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    This is not a love story
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    Fritz L
    Fritz L

    182 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2015
    Par son sujet déjà largement traité ces derniers temps « Retless » de Van Sant, « Nos étoiles contraires » de Josh Boone, je ressens comme un sentiment de malaise vis-à-vis de “This is not a love story”. Il est à noter qu’Alfonso Gomez Rejon, et l’on peut saluer ses louables efforts, réussit toutefois à se démarquer. Il impose une fausse distance au drame, personnifiée par Greg, un ado en marge, mais surtout avec une tonalité humoristique très décalée, tranchant de fait avec le drame poético-romantique (non non, ce n’est pas une attaque !) qu’a réalisé Van Sant, et occultant la machine à larmes (faciles quand même, il faut le dire) du très charmant « Nos étoiles contraires ».

    Greg, est donc forcé par sa mère, à devenir ami avec Rachel, atteinte d’une leucémie. Lui qui a du monde une vision auto réduite et caustique, se voit peu à peu bousculé dans son quotidien par l’intrusion de cette épreuve à laquelle il n’est absolument pas préparé. Ce sont donc ses doutes, sa rébellion contre le mauvais sort, et son humanité que l’on va découvrir avec lui l’espace de quelques semaines. Le film, chapitré, se veut en fait la mise en images du livre qu’il rédige. Et comme dans la progression d’un roman, c’est un ensemble de situations, de moments privilégiés ou de réflexions qui assemblés bout à bout révèleront au final l’adulte que devient Greg, et la leçon de vie extraordinaire qui en découle. Cette forme narrative s’avère souvent assez stérile à l’écran, là c’est tout le contraire qui se produit. Grace à un savant équilibre entre voix-off et les scènes, le ton enjoué qui malgré tout ne quitte jamais Greg, et la forme très aérienne et ludique de la mise en scène, Gomez Rejon réussit son coup.

    Il créé également un univers très délicat, entre Gondry (animation en bouts de ficelle, les remakes improbables) et Araki (personnages typés à l’âme triturée). Entre les formes visuelles retenues, les plans fantasques, quelques idées cocasses, hommage au cinéma « étranger » (Herzog et Truffaut en tête) on va de surprise en surprise ce qui provoque dès le début un vaste sentiment d’empathie pour le film. L’acteur principal, le jeune et attachant Thomas Mann n’y est pas étranger, de même RJ Cyler qui est vraiment formidable. Quant à Olivia Cooke sa prestance réussit à sublimer le « mauvais rôle » de faire-valoir qu’on lui attribue.

    « This is not a love story » par son originalité, apparaît dès lors comme l’un film les plus attachants et subtils de l’année. Alfonso Gomez Rejon s’y est beaucoup investi et il réussit à surclasser plus qu’honorablement, une production de genre dont on est un peu repu à force.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 novembre 2015
    Beaucoup de cinéphiles français ont bien ri, quand ils ont vu que le grand vainqueur du dernier festival de Sundance était un Teen-movie. Mais, malgré quelques petits défauts (quelques personnages secondaires un peu clichés et le fait qu'il tombe assez brutalement dans l’émotion dans ses 10 dernières minutes), Me and Earl and the Dying girl est un grand moment de cinéma: bien écrit, superbement réalisée, bien interprété, divertissant et par moment fun. Le seul gros probleme du film est le distributeur semble avoir chargé le préposé au café de la boîte de vendre le film sur le sol français car il n’est distribué que dans 13 salles (8 depuis mercredi) et il est affligé d’un des titres français les plus stupides de l’histoire (This is not a Love story, pour le citer)
    Marcel D
    Marcel D

