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Stéphane D
127 abonnés
2 147 critiques
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4,0
Publiée le 23 octobre 2018
C'est un formidable dépaysement et une histoire inimitable avec un bien beau casting, notamment Daniel Auteuil qui a quasiment été une révélation. Emmanuelle Beart est sublime mais déjà très maniérée (c'est un peu agaçant mais ça sera pire en avançant en âge). Il s'agit donc de la 2e partie qui suit Jean de Florette.
Pur chef d'oeuvre que ce film de Claude Berri. Yves Montant et surtout Daniel Auteuil y campent des personnages parmi leurs meilleurs rôles. La jeune Emmanuelle Béart est superbe en jeune bergère. L'histoire et le texte de Pagnol, la lumière et l'accent de la Provence rendent le tout absolument magnifique. Parfois léger et truculent, parfois grave et pathétique, c'est un vrai bonheur pour nous autres français que de voir et revoir ce diptyque.
4,2 - La seconde partie de l’œuvre de Pagnol est magnifique (Jean de florette). Daniel Auteuil est toujours époustouflant !
Emmanuelle Béart, une beauté incroyable avec un visage très juvénile et d’une douceur remarquable. Elle dégage une pureté, une sensibilité et une timidité marquante.
L’histoire pourtant simple et courante est tellement bien écrite, bien jouée…
La bande son à l’harmonica est envoûtante dans ces paysages sublimes.
Les dialogues dans ce bon Français nous transporte à cette époque…
Le récit est terrible avec la repentance et les regrets comme point culminant en opposition au côté immoral de la première partie
Une suite toute aussi provençale que le premier opus, et de beauté grâce à Emmanuel Beart véritable révélation au côté du toujours Yves Montand et Daniel Auteuil. Une vengeance assèchée pour le peuple responsable de la mort du père de manon victime de la rupture de l'eau de source à son vivant. Un bon drame de Claude Berry.
Manon des Sources est la suite du roman Jean de Florette de Marcel Pagnol que Claude Berri a également réalisé en 1986. A la fin du premier volet, la petite Manon découvre qu’en réalité, la source avait été bouchée volontairement par Ugolin, joué par Daniel Auteuil, sous l’impulsion de son oncle, joué par Yves Montand. Elle leur en voudra toute leur vie, car c’est ce problème de source qui causera la mort de son père Jean. Dix ans plus tard, Manon a grandie. Elle vit dans la grotte de Baptistine dans les collines. Ugolin en est fou amoureux. Il est vrai que c’est la sublime Emmanuelle Béart qui interprète ce rôle et sa beauté est flagrante. Mais Manon va trouver la source qui alimente tout le village et a enfin de quoi exprimer sa vengeance au nom de son père. Cette seconde partie est moins captivante du fait que le scénario traîne parfois en longueur. Heureusement, la fraîcheur d’Emmanuelle Béart, qui lui vaudra d’ailleurs le César du Meilleur Second Rôle, permet au film de ne pas s’essouffler. Berri respecte toujours autant l’œuvre de Pagnol et tient désormais une saga culte grâce à des personnages bien travaillés, de très bons acteurs, un thème musical qu’on retient et une mise en scène prenante malgré son aspect vieillot avec le temps. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Deuxième partie de l'adaptation de L'Eau des collines par Claude Berri, Manon des sources possède les mêmes qualités que Jean de Florette et lui est même supérieur car ce chapitre représente le sommet de la trame dramatique. Aux différentes qualités de Jean de Florette s'ajoute désormais l'interprétation d'Emmanuelle Béart dans le rôle titre : dans un rôle peu bavard, elle apporte de la force par sa simple présence physique, chose très dure à faire. Elle sera d'ailleurs récompensée par le César de la meilleure actrice dans un second rôle en 1987. Avec Manon des sources, Claude Berri termine brillamment son adaptation de l’œuvre de Pagnol. Une belle réussite toujours portée par La Force du destin de Verdi.
Une tension dramatique omniprésente malgré la douceur des paysages et la poésie bucolique du protagoniste principal. Un film qui doit beaucoup à Montand et Auteuil. Une Emmanuelle Béart très agaçante mais soit, on lui pardonne à la petite.
L'intrigue s'intensifie et Claude Berri se met complètement au service de l'histoire et de ses acteurs magnifiques. Outre Daniel Auteuil c'est aussi Yves Montand qui trouve là un de ses plus beaux rôles. Son jeu me fout des frissons et me rappelle avec nostalgie la grande période de ses magnifiques comédiens du cinéma d'antan...
La meilleure adaptation d'un roman de Marcel Pagnol. Les acteurs sont doués, et l'éclairage et le paysage de cette France campagnarde et provençale de l'époque est beau à voir.
