Derniers Avis : This is not a love story - Page 6

Très touchée par les excellents performances des jeunes acteurs. Pas ce qu'il y a de plus joyeux niveau scénario, mais les idées sont bien exploitées et de belles références pour les cinéphiles ornent le film.

un petit chef d œuvre cinématographique , de très bon acteurs, un bonne musicalité, un scenario abstrait mais lisible qui a rien a envier aux meilleurs de son genre :) je vous laisse le découvrir n hésitez pas a le voir!

Excellent film qui ressemble en beaucoup de points à "The faut in our stars" toutefois il garde son originalité puisque le message et les points de vue ne sont pas tout à fait les mêmes.
Les acteurs sont très bon, pas de clichés, beaucoup d'humour pas de parents dégeu (même si la mère de Gregory, au début peut sembler invasive).

Très bon film à voir et il mérite d'être vu au ciné.

Tres original charmant et étrangement émotionnel....

Excellent film qui se distingue des oeuvres cinématographiques auxquelles nous avons eu droit dernièrement sur le même genre : je pense notamment à nos étoiles contraires où le tapage médiatique a été omniprésent pour un film pleins de clichés et manquant terriblement de crédibilité.

Me and Earl and the dying girl (le vrai titre, pourquoi le changer ?) est touchant, simple mais à la fois complexe et ne tombe jamais dans la simplicité voulant faire du mélodrame à toutes les sauces. Un grand bravo au duo d'acteurs et en particulier à la fille (Cooke de son nom), dont la scène finale est magistralement mise en scène.

Les difficultés de la jeunesse grandissant vite, trop vite. Cool et sensible. Drôle et beau. Ça vise plutôt juste.

Bon lorsque j'ai lu le synopsis j'ai vu le truc gros comme une maison, on adapte un truc pour ados avec une cancéreuse pour surfer sur l'histoire d'amour tragique façon nos étoiles contraires, on met un titre "français" disant que ce n'est pas une histoire d'amour pour faire un peu "classe", on emballe le tout et ça plaît à Sundance (tout ce que je déteste). Je déteste ça pour plusieurs raison, déjà je trouve le cinéma indépendant américain assez faux de manière générale (et pas particulière) les Linklater, Payne, ou Hughes je trouve ça insupportable tant c'est faux, il n'y a pas de vrai dans leur "cinéma" tout simplement parce que la plupart du temps ils veulent dire quelque chose avec leurs personnages archétypaux qu'ils veulent faire sortir de leurs archétypes, mais ils restent ces clichés ambulants dans des situations trop écrites qui être vraies. Il n'y a pas de vie dans leurs films.

Alors je ne vais pas dire que ce Me and Earl and the Dying Girl est différent, il correspond aussi à un certain genre de teen movie, suivant les étapes de la romance sans jamais vraiment oser y aller jusqu'au bout, mais on reste en terrain balisé. Ce qui va changer en voyant ce film c'est que pour une fois c'est mis en scène. On garde notre ado paumé que je déteste au plus haut point (je hais le monde de Charlie ou je sais pas quoi, la face cachée de Margo et toutes ces gamineries), les passages obligés y sont, mais c'est mis en scène. Alors pas forcément du mieux possible, mais il y a un effort à ce niveau là, on est dans une comédie romantique un peu banale avec un type qui s'est donné les moyens de faire du cinéma et mine de rien c'est déjà pas mal.

Le film est très référencé, outre les nombreuses citations de film (j'ai adoré l'imitation de Werner Herzog, mais vraiment j'étais mort de rire, en plus j'adore écouter Herzog parler), les remakes de films façon Be kind rewind (en moins inspirés), on sent très clairement un petit côté sous Gondry, voire sous Anderson (le vrai, celui qui sait faire des films : Wes). Du coup ça apporte un petit vent frais à ce produit qui aurait pu être tout à fait formaté. Par contre notons qu'il est un réel sacrilège de regarder Aguirre en anglais ! Un vrai cinéphile ne saurait commettre une telle faute (oui on parle là de faute, une faute morale !