    104 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 novembre 2015
    Un film qui me marquera. Des thématiques à la base commune (lycée américain, maladie), traitées avec une finesse, une originalité et un univers magiques. On ne doute pas un seul instant que le réalisateur est un vrai amoureux du cinéma. Les passages au cinéma club, les parodies décalées de film, les passages en stop motion... et le mieux dans tout ça, c'est que la réalisation ne casse pas les personnages - passionnants de justesse, d'humour avec des dialogues terribles - ni l'émotion qui ne tombe pourtant pas dans le larmoyant habituel.
    Prenez le bon côté de nos Etoiles contraires, rajoutez tout ce qu'il manque et retirez tout ce qu'il a en trop, et vous tombez sur une pépite qui malheureusement encore ne fera que quelques entrées...
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    247 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 novembre 2015
    This Is Note A Love Story pourrait être considéré comme l'anti-Nos Etoiles Contraires. Les bons sentiments dégoulinants du roman de John Green sont ici traités avec beaucoup de dérision dans ce film tiré d'un roman de Jesse Andrews qui figurait depuis longtemps dans la blacklist des scénarios à porter très vite sur grand écran. Une histoire très décalée et originale qui évite tous les clichés sur la maladie et l'amitié.

    Ce film a pour héros, ou plutôt anti-héros, Greg un jeune homme qui a une très faible estime de lui-même et qu'on aura au premiers abords un peu de mal à apprécier. Il n'a en tout qu'un seul ami prénommé Earl qu'il préfère d'ailleurs plus considérer comme un collègue qu'un véritable ami alors qu'ils réalisent ensemble des parodies de films un peu dans le genre des films suédés de Michel Gondry dans Soyez Sympa, Rembobinez. Il n'a jamais fait un choix par lui-même et rechigne à se choisir une université.

    Greg va cependant évoluer en contact avec Rachel et devenir plus attachant. Comme le titre français l'indique, il ne sera pour une fois pas question d'amour mais d'une vraie amitié entre un garçon et une fille. Ce film pourrait presque nous faire croire que cela est possible même si en vérité celle ci est sans doute conditionné par leur envie de ne pas trop s'attacher à cause de la maladie. Leur complicité fait cependant plaisir à voir.

    This Is Note A Love Story est le second film de Alfonso Gomez-Rejon, fidèle de Ryan Murphy pour lequel il a réalisé des épisodes de Glee et d'American Horror Story. Même si ses personnages principaux sont un peu les laisser pour compte du lycée, le film ne ressemble en rien à ces deux séries. Il nous épargne le pathos en insistant jamais sur la maladie mais au contraire il cherche plutôt à éviter de faire trop pleurer les spectateurs face à cette histoire forcement triste en insistant sur les bons cotés de cette relation.

    Oliva Cooke délaisse sa mucoviscidose de Bates Motel pour incarner Rachel la cancéreuse. C'est toujours un plaisir de retrouver cette actrice toute mignonne qui trouve enfin le moyen de jouer dans autre chose qu'un film d'horreur après Ouija et Les Âmes Silencieuses. On sera forcement tout de suite touché par sa condition et son combat. C'est avant tout Thomas Mann que l'on suit dans ce film, l’interprète de Greg n'a pour l'instant jamais eu l'occasion de se faire connaitre avec de petits rôles dans Projet X, Sublimes Créatures et Hansel & Gretel Chasseurs de Sorcières. Son ami Earl est joué par R.J. Cyler un jeune acteur plein d'humour et de dynamisme à surveiller de près.
    Ufuk K
    Ufuk K

    518 abonnés 1 473 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2015
    ce film qui fut primé lors du festival de sundace 2015 est un film qui raconte l'histoire d'amitié entre un jeune garçon solitaire et une fille atteinte d'un cancer il est vrai que de prime à bord le film n a rien exceptionnelle puis je me suis laissé envoûté par cette belle histoire qui m'a ému aux larmes et par la composition épatante des jeunes acteurs.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    138 abonnés 2 418 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2015
    Un film sensible qui parle de cinéma, de maladie, d'adolescence avec beaucoup de tact et de bonne humeur.
    Philippe C
    Philippe C

    10 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 novembre 2015
    J'ai été encouragé par les bonnes critiques parues dans la presse et je n'ai pas été déçu. J'ai adoré le début avec ce ton décalé qui me rappelait (en moins pessimiste) le roman de Joe Goebel "Seul contre Osbourne". Dommage que le rythme faiblisse après un début excellent. C'est un film que je recommande absolument.
    Requiemovies
    Requiemovies