Manon a grandi depuis la mort de son père Florette, tué à la tâche. Elle n'ignore plus le crime d'Ugolin et du Papet et manifestera sa vengeance en bouchant la source qui alimente le village, naguère silencieux et donc complice du forfait des deux Soubeyran. "Manon" et "Florette" sont deux films qui n'en font qu'un, et la bonne idée de cette seconde partie est Emmanuelle Béart dont la beauté et la sensualité sont de nature à enflammer l'amoureux Ugolin (cela dit, Jacqueline Pagnol, la créatrice du rôle était également très à son avantage). La vengeance de Manon, l'amour et la culpabilité d'Ugolin et la punition finale et cruelle du Papet, éludée dans la version cinématographique de Marcel Pagnol, sont les prolongements dramatiques de l'histoire de Florette. On mesure plus encore dans "Manon" la différence de style et d'adaptation entre le récit de Berri et le film de Pagnol, lequel, malgré le drame initial, confinait à la chronique méridionale, avec son verbe truculent et ses digresssions humoristiques qui nous rendent si attachants, si drôles ou émouvants ses personnages, les premiers rôles comme les seconds. Berri se consacre, lui, entièrement au drame romanesque que portent les trois personnages principaux, ne souhaitant ou ne sachant pas ressusciter la société pagnolesque et sa rhétorique provençale, exacerbée par le romancier.. Claude Berri gagne en sobriété ce qu'il perd en fantaisie; il privilégie la composition de ses vedettes (irréprochables au demeurant) plutôt que la prestation collective (les villageois sont assez transparents). Les dialogues sont moins drôles et certaines scènes, présentes dans les deux versions, sont moins réussies, subissent la comparaison (on pense à la déclaration d'amour d'Ugolin et à sa repentance si bouleversantes par Rellys). Chez Berri, les couleurs et les paysages sont radieux, la mise en scène élégante mais ne permettent pas de reproduire la Provence en noir et blanc, la Provence tout en en sécheresse et caillous, inventée et immortalisée par Pagnol.
La suite qui fait plaisir du cultissime Jean De Florette, qui finit mal à qui l'a cherché, et c'est ce qui fait la force de ce film : Il montre à la perfection l'équilibre du karma.
Merci à Marcel Pagnol puis à Daniel Auteuil et Yves Montand.
Voilà, c'est fait. J'ai vu la suite de "Jean de Florette". J'en avais gardé un très bon souvenir et en fait je me rends compte qu'avec le temps, mon estime (si je peux dire ainsi) pour ce film, est descendue. Daniel Auteuil est toujours aussi bon et je me suis même réconcilié avec Yves Montand mais pour le reste il y a pas mal de choses à dire. Déjà, on nage dans les émotions à tout va, ce que je ne supporte absolument pas dans un film, qui plus est quand c'est un drame. Emmanuelle Béart n'est pas top dans son rôle de pleurnicheuse qui a perdu son père et qui veut le venger en quelque sorte. Je trouve aussi dommage que l'on ne retrouve plus cet même esprit de village qui faisait la force du premier opus. Par contre, ce qui m'a plus c'est que les intervenants sont plus nombreux et qu'il n'y a vraiment rien à leur reprocher. Plus de musique répétitive donc on peut dire que c'est aussi un bon point. Cependant, malgré son format plus court, je me suis ennuyé la plupart du temps et pourtant je suis un très bon public et j'aime vraiment tous les genres ainsi que toutes les époques. De plus, je me rappelle l'avoir vu il y a un moment et la fin n'était pas la même (je me demande même si je me trompe de film). En fait, il y avait le fils de Manon qui revenait au village et qui avait reçu un courrier de sa mère pour lui expliquer son histoire donc voilà, je suis en pleine interrogation. Quoi qu'il en soit, je n'ai pas été vraiment conquis mais cela m'a quand même donné l'envier de voir la trilogie dîte "Marseillaise". 11/20.
Une suite que l'on peux qualifier d'honorable voir meilleur que la 1ère partie et surtout chargés de fortes sensations. La ou l'on sait comment se finit "Jean de Florette", l'action de "Manon des sources" se situe dix ans plus tard. Ugolin et Papée sont les propriétaires de la maison qui a appartenu au bossu Jean de Florette. La cultivation des fleurs qui fait marcher le gagne-pain de nos deux compères marchent trés fort grace à la source d'eau mème en saison d'été. Papée demande avec curiosité à Ugolin s'il n'a pas une femme en vue pour le moment. Ugolin lui avoue qu'il est secretement amoureux d'une jeune paysanne bergère nommé Manon qui est la fille du bossu Jean. Mais le passé rattrape Papée et Ugolin quand la jeune fille décide de se venger sur les deux hommes en bouchant les sources d'eau de leur terrain mais aussi l'abreuvoir municipale de la commune. La vérité se dévoile tout au long du film. Je ne me souvenais plus trop de l'histoire de ce deuxième volet que j'ai découvert étant gamin mais je dois dire que la seconde partie est assez bouleversante avec des révélations pour le moins innatendus. Comme l'a dit Coluche lors de la remise des Césars 1983, on peux vraiment dire un grand merci à Claude Berri de nous avoir offert un grand spectacle inoubliable avec ces deux volets tirés du roman de Marcel Pagnol. Du grand cinéma Français comme je les aimes. Yves Montand et Daniel Auteuil livrent chacun une composition assez magistrale et la révélation du film vient d'une jeune fille de 20 ans à l'époque et qui deviendra une star, Emmanuelle Béart qui brille par sa beautée sauvage et son talent d'actrice fragile. Un chef d'oeuvre à voir et que l'on oubliera pas.
Très belle adaptation, sincéres et émouvantes servir par une jeune Emmanuelle béart plein de promesse. De plus, le récit est aussi fort que le roman et meilleur que la première version réalisé dans les années 60.