D'ailleurs si je n'aime pas lorsqu'on commence un film avec un type qui doit raconter un truc, écrire un livre et il se met à écrire sur son iMac dernière génération, c'est une solution de facilité juste horrible, mais là le fait que ça soit narré par le héros permet un ou deux tours de passe-passe plutôt sympa, ce qui permet de maintenir le spectacle (ou son illusion, parce que bon je ne sais pas pour vous, mais je ne suis pas dupe, une fois pourquoi pas ? mais deux c'est louche (faut voir le film pour comprendre)).

J'aime beaucoup le personnage du père joué par l'excellent Nick Offerman mais que comme dans tous les films du genre l'on voit trop peu... Ben oui les personnages marrants sont les seconds rôles, mais ils passent bien souvent à la trappe au profit d'un personnage principal un peu nul et fade auquel le spectateur nul et fade peut s'identifier. Or moi dans le vie je suis plus comme Nick Offerman ici que comme le héros... (mais avec un plus beau peignoir).

Par contre le rôle de la mère de Rachel, mouais, pour que ça soit vraiment drôle il aurait fallu aller plus loin dans le délire.

Le film souffre d'un passage à vide vers le milieu... et la toute toute toute fin est vraiment nulle, genre le dernier plan, c'est tellement évident, faisant écho à quelque chose dit plus tôt dans le film, c'était grillé dès le moment où cette phrase était prononcée que le film allait se finir là-dessus.

Bef c'est pas génial, mais c'est mieux que bon nombre de films du genre, ce n'est pas vrai, ce n'est pas beau, ce n'est pas triste, mais quelques scènes sont vraiment drôles, il y a une vraie envie de cinéma derrière... Mais bon ça reste trop dans sa zone de confort. Et puis niveau film de cancéreux je retourne voir la Gueule ouverte ou bien Cris et chuchotements, histoire d'avoir un peu de vrai, un peu de souffrance, de peine. Il y a cependant et je conclurai là-dessus une scène que j'ai trouvé assez juste (pas vraie, mais juste), la scène où la mère pousse son morveux à aller parler à la cancéreuse, tu vois trop la mère qui veut bien faire et le gamin qui s'en fout totalement, ça m'a un peu fait penser au passage avec le renard dans le petit Prince...

narration originale, un peu délurée voire perchée par le moment, mais qui nous plonge parfaitement dans un univers d'ado en quête de construction.

Une petite pépite ! Un film qui fait du bien, très inventif, décalé, avec un ton à part. J'ai été très agréablement surpris. On ne tombe jamais dans les clichés auxquels on s'attend. Une vraie bouffée d'air frais !

Il y a de ces films que l’on commence à regarder et l’on sait déjà qu’ils vont devenir des classiques. C’est l’intuition que j’ai tout de suite eu avec “Me and Earl and the dying girl”. Toujours juste, jamais dans le pathos, une histoire originale sans vraiment l’être. Des personnages attachants dans leur mal être adolescent. Un univers unique que l’on ne veut plus quitter, on pourrait le comparer à celui de Wes Anderson, mais ce n’est pas vraiment ça, c’est autre chose, c’est unique. La cerise sur le gâteau : Brian Eno pour la bande originale. A voir absolument.

Me and Earl and The Dying Girl se démarque très largement des autres comédies dramatiques américaines de sa génération : rempli de références cinématographiques, de gestes de réalisation et de mise en scène audacieux, et porté par ses premiers rôles phénoménaux, le film fait à la fois preuve d'une grande simplicité (loin d'être naïve) dans l'ouvrage que d'une extrême complexité dans le traitement des émotions. A cette intersection, le film présente un soin tout particulier pour les contours : notamment ses contours visuels, très visibles dans certaines scènes où ces derniers confèrent une épaisseur extraordinaire au dess(e)in des personnages en présence, peut être pour insister, rajouter une couche supplémentaire au déroulement de leur vie intérieure.

