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Nicolas V
un classique du cinéma français.concernant cette deuxieme partie est aussi réussie que le premier opus meme si l'atmosphere y est plus mélancolique et dramatique que le premier.
Une suite un peu moins réussie que la précédente. L'histoire se focalise beaucoup trop sur Manon, excellement interprétée par Emmanuelle béart, et l'intrigue(l'amour d'Ugolin pour Manon) traîne un peu en longueur. A signaler néanmoins l'excellente prestation d'Yves Montand de même que celle de Daniel Auteuil, et l'atmosphère provencale toujours très bien mise en images.
Fresque à voir, très bien monté. Et de sacrés acteurs.
Jai une légère préférence pour cette suite. La présence dEmmanuelle Béart, absolument magnifique, y est pour quelque chose. Son rôle, et sa présence, apportent une tension dramatique supplémentaire. Auteuil et Montand sont toujours aussi bons, la Provence toujours aussi belle, la fin terrible. Du grand cinéma. Et toujours cet air dharmonica sublime et entêtant.
La suite de "Jean de Florette" mais sans Gérard Depardieu cette fois-ci, laissant place à une autre actrice : Emmanuelle Béart. Splendide dans son rôle de Manon ! Le film est magnifique (autant que le premier) grâce à sa superbe réalisation, ses dialogues, sa B.O (toujours de Jean-Claude Petit) sublime, et surtout grâce à l'immense talent des acteurs (des bons seconds rôles également comme Hippolyte Girardot et Ticky Holdgado). La scène de fin où on apprend la terrible nouvelle est une des plus belles scènes que j'ai pu voir dans un film.
Un chef d'oeuvre du cinéma français !
Un chef d'oeuvre du cinéma français !
Ni un fan de Pagnol, ni un fan de Berri, j'ai regardé ce film par curiosité (et pour emmanuelle béart) et je n'ai pas été trop déçu. L'ambiance provençale est superbement rendue, l'accent à couper au couteau est génial, tous les acteurs jouent merveilleusement bien le jeu (Daniel Auteuil est celui qui m'a le plus bluffé ! Yves Montand est pas mal aussi ! Béart un peu plus fade) mais l'interprétation est globalement bonne. La réalisation est sobre, très sobre, trop sobre. D'accord, un montage clippesque n'aurait pas été bienvenu mais le film n'échappe pas à une lenteur qui s'aggrave au fil du film. L'histoire est super, merci Pagnol et les décors magnifiques. Un bon film français au final avec un Daniel Auteuil superbe !!!
Ambiance superbe pour ce film a l'histoire tellement bien raconté.
Ce film m'a bouleversé. La fin est tellement.. Digne d'une tragédie grecque. Pagnol était vraiment un génie, et ce film est un bel hommage.. Yves Montand est magistral, et j'ai largement préféré cette 2e partie à la 1ere, qui reste cependant géniale, avec Gerard Depardieu dans le role de Jean de Florette. Bon sang, que cette 2e partie est émouvante ! Je donne sans hésiter 4 étoiles, mais j'en mettrais bien plus. Les oeuvres de Pagnol sont des chefs d'oeuvre. Les films-hommages des dernières décennies également. Un film a voir absolument !
Dans la continuité de « Jean de Florette », « Manon des sources », toujours splendidement mis en scène, est une suite plus psychologique et plus poignante encore que lépisode initial. Plus linspiration autonome dun roman, aux dires de Berri, quun simple ersatz de luvre filmée par Pagnol en 52, on retrouve les mêmes personnages dUgolin et du Papet, incarnés par Auteuil et Montand, qui sen donnent à cur joie et nous livrent une prestation sans faille, faisant presque oublier lignobilité de leurs actes. Béart la taiseuse, ou Manon la revancharde, impressionne moins et laisse davantage resplendir la blondeur de ses cheveux ou sa nudité quun talent irréfutable. La suite de sa carrière le prouvera.
Mais la retranscription tellement forte de la douleur profonde, du mal-être fatal du Papet, fait toute la force de ce film majeur et du souvenir quil laisse encore aujourdhui, pour beaucoup
Mais la retranscription tellement forte de la douleur profonde, du mal-être fatal du Papet, fait toute la force de ce film majeur et du souvenir quil laisse encore aujourdhui, pour beaucoup
Tout aussi parfait que le précédent, on a une véritable tragédie grecque devant nous : le père qui voit mourrir son fils tant désiré par cupidité. Manon rend fou d'amour l'ancien ami/bourreau de son père, ce dernier se suicide... Un très grand film et une très grande histoire, magistralement interprêtée et mise en scène.
