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Un visiteur
5,0
Publiée le 14 janvier 2009
Un chef d'oeuvre du cinéma Français ! Original,intelligent,fin,subtil,profond ! Un film comme le cinéma en compte peu ! Un très grand hommage au réalisateur,au romancier, aux acteurs !...
Une seconde partie émouvante dotée d'une dramaturgie tortureuse. Le tout emmené par dexcellents acteurs. Mention spéciale pour Yves Montand. En bref, une très belle adaptation par Claude Berri de ce drame familial imaginé par Marcel Pagnol.
Je n'ai jamais vu un jeu d'acteur aussi brillant et aussi juste que celui effectué par Yves Montand et Daniel AuteuiL.... Jean de Florette et Manon des Sources sont 2 chefs d'oeuvre du cinéma français, et restent pour moi ma fresque préférée. A voir et à revoir, sans modération.
Manon des sources est un authentique chef d'oeuvre français. Interprétations au top, paysages magnifiques de la Provence, et bande-originale soignée et bourrée d'émotion. Superbe !
Le début du film est moyen, on y voit surtout les collines et la belle Emmanuelle Béart mais ensuite le côté tragique de l'histoire apparaît et cela devient vraiment intéressant et émouvant. Tout les acteurs sont vraiment bon surtout Yves Montand. La fin est bouleversante.
Où quand la poésie du premier opus laisse place au goût de la fable ... Il y a une certaine morale, on pourrait penser à un conte ... et c'est sans doute pour cela qu'il a bercé bien des enfances... La fin est terriblement belle. Ce film est presque un conte poétique pour enfants et adultes.
Une étoile qui peut paraitre sévère dans la mesure ou cette suite à "Jean de Florette" n'a rien de honteuse, et pourtant, il est vrai que reste tout de même assez sur notre faim. Car autant toute la force du premier opus (ou presque) reposait sur le petit nombre de personnages qui s'affrontaient plus ou moins consciemment, autant là, les personnages se multiplient et le film en devient alors assez terne. En effet, que ce soit la présence lourdaude et sans support des habitants du village, restant superficiels et qui plus est affublés de répliques assez indigentes et plutôt lassantes. Emmanuelle Béart, malgré sa beauté, n'arrive pas à rendre fascinant son personnage de Manon des Sources, qui aurait sans doute gagné à avoir plus de temps sur l'écran. Heureusement, Claude Berri semble se reprendre lors de son dénouement, le film réussissant alors à retrouver le ton intimiste et sensible qui faisait la force de "Jean de Florette". C'est d'autant mieux que le film pourrait alors définitivement tomber dans un pathos grotesque, ce qu'il évite joliment. On se prend même à être légèrement ému... Dommage que tout cela n'intervienne qu'à une petite demi-heure de la fin, car notre amertume des 75 premières minutes n'est en définitive que renforçé. Vous l'aurez compris, "Manon des Sources" n'est pas un mauvais film, mais tout de même un film qui laisse un profond gout d'inachevé. Dommage.
Etourdissant,en un mot.Ce second volet du diptyque de Claude Berri,consacré à l'oeuvre de Marcel Pagnol,tient toutes ses promesses.Sur un registre beaucoup plus sombre et psychologique que Jean de Florette,"Manon des sources"arrive mème à émouvoir aux larmes dans sa dernière demi-heure.Ici,les traitres doivent payer leurs actes de trahison,et c'est l'orpheline Manon qui se charge de la vengeance.Révélations inattendues,drames en séries,différends irréconciliables...On est proche d'une tragédie grecque.Toujours baigné dans l'air menaçant de la Provence et la musique nostalgique de l'harmonica,Berri signe encore un chef d'oeuvre indémodable.La culpabilité et les remords en ressortent grands triomphateurs.A noter un Yves Montand immense.
Très belle adaptation, sincéres et émouvantes servir par une jeune Emmanuelle béart plein de promesse. De plus, le récit est aussi fort que le roman et meilleur que la première version réalisé dans les années 60.
Une suite que l'on peux qualifier d'honorable voir meilleur que la 1ère partie et surtout chargés de fortes sensations. La ou l'on sait comment se finit "Jean de Florette", l'action de "Manon des sources" se situe dix ans plus tard. Ugolin et Papée sont les propriétaires de la maison qui a appartenu au bossu Jean de Florette. La cultivation des fleurs qui fait marcher le gagne-pain de nos deux compères marchent trés fort grace à la source d'eau mème en saison d'été. Papée demande avec curiosité à Ugolin s'il n'a pas une femme en vue pour le moment. Ugolin lui avoue qu'il est secretement amoureux d'une jeune paysanne bergère nommé Manon qui est la fille du bossu Jean. Mais le passé rattrape Papée et Ugolin quand la jeune fille décide de se venger sur les deux hommes en bouchant les sources d'eau de leur terrain mais aussi l'abreuvoir municipale de la commune. La vérité se dévoile tout au long du film. Je ne me souvenais plus trop de l'histoire de ce deuxième volet que j'ai découvert étant gamin mais je dois dire que la seconde partie est assez bouleversante avec des révélations pour le moins innatendus. Comme l'a dit Coluche lors de la remise des Césars 1983, on peux vraiment dire un grand merci à Claude Berri de nous avoir offert un grand spectacle inoubliable avec ces deux volets tirés du roman de Marcel Pagnol. Du grand cinéma Français comme je les aimes. Yves Montand et Daniel Auteuil livrent chacun une composition assez magistrale et la révélation du film vient d'une jeune fille de 20 ans à l'époque et qui deviendra une star, Emmanuelle Béart qui brille par sa beautée sauvage et son talent d'actrice fragile. Un chef d'oeuvre à voir et que l'on oubliera pas.
Le meilleur était pour la suite. L'histoire d'un amour malheureux et d'une implacable vengeance. Donc, une suite beaucoup plus axée sur le mélodramatique. Le metteur en scène Berri, malin, s'éfface derrière son sujet en or et ses comédiens inspirés : Montand, en Papet miné par le remords et Auteuil, en Ugolin, fracassé par son amour pour Manon, font une paire royale. Le temps de ce cinéma d'acteurs, servis par des dialogues scintillants, est bien révolu. On en ressent comme une vraie nostalgie.