentaire un peu, reportage de FR2
Vero P
Vero P

7 abonnés 8 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 27 mai 2015
Un film sans fard ,ni accessoire. Le quotidien d'un homme, chômeur, ayant accepté ce que la société peut lui proposer. Il accepte son sort sans jamais se rebiffer (si une seule fois contre la transaction de la vente de son mobil home, revue à la baisse). Il accepte car il n'a pas le choix, il accepte pour donner le meilleur à son fils handicapé. Il accepte et il se tait. Il accepte ce travail ingrat de vigile dans un super marché. Il aurait pu se trouver de l'autre côté, à la place des clients pris en flagrant délit de vol, à la place des caissières licenciées pour avoir récupéré des bons de réduction. Il est obligé de tout accepter pour sauver sa peau et il est surtout obligé de se taire. Difficile (pour moi) de se taire face à ce patron et ce DRH qui affirment le contraire après un suicide.
Je viens de me prendre une claque, celle que subisse certaines personnes pour garder le peu qu'ils ont...
Vincent Lindon est magistral.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 27 mai 2015
Beaucoup de commentaires stipulent que ce film ressemble à un documentaire. A ma connaissance, dans un documentaire on ne suit jamais un personnage de cette manière, d'aussi près et c'est bien l'étonnante mise en scène qui donne cet effet. Beaucoup aussi comparent le film à ceux des frères Dardenne. Cette comparaison s'arrête juste sur le fait que les Dardenne on un acteur fétiche : Olivier Gournet, et Brizé le sien : Vincent Lindon. Les Dardenne travaillent et répètent énormément avec leurs comédiens, alors que dans " La loi du Marché " les comédiens sont en mode improvisation. " La loi du marché " ne ressemble pourtant à aucun autre film et c'est bien pour cette raison qu'il fascine, qu'il interroge, qu'il dérange. Quoi qu'on en pense, ce film restera certainement une référence comme témoignage de notre époque pas très reluisante. Le film fait débat et rien que pour cette raison, c'est une réussite. A voir ... et revoir même.
Requiemovies
Requiemovies

218 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 27 mai 2015
(...)
Si le film semble être un étendard plus qu’un amoncèlement de clichés, d’une déroute sociale, Vincent Lindon en est définitivement le porte-drapeau par la force qu’il dégage et la démonstration de jeu qu’il emploie. Captivant, lourd et nécessaire, « La loi du marché » tente de libérer l’individualisme qui compose de plus en plus une société sclérosée par les pouvoirs qui tentent de lui mentir, de la détenir et de la contrôler. Un film d’une beauté humaine saisissante et d’une interprétation magistrale. Au moins pour son acteur : rendez-vous aux César.(...)
framboise32
framboise32

163 abonnés 1 290 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 25 mai 2015
La loi du marché est un film grave et difficile. La loi du marché est filmé comme un documentaire. C'est hyper réaliste. Le réalisateur a fait appel à des acteurs non professionnels très touchants. Vincent Lindon est d'une sincérité étonnante. Le sujet est traité d'une facon très digne. Pas de regard de voyeur, juste une réalité bien triste. Le personnage principal Thierry Taugourdeau se bat, il ne se laisse jamais faire. A la banque, au Pole emploi, à l'école pour son fils...C'est un homme simple qui semble fatiguer de se battre. Lorsqu'il obtient un emploi de vigile au supermarché, Thierry se demande si il doit tout accepter... lui-même a été abaissé, est il prêt à le faire sur les autres ? Stéphane Brizé le film au plus près. Vincent Lindon est un acteur qui dégage beaucoup de sensibilité. On ne résiste pas à sa détresse et ses combats.
La loi du marché décrit notre société. Une société difficile qui ne laisse pas de répit. Puissant et social !
papalou
papalou

18 abonnés 225 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 24 mai 2015
Vincent London est extraordinaire ! Il est à la fois dans le film et à la fois en dehors ! Il est spectateur et acteur !
Cette mise en scène rend les scènes encore plus réaliste. on est plongé dans un documentaire !le montage quelques fois sans enchaînement entre les scènes accroit la sentiment de précarité vécu par le personnage : un jour on a un emploi le jour suivant on ne l'a plus !
Les dialogues rares sont cruelles et chaque mots claques !
Et ça fait mal!
poet75
poet75