    205 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2015
    Auréolé du Grand Prix du Jury et Prix du Public à Sundance cette année, « This is not a love story » sort donc en France avec l’étiquette annuelle de film DU festival indé.
    Très souvent ancré dans le genre comédie dramatique (et parfois drama) le grand gagnant du festival ne déroge pas à la règle des réussites passées et va même un peu plus loin cette année. La mort qui rode souvent en toile de fond des principaux films du festival flirt ici avec le plus jeune âge, sujet délicat s’il en est, et difficile de ne pas tomber dans le piège du pathos. C’est pourtant ce que réussit à faire Alfonson Gomez-Rejon dans ce récit sur l’adolescence drôle et malin même dans ces instants dramatiques. Olivia Cooke et Thomas Mann, tous les deux très en vue à Hollywood en ce moment, donnent à voir toute l’étendue de leur talent pour jouer ces deux ado qui tutoient par alternance, la vie et la mort. L’inventivité liée au sujet et à son « héros », grand cinéphile en herbes, procurent au film des instants magiques, loin des clichés des films du genre. Aucun stéréotype ne vient frapper à la porte et emmène avec la même force mais subtilité le spectateur au travers cette histoire touchante au contour lacrymal.
    La musique de Brian Eno et la photo du chef opérateur de Park Chan-wook, Chung-hoon Chung, facteurs nécessaires, avec la mise en scène assez af(futée) de Alfonson Gomez-Rejon, d’une belle réussite visuelle de l’ensemble. Dans les pas de ses grands-frères (« Little Miss Sunshine »…) « This is not a love story » touche, marque et décortique en se renouvelant le film d’ado. Peu enclin aux fausses notes d’espoir et bons sentiments, sans jamais verser dans la facilité et les clichés, le film zigzag entre de nombreux sentiments, divers mais touchants, sans manipuler le spectateur avec des effets de manche vus et revus.
    Touchant et beau, tout simplement.
    Extremagic
    Extremagic

    67 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 novembre 2015
    Je suis allé voir ce film parce que les gens en parlait en bien, je ne savais pas de quoi ça allait causer même si le titre en disait déjà beaucoup. Et puis j'ai vite compris que ça allait être nul quand j'ai vu arriver cette amourette sous fond de cancer. En gros le film accumule tout ce qu'un premier teen-movie indépendant américain romantico-tragique voudrait faire pour sortir vainement de son carcan. En gros c'est pas la nullité absolue mais tout tombe à l'eau. On a des effets de mise-en-scène dégueux et tape-à-l'oeil qui n'ont pas vraiment de raison de l'être je pense aux plans retournés un peu sans raison, ces grands angles, ces mouvements de caméra, ces plans fixes qui frôlent le plan séquence, etc. Disons que le film essaie de faire quelque chose mais ça ne marche pas du tout. Et puis bon il y a un petit problème de développement de personnages et de leurs relations. En fait les personnages secondaire sont plutôt chouettes mais les principaux relativement stéréotypés. En plus on a pas l'impression qu'on développe cette histoire entre le perso principal et la jeune fille, on voit pas des moments où ils sont très proches, pas assez en tout cas, du coup son meilleur pote prend beaucoup plus de place. Après j'ai pas vraiment ri à l'humour proposé, pareil c'est bien vu mais pas dingue on a des références tous azimuts et c'est pas dingue parce qu'on sent l'aspect premier film sans parler du running gag avec l'élan parce que si la comparaison était bien vue on avait pas besoin de tout ça pour la petit chute à la fin. Je sais pas vraiment comment le dire, c'est pas indigeste mais ça reste globalement assez mauvais, ça ne manque pas de bonnes intentions mais ça manque d'aboutissement, de panache enfin j'en demandais pas tant non plus mais n'en reste pas moins qu'on a surtout l'impression que c'est surfait, beaucoup trop de vouloir faire, pas assez de réussite. J'ai eu l'impression de voir une sorte de sous 500 jours ensemble avec le scénar des étoiles contraires, préférez-lui mille fois Restless dans le même genre, au moins on nous fait pleurer avec du beau, avec un vrai enterrement de pure magnificence, pas avec une scène de pathos à rallonge sur une musique triste.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 21 novembre 2015
    Me, Earl and the Dying Girl est un film initiatique - mes préférés. C'est un film rafraîchissant et humble sur l'amitié et le mal-être adolescent dans un lycée américain. La caméra est sensible, le personnage principal est subtil et intéressant.
    Quelques incohérences (pourquoi la mère insiste-t-elle autant pour que son fils rencontre "the dying girl"? Où sont les amies de la jeune fille pendant le film? Comment Earl et le protagoniste sont-ils autorisés à manger avec leur professeur tous les midis?...) et petits airs de déjà-vu (les cafétérias américaines avec les groupes de gothiques, branchés, rappeurs) et d'attendu (les scènes finales) qui me font baisser la note et m'empêchent d'avoir complètément adhéré. La poésie de "Submarine" de Richard Ayoade, un de mes top films ever, avec lequel j'ai été obligée de le comparer n'a également pas joué en sa faveur.
    ffred
    ffred

