Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Perrine P
29 abonnés
191 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 13 décembre 2014
La suite de "Jean de Florette" tout aussi magnifique et dont la fin surprend la première fois qu'on le voit. Plus comique que le premier volet, la fin n'en reste pas moins tragique... Je regrette toutefois qu'un César ait été décerné à Emmanuelle Béart, personnellement, je trouve que c'est la seule personne qui n'est pas à 100% dans don rôle, ce qui est dommage : elle n'a aucune expression sur son visage, le ton de sa voix est monocorde (surtout dans le passage où elle donne un lapin à l'instituteur, elle n'y est pas du tout). Sinon, le reste est irréprochable.
un classique du cinéma français.concernant cette deuxieme partie est aussi réussie que le premier opus meme si l'atmosphere y est plus mélancolique et dramatique que le premier.
J'ai regardé ce film sans avoir vu le premier épisode. C'est très lent: dialogues mous et fades, peu de péripéties sauf vers la fin et un rythme très plat. Les points forts sont les superbes paysages, Emmanuelle Beart qui était, il faut bien le dire, superbe à cette époque et le jeu d'acteur de Daniel Auteuil, remarquable. Un film loin d'être indispensable mais qui se laisse regarder à la rigueur quand on est dans les bonnes conditions...
Un très bon 2eme opus , bien dans la lignée bucolique du 1er. Les acteurs sont tous excellents et l'arrivée de Emmanuelle Béart, excellente, donne du charme et du piment , tout en respectant parfaitement l'esprit de Pagnol et les paysages de Giono.
La suite de "Jean de Florette". Des deux films, je ne sais quel est le plus triste. Une chose est sûre, c'est toujours extrêmement bien joué. L'histoire se dévoile et nous en apprend de belles sur l'histoire familiale des personnages. L'eau va rendre hystériques de nombreux personnages. Les révélations de la bouche de certains personnages sont terribles et les petites disputes du village sont géniales :)
Une suite d'ailleurs considérée comme supérieure au 1er volet mais c'est d'abord et avant tout parce que les enjeux sont plus forts, tout comme les personnages. D'autant que pour moi, les deux films ne font qu'un, leur tournage simultané (comme plus tard les trilogies du Seigneur des Anneaux et du Hobbit) leur permet d'avoir cette indispensable cohérence visuelle. Ainsi, on assiste à un film de presque quatre heures (et c'est pourquoi je traite les deux films en même temps) ce qui lui permet d'avoir cette longue introduction. La 2nde partie est donc beaucoup plus forte, plus intense, plus viscérale. La beauté virginale d'Emmanuelle Beart éclabousse donc cette "suite" en dépit d'un talent d'actrice somme toute assez discutable. Reste qu'on comprend amplement pourquoi elle fait tourner les têtes d'Ugolin (Daniel Auteuil est alors au zénith de son talent, éclaboussant de sa classe plusieurs scènes clés) et de l'instituteur (Hippolyte Girardot, un peu fade). Avec une inversion des rapports de force, les personnages s'étoffent, les failles se révèlent et les si les dialogues sont moins pétillants, ils restent d'une grande qualité. De même, la mise en scène se fait plus présente (on ne peut que féliciter le choix de ne pas mettre de voix off) comme ce passage où, après avoir épier Manon siffloter et danser nue au milieu de ses chèvres, on retrouve Ugolin chez lui avec la ritournelle de Manon qui continue en son off, pour bien marquer l'obsession chez le personnage joué par Daniel Auteuil. Un effet simple mais efficace. Tout juste je peux regretter certains effets un peu trop théâtraux (comme lors de la confrontation finale au pot d'anniversaire donné par l'instituteur). De même, le scénario met à nu les fissures chez César Soubeyrand, qui bénéfice de tout le talent de Montand. Le Papet vieillit à vue d'oeil dans le dernier tiers, le vieux étant encore capable de rugir, de porter une scène vers des sommets d'intensité sans jamais varier le ton de sa voix, d'hypnotiser le spectateur. De vil manipulateur, le voilà pauvre pantin du destin, placé devant ses choix et ses errances. Il parvient même à nous faire ressentir tous les tourments qui agitent ce personnage qui en devient fascinant. La critique complète du diptyque sur thisismymovies.over-blog.com
Une suite un cran en dessous du 1er volet mais l'émotion est toujours présente et la fin émouvante !! Une belle histoire emmené par des acteurs impliqués ...
Suite direct du film Jean de Florette et fin de l'histoire avec cette deuxième partie. Toujours réalisé par Claude Berri et d'après le roman de Marcel Pagnol. Encore plus touchant et bouleversant que le premier film, notamment lors des révélations et la fin qui est inattendu. On retrouve le duo : Yves Montand et Daniel Auteuil, ils sont toujours aussi bons dans leurs rôles. Emmanuelle Béart (César de la Meilleure Actrice dans un Second rôle) est magnifique dans le rôle de Manon, à la fois sauvage et douce et Hippolyte Girardot livre une bonne prestation dans le rôle de l’instituteur du village. Deux films incroyables pour cette histoire qui repose sur le mensonge, la vengeance et les conséquences des actes.
Le meilleur était pour la suite. L'histoire d'un amour malheureux et d'une implacable vengeance. Donc, une suite beaucoup plus axée sur le mélodramatique. Le metteur en scène Berri, malin, s'éfface derrière son sujet en or et ses comédiens inspirés : Montand, en Papet miné par le remords et Auteuil, en Ugolin, fracassé par son amour pour Manon, font une paire royale. Le temps de ce cinéma d'acteurs, servis par des dialogues scintillants, est bien révolu. On en ressent comme une vraie nostalgie.
Une suite qu'on se doit de regarder dans la foulée de la première partie ! Le niveau est tout aussi exceptionnel et la fin est juste démente ! Un peu dommage que, comme pour Fight Club par exemple, on perd un peu en intensité en le revoyant une seconde fois. Cultissime tout de même.
Une seconde partie émouvante dotée d'une dramaturgie tortureuse. Le tout emmené par dexcellents acteurs. Mention spéciale pour Yves Montand. En bref, une très belle adaptation par Claude Berri de ce drame familial imaginé par Marcel Pagnol.