282 abonnés 703 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 24 mai 2015
Impressionnant Vincent Lindon sur qui repose la quasi totalité de ce film implacable et qui trouve là un de ses plus grands rôles. Dans "La loi du marché", il y a deux temps. L'un durant lequel Thierry (le personnage joué par Vincent Lindon), chômeur de longue durée, s'efforce de trouver un emploi. L'autre où, ayant été embauché comme vigile dans un grand magasin, il se trouve confronté à des méthodes qui mettent sa conscience à rude épreuve.
Stéphane Brizé, le réalisateur, ne s'embarrasse pas de fioritures: son film va droit à l'essentiel, il est brut, aussi brut que ce qu'il montre et dénonce. Il se concentre beaucoup, dans la première partie, sur la recherche d'emploi de Thierry, mais sans ignorer les à-côtés, la vie de famille, les quelques moments de détente qu'il parvient à s'accorder en compagnie de sa femme (une leçon de danse, par exemple). Mais ce n'est que pour faire mieux ressortir les humiliations subies par Thierry, tout au combat qu'il mène pour retrouver un emploi, garder son appartement, payer ses factures, avoir la tête haute (pour reprendre le titre du récent film d'Emmanuelle Bercot). Comment rester digne quand un potentiel employeur, sur Skype, critique vertement la rédaction de son C.V. ou, pire encore, quand il est rabaissé plus bas que terre par d'autres chômeurs lors d'une séance de discussion de groupe? Comment contrôler ses nerfs quand, essayant de vendre son mobile-home, il est forcé de marchander à n'en plus finir pour quelques centaines d'euros?
Sans transition, Stéphane Brizé aborde la deuxième partie de son film, celle où Thierry a enfin trouvé un emploi de vigile en grand magasin. On se prend dès lors à respirer et à espérer, d'autant plus que tout commence avec le sourire: on fête le départ à la retraite d'une employée et le gérant y va de son gentil discours de remerciement! Mais il vaut vite déchanter: la loi du marché ne s'encombre pas de sentiments! C'est un sale boulot que celui de vigile car il faut non seulement surveiller les clients, repérer les voleurs et les arrêter, mais il faut aussi avoir l'oeil sur les employés eux-mêmes! Compression du personnel oblige, la moindre faute sera sanctionnée de la manière la plus sévère et le gentil gérant aura vite fait de se métamorphoser en despote sans pitié! Pris dans cet engrenage, que peut faire Thierry? Subir, accepter le pire, se taire, voire collaborer?...Et quand une employée licenciée pour un motif futile en vient à la pire des résolutions?
Oui, c'est un film plein d'âpreté et de rudesse que nous propose là Stéphane Brizé. Mais n'est-ce pas aussi, malheureusement, le reflet trop fidèle de notre monde, d'un monde qui ne sait plus ce que miséricorde et générosité veulent dire? 8/10
SebLefr3nch
SebLefr3nch

199 abonnés 687 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 24 mai 2015
Après le magnifique "Quelques heures de printemps", Stéphane Brizé revient avec un nouveau sujet social fort : le chômage. A travers son récit, il nous décrit les incohérences que l'ont peu rencontrer au Pole Emploi, le regard des banquiers sur ce statut et les choix financiers à prendre. Vincent Lindon rentre parfaitement dans la peau de cet homme qui fait tout pour retrouver un emploi après un licenciement abusif, avoir un salaire pour subvenir aux besoins de sa famille dont son fils handicapé et regagner une dignité. Ironie du sort, il est embauché comme gardien de supermarché dont son but et de démasquer ses collègues fraudeurs afin de les licencier... Lindon réalise une très belle performance qui devrait être récompensée. Brizé filme caméra à l'épaule et se rapproche d'une esthétique proche du documentaire pour rendre réaliste son propos. Et ça fonctionne bien. Nous avons l'impression d'être véritablement présent dans les scènes, dont la plupart sont tournées en plan-séquence. La volonté de ne pas utiliser de musique renforce l'esthétique choisie. Par moment, nous avons peur que le film tombe dans le pathos à cause de certains éléments (fils handicapé, suicide, vol, ...) mais on y échappe toujours. Cela prouve une belle maitrise du sujet. Un très bon film qui, j'espère, fera sensation.
OldMartini
OldMartini