    1 696 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2015
    Pourtant grand vainqueur à Sundance (Grand Prix du jury, Prix du public), voilà un film qui sort dans un total anonymat (une seule salle à Paris et pas beaucoup plus en France, mais vu le flop aux USA c'est peut être normal...). This is not a love story (Me and Earl and The dying girl en V.O) était aussi annoncé comme un proche cousin du lacrymal Nos étoiles contraires (que je n'ai pas détesté pour autant). Le ton est différent ici. Beaucoup moins de pathos et de clichés, plus de légèreté, de poésie et plus dans la nuance aussi. La mise en scène de Alfonso Gomez-Rejon (qui vient de la télé : Glee, American Horror Story...) est aussi bien plus intéressante, lorgnant plus du côté de Michel Gondry que des traditionnelles bluettes adolescentes. Il y a plein de petites choses sympathiques, des insertions d'animation, des remakes parodiques de films célèbres, des références au cinéma européen...et la musique de Brian Eno. La direction d'acteurs est elle aussi très convaincante. Les acteurs sont peu ou pas connus. Dans les rôles titres, Thomas Mann (Projet X) et Olivia Cooke (Bates Motel) forment un joli couple (sans en être un...). Avec aussi Connie Britton (American Horror Story 1) et John Bernthal (Fury). Au final, une jolie surprise pour un petit film original fait avec autant de pudeur et d'émotion que d'humour. Dommage donc qu'il soit aussi peu diffusé...
    Jorik V
    Jorik V

    1 269 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 novembre 2015
    Un film qui ressemble énormément à « Nos étoiles contraires » mais qui tente obstinément de s’en départir par le biais de l’humour et de la distanciation. Le réalisateur et son scénariste essayent de rendre la maladie joyeuse, chose difficile s’il en est, en affichant un personnage principal obligé par sa mère de passer du temps avec une jeune fille atteinte de leucémie. On voudrait gentiment se moquer des films avec les mourants sans tomber dans la parodie de mauvais goût et ce n’est qu’en partie probant, le film sortant les violons dans une dernière partie pourtant réussie.
    En revanche, on est vraiment face à un teen-movie réaliste. C’est-à-dire que pour une fois les acteurs adolescents semblent vraiment avoir l’âge de leur rôle et que le lycée parait en être vraiment un et pas le cliché typique du lycée américain vu dans, au hasard, « American Pie ». Mais le jeune metteur en scène, à trop vouloir se démarquer du tout venant de ce genre de films, irrite parfois plus qu’il ne convainc. Il n’y a qu’à voir ses plans très travaillés. Parfois ils sont utiles, effectivement originaux et bien vus, parfois ils ne servent à rien hormis à satisfaire l’égo d’un jeune réalisateur indépendant avide de reconnaissance. On ne peut nier que l’on est amenés à se rappeler certaines scènes sortant du lot, ou même certains personnages bien sentis, mais à trop vouloir se différencier des autres on tombe dans l’effet inverse.
    Au final, « This is not a love story » ne sort pas autant des sentiers battus qu’il le souhaiterait. Il a cependant le mérite d’être réaliste et empreint d’un certain charme doublé d’une poésie mélancolique bienvenue. Les bricolages amateurs du protagoniste principal et de son acolyte, cinéastes en herbe, sont drôles et rappellent au bon souvenir d’un Michel Gondry première époque. Si durant la première partie on est plutôt clients, laissant le bénéfice du doute au projet, un ralentissement au milieu nous ramène à l’évidence : nous ne sommes pas dupes et les intentions ne sont que partiellement remplies. Heureusement, l’épilogue est mignon comme tout et on passe tout de même un agréable moment grâce à une foultitude de jolies petites choses.
    framboise32
    framboise32

