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LBDC
105 abonnés
297 critiques
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4,0
Publiée le 5 mai 2015
(...) ME AND EARL AND THE DYING GIRL est aussi et avant tout un hommage un peu inhabituel au cinéma. Et pas seulement grâce aux courts-métrages sans prétention des deux réalisateurs en herbe, qui se moquent respectueusement de chefs-d’œuvre du Septième Art. L’abondance de détails cinéphiles est en vérité assez surprenante : un père sociologue fan de Werner Herzog, une boutique de films artisanale et ses étiquettes manuscrites, un poster des 400 coups de Truffaut accroché au-dessus du lit de Greg, même l’envoûtante et légendaire bande-originale de Sueurs froides, du Bernard Herrmann discrètement placée sur une scène. Quant au film fait pour Rachel, il détient le pouvoir de guérison des blessures. Cette même magie que le réalisateur Alfonso Gomez-Rejon a instillée dans sa véritable œuvre, adaptée par Jesse Andrews d’après son roman éponyme, en forme de témoignage de leurs propres années de lycée, leur psychothérapie par l’image. Le cinéma est ici remède, puissant et magnifique (...
critique par TOM - l'intégralité sur Le Blog du Cinéma
This is not a love story est un "Nos étoiles contraires" beaucoup moins efficace et, comme son nom l'indique, amputé d'une histoire d'amour. On fera face à un ventre mou de près de 45 min et à un gros mensonge final qui ne passe pas. Cela dit, les acteurs sont convaincants, la musique est bonne et l'amitié entre eux deux est belle. Mais tout cela ne suffira pas à sauver ce film à mes yeux. Dommage, un film indépendant qui aurait mérité d'être mieux écrit. La magie présente dans les cinq dernière minutes avec le garçon dans la chambre de la fille, était parfaite sauf qu'elle arrivait beaucoup trop tard... On aurait voulu que cela arrive plus tôt, surtout pendant le ventre mou.
Le début ne laissais pas de présage optimiste quand à la suite du film ... Finalement sa gaucherie devient une qualité, qui plus est, son réalisateur s'en sort à merveille tant le sujet est casse gueule. Ici pas de guimauves, des bons sentiments oui mais pas de sérénades ou de surcharge lacrymale exagéré. L'émotion est présente, certaines scènes m'on couper le souffle, je n'aime pas cette expression mais pour le coup elle s'y prête bien ... Ce long métrage ne m'a pas totalement conquis, mais celui-ci comporte des pépites, ces acteurs notamment.
Me and Earl and The Dying Girl avait déboulé à Sundance et reçu les deux principaux prix de la compétition le plaçant instantanément parmi les films les plus attendus de l'année 2015. Il ne va pas sans dire que l'attente était donc grande, et après visionnage on ne peut que comprendre pourquoi. Alfonso Gomez-Rejon réalise un film sur le cancer en toute subtilité et sait traiter de sujets aussi dévastateurs que la mort et la solitude avec une simplicité assez surprenante. Malgré tout, on doit regretter quelques longueurs dans le long-métrage. Pour autant, on réussit à adhérer grâce au jeu splendide des trois acteurs principaux, en effet Thomas Mann, R.J. Cyler et Olivia Cooke sont impressionnants de justesse et savent nous transporter dans leur histoire avec une facilité déconcertante. De même, il faut souligner les belles prestations rendues par Connie Britton mais aussi Molly Shannon qui interprètent avec une certaine tristesse leurs rôles respectifs sans jamais virer dans le pathos. Néanmoins, en ce qui concerne les autres seconds rôles on est nécessairement déçu, et on ne peut s'empêcher de s'interroger sur les différents choix faits en matière de casting. La musique du film est magnifique, l'univers est particulier, on voyage assez facilement à travers les différentes époques musicales mais il n'empêche qu'on est à chaque fois transportés encore plus loin dans cette histoire. On se laisse guider par la voix de Thomas Mann assez facilement malgré certains passages à vides qui auraient pu être mieux exploités. La réalisation est vraiment très belle que ce soit pour le long-métrage en lui-même ou les mini-films parcourant l'histoire, on ne peut qu'apprécier les images. Les décors sont également une force du long-métrage, on traverse une période assez courte mais toujours en mouvement avec une fluidité impressionnante sans jamais se sentir perdu quant aux différents lieux visités. Me and Earl and The Dying Girl aura eu le mérite de s'attaquer à un sujet très sensible tout en l'adaptant avec originalité mais en ne sachant éviter certains écueils. Il en reste cependant qu'il s'agit d'un film très vrai dont quelques scènes nous poursuivent longtemps après le visionnage.