143 abonnés 1 782 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 28 mai 2015
Si le cinéma de Stéphane Brizé devait se définir par une couleur, nul autre ne devrait être choisie que le rouge. A juste titre, il convient de se demander pourquoi attaquer l’œil avec tant d’audace visuelle : les raisons en sont simples : Le rouge est sûrement la couleur la plus fascinante et ambiguë qui soit. Elle joue sur les paradoxes, anime des sentiments passionnels en complète contradiction : amour / colère, courage / danger, ardeur / interdiction… Cette couleur remue les sentiments et fait vivre une sorte de ritournelle qui habite au plus profond de lui le curieux qui visualise le modeste et non moins excellent « La loi du marché ». Il y a quelque chose de fascinant en l’idée de conjuguer la force d’esprit à l’humilité la plus profonde lorsque vient le moment de faire face à la réalité, et Stéphane Brizé réalise un véritable coup de maître en la matière. Il joue subtilement avec la caméra et filme un homme chez qui la vie semble être une succession de situations de crispations, le tout parsemé de moments de bonheur et de partage trop vite oubliés. Vincent Lindon s’accorde l’un des plus grands rôles de sa carrière tambour battant et s’affirme aujourd’hui plus que jamais comme l’une des forces vives du cinéma français qui ne peut et ne doit pas passer la Manche (l’allusion faite au film « Welcome » de Philippe Lioret n’est d’ailleurs pas un hasard). « La loi du marché » confond les genres et oppresse de part son aspect informatif et formateur qui mélange le genre à la fiction moderne. Il en ressort une apnée de plus d’une heure trente dans les tourmentes d’une famille blessée par la vie qui, à l’heure de perdre tout repère, s’appuie sur une solidarité de tout instant. Artiste, écrivain, philosophe et romancier, Jean-Paul Sartre a cité un jour que « dans la vie, on ne fait pas ce que l'on veut mais on est responsable de ce que l'on est » : sous les traits de Vincent Lindon, l’Homme que chacun rencontre un jour se forge et, à l’image de l’acteur, ne renonce jamais.
Extremagic
Extremagic

75 abonnés 484 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 18 juin 2015
J'avais bien envie de voir ce film surtout pour la prestation de Lindon, un des acteurs que je préfère même si il joue souvent dans des films engagés, c'est pas une mauvaise chose mais c'est pas ce que je préfère et j'aimerais bien le voir ailleurs. Mais bon le voilà récompensé (c'est pas trop tôt) et du coup j'avais fortement envie de voir sa prestation. Alors passé le fait qu'il soit génial, avec son air blasé comme s'il portait le monde sur ses épaules j'ai été quelque peu interpellé par la mise-en-scène. En fait quand je vois la plupart des gens qui se targuent d'aimer le réalisme, qui en demandent mais qui gueulent dès qu'il y en a (genre ce film) bah je comprends pas bien. Le film est hyper-réaliste et toute sa mise-en-scène y travaille, le jeu d'acteur aussi. On a une absence de musique, au pire (j'ai pas vraiment compté) 3 cuts dans une scène, les acteurs cherchent leurs mots, hésitent, c'est magnifique. Après c'est très bien écrit totalement encré dans le quotidien. Ca c'est vraiment réaliste, la mise-en-scène est neutre, la caméra reste au plus près des personnages, ce sont eux qui importent, certains sont dépersonnalisés mais c'est pour tenir un discours sur le fonctionnement d'une entreprise. Les scènes sont longues, j'ai quand même relevé quelques mini-ellipses, mais la mise-en-scène est minimaliste et s'efface pour mieux cerner ses personnages. Après je ne suis pas un grand fan de ce genre de cinéma, je préfère largement quand c'est pas réaliste quand on sent l'artificialité sans que ça sonne faux. Mais j'ai beaucoup aimé le film quand même, ça ne m'a pas transcendé c'était quand même sacrément bien fait.
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