Presque aussi bien que Jean de Florette, mais j'ai trouvé que l'histoire de cette deuxième partie pouvait aisément tenir en 1 heure... Enfin... La magie est toujours là malgré tout!
Coup de coeur pour cette saga.Avec de superbes acteurs et une très belle réalisation.
Cette suite de ladaptation de « LEau des Collines » comporte une intensité dramatique et émotionnelle encore plus forte que dans le premier volet. Le second opus de la saga conserve toutes les qualités cinématographiques et artistiques de son devancier. Lintrigue de lhistoire se déplace : tandis que le premier film dépeint la manière avec laquelle les Soubeyran mettent tout en uvre pour parvenir crapuleusement à leurs fins, ce second volet nous fait vivre la méticuleuse élaboration du plan de rétorsion voulu par Manon. Les masques tombent et les odieux et malfaisants personnages reçoivent le châtiment quils méritent. Poursuivant sa peinture des abjections de lâme humaine et des mentalités villageoises, C.Berri dénonce ici la délation et la fourberie de petites gens bien trop heureux de soulager leur conscience en trahissant la loi du silence quils sétaient imposés dans le premier film. Les notables, autrefois intouchables, deviennent subitement des parias à bannir puisque ce doit être le prix à payer pour le retour de lEau et de la paix dans le village. Le réalisateur dénonce aussi le pouvoir de manipulation des individus rusés et machiavéliques comme le Papet sur les êtres simples desprit comme Ugolin, lequel démontre finalement une certaine ingénuité. Daniel Auteuil nous livre une composition encore plus extraordinaire que dans « Jean de Florette », Yves Montand est magistral et Emmanuelle Béart joue remarquablement la vengeresse intraitable entourée de mystère. Le dénouement du film est particulièrement poignant et nous délivre un message ô combien bouleversant et véridique sur les aléas et les caprices de lexistence et sur les conséquences tragiques quils peuvent avoir sur nos destinées. « Manon des Sources » conclut avec une puissance émotionnelle rare ce formidable diptyque.
Voilà, c'est fait. J'ai vu la suite de "Jean de Florette". J'en avais gardé un très bon souvenir et en fait je me rends compte qu'avec le temps, mon estime (si je peux dire ainsi) pour ce film, est descendue. Daniel Auteuil est toujours aussi bon et je me suis même réconcilié avec Yves Montand mais pour le reste il y a pas mal de choses à dire. Déjà, on nage dans les émotions à tout va, ce que je ne supporte absolument pas dans un film, qui plus est quand c'est un drame. Emmanuelle Béart n'est pas top dans son rôle de pleurnicheuse qui a perdu son père et qui veut le venger en quelque sorte. Je trouve aussi dommage que l'on ne retrouve plus cet même esprit de village qui faisait la force du premier opus. Par contre, ce qui m'a plus c'est que les intervenants sont plus nombreux et qu'il n'y a vraiment rien à leur reprocher. Plus de musique répétitive donc on peut dire que c'est aussi un bon point. Cependant, malgré son format plus court, je me suis ennuyé la plupart du temps et pourtant je suis un très bon public et j'aime vraiment tous les genres ainsi que toutes les époques. De plus, je me rappelle l'avoir vu il y a un moment et la fin n'était pas la même (je me demande même si je me trompe de film). En fait, il y avait le fils de Manon qui revenait au village et qui avait reçu un courrier de sa mère pour lui expliquer son histoire donc voilà, je suis en pleine interrogation. Quoi qu'il en soit, je n'ai pas été vraiment conquis mais cela m'a quand même donné l'envier de voir la trilogie dîte "Marseillaise". 11/20.
Plus émouvant, plus psychologique et plus dur que Jean de Florette, Manon des Sources clot en beauté ce merveilleux dyptique réalisé par Claude Berri. Emmanuelle Béart tout juste 20 ans est superbe en sauvageonne décidée à venger son père Jean de Florette dix ans après. Son regard est magnifique, elle illumine l'écran. Hippolyte Girardot apparait dans cet épisode et est lui-meme parfait. On retrouve les memes personnages d'Ugolin et du Papet qui voient certes leur affaire qui marche mais qui est menacée par les rumeurs et sous-entendus qui circulent dans la ville d'Aubagne à leurs sujets. Un épisode plus touchant que le précedent, qui émeut aux larmes dans le dernier quart d'heure et pourtant, les personnages principaux sont loin d'etre des héros courageux et bons. Les acteurs sont exceptionnels, Yves Montand est extra-ordinaire à la fin, Auteuil bouffe l'écran. C'est très bien mis en scène, la musique de Jean-Claude Petit et la photo sont très soignées. Grande réussite.
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