En somme, le second long-métrage de Gomez-Rejon vient s'imposer à nous (spectateurs européens exaspérés par les scénarios plongés dans la fantasmagorie visuelle et adolescente issu d'une certaine classe) comme une histoire que l'on a déjà entendu par le passé, mais qu'on ne nous avait jamais raconté de la sorte.

Comme son nom l'indique, ce film n'est pas une histoire d'amour ! Soyez prévenu. Alors même si le synopsis affiche un scénario entre "nos étoiles contraires" et "margot" je ne crains qu'il ne soit plus profond et tellement moins "nian nian" que ces deux derniers. En fait, j'ai bien aimé le point de vue "dérisoire" et nihiliste quant à la maladie de Rachel. Les acteurs ne sont pas très connus mais jouent leur rôle de manière très attachante. Sans oublier les innombrables détails qui font que ce film est très original (mention pour les vieux films nanars que Greg et earl s'amusent à refaire). Par contre il faut être habitué à la psychologie des films à atmosphère "middle-class" américaine (et toutes les références/habitudes qui s'y réfèrent) qui font que le film paraît un peu long.
Je conclurai en disant que c'est un beau film, surtout la morale, qui tend à dire qu'on ne peut cesser de découvrir des gens, même après leur mort (j'ai versé une larme à ce moment je crois). Je le conseille vraiment.

"This is not a love story", un titre ou une façon de prévenir de l'ambiance générale qui vous accompagne pendant 1h45.
A la lecture du synopsis on s'attend à un énième film contant l'histoire d'amour tragique d'un(e) malade. Pourtant cette histoire "d'amour" et de "malade" n'y ressemble pas (en tout cas pas à ceux que j'ai pu voir).

Ce drame se déroule dans une ambiance douce et légère amenée par une bande sonore remarquable, des décors simples et efficaces et surtout, soutenu par des personnages, évidemment touchant, qui apportent, de par leur caractères atypiques, une atmosphère comique, très bien dosée et bienvenue.
C'est un drame alors ne vous attendez pas à rire aux éclats, soyez prévenu les larmes couleront pour les plus sensibles. Mais, j'aime à penser que ce film peut toucher aussi les non démonstratifs ....

Traiter un sujet grave et dur tel que la maladie n'est pas chose facile, le drame est évidemment le genre de prédilection et même si l'histoire est triste et peut être un peu niaise son univers coloré et léger vous laissera content. Je vous conseillerais de vous laisser tenter, le mystère est soutenu tout au long du film et l'inattendue est omniprésent.

C'est une jolie petite perle que vous ne regretterez pas à défaut de l'adorer.

En espérant bien vous conseillez, bon visionnage et que les tulipes vous accompagnent.

Marine

Histoire convaincante, acteurs principaux sympa mais ce film est ennuyeux du début à la fin...

Adaptation du best-seller de Jessie Andrews, publié en 2012, Me and Earl and the Dying Girl figure un peu comme un mouton à cinq pattes dans les productions américaines actuelles : C’est en fait un film extrêmement bavard et bourré d’inventivités à la fois dans la construction de ses personnages et du récit mais également en terme de réflexion de réalisation. Très vite, le spectateur est plongé dans un récit tantôt humoristique, tantôt émouvant et cela durera quasi l’entièreté du film.

Me and Earl and the Dying Girl s’inscrit dans la lignée des films ayant révélé Shailene Woodley

Alfonso Gomez-Rejon , par ailleurs réalisateurs de nombreux épisodes de Glee, et sans doute par peur de simplicité en fait ici beaucoup pour captiver l’œil de son spectateur…peut-être même un peu trop parfois avec sa caméra qui aime à la fois grandement les plongées et les retournements à la verticale. Le texte et les dialogues font toutefois mouche et le charme de la nouvelle venue Olivia Cook font le reste.

Grand Prix du jury ET Prix du Public au dernier festival de Sundance, Me and Earl and the Dying Girl surfe peut-être un peu trop sur une mouvance récente de la comédie dramatique jeune adulte (The Spectacular Now, The Fault in Our Stars, The Perks of being a Wallflower…etc.), mais c’est toutefois un bon moment à partager en famille. A vos mouchoirs