    149 abonnés 1 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 novembre 2015
    J’avais un sentiment mitigé en allant voir ce film. Je m’attendais à un film de plus dans la série love story d’ado déjà vu. This is not a love story est un joli film, décalé avec ses illustrations qui ponctuent le récit de Greg. Il y a beaucoup d’humour, d’amour et de gravité dans ce film. Pas de pathos, juste une histoire et un ado qui grandit très vite pendant cette année éprouvante. Un joli récit simple qui passe de l’humour à la gravité au fil des minutes. Et puis toutes ces références au cinéma sont tellement drôles que cela soit le père ou les relectures de films de Greg et de Earl. la suite sur le blog ...
    Nicano
    Nicano

    63 abonnés 309 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 novembre 2015
    10 . C'est le nombre de séances, à l'échelle nationale, en cette première semaine pour Me, Earl and the Dying girl. Et déjà, rien que ça, c'est pas normal. Je me doute que le film n'aura jamais un énorme succés commercial en France, mais 10 ? Quand on voit ce qui sort chaque semaine au ciné, y'a de quoi se poser des questions. Parce que ce This is not a love story est une merveille. Comme son nom français l'indique, ce n'est pas du tout une romance. Le iflm est simplement l'histoire touchante d'un jeune homme pas timide, mais introverti, apathique, déterminé à faire le moins de vagues possibles pour avoir le moins de problèmes possibles, qui va se lier d'amitié avec une fille de son lycée, atteinte d'un cancer.
    A vu de nez, le scénario est relativement banal, mais, quand on regarde le film, on se rend compte à quel point le sujet a été bien traité. AU niveau des dialogues, au niveau de la mise en scène, tout est impeccable, et la morale qui en résulté est magnifique. Et c'est fort, parce que d’habitude, qui dit ado avec cancer dans un film, dit niaiserie, pathos, mélo et j'en passe. Mais là, non. Et ça fait carrément plaisir.

    La B.O; est impeccable, mais ce qui frappe, c'est avant tout la justesse du casting. Thomas Mann est absolument exceptionnel. On pourrait croire que c'esr simple de jouer un ado apathique, mais quand on voit sa performance, on se rend compte que c'est tout sauf facile. Surtout que, lorsqu'on son personnage prend enfin de l'amplitude, Mann est présent. Jon Bernthal est aussi trés, trés bon. Mais pour moi, celle qui ressort de tout ce beau monde, c'est une Olivia Cooke magistrale, parfaite, touchante, bref, tout ce que vous voulez. Elle est proprement hallucinante du début à la fin, et après avoir vu le film, je me suis mis à Bates Motel rien que pour elle. Cette actrice à beaucoup de talent à revendre.

    Bref, Me and Earl and the Dying Girl est une petite perle indé qu'il ne faut pas louper. Arrêtez aec vos Nos Etoiles Contraires " et passez à quelque chose d'un peu plus sérieux, et de beaucoup plus touchant. Enfin, mention spéciale à la scène spoiler: où Rachel meurt. Quelle force dans la mise en scène ! Un passage qui prend aux tripes comme rarement. Magique !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 2 novembre 2015
    Encore un film qui troque son nom original en anglais par un autre titre anglais pour son exploitation française. Celui-ci pour autant n'est pas si mal choisi, cette phrase le personnage principal va à plusieurs reprises nous la répéter comme pour se convaincre lui même, cependant, effectivement, ce n'est pas le thème principal du film !
    Le festival de Sundance nous permet encore de découvrir un film indépendant américain qui vaut le coup d’œil, au milieu des dizaines de films complètement formaté sans aucune idée, celui-ci malgré son sujet difficile nous apporte un sacré coup de fraicheur avec un scénario évitant les clichés.
    Positif aussi la performance des deux acteurs principaux, ainsi on ne s'attachera pas au personnage masculin, ce n'est pas le but, par contre, personne ne pourra résister au charme du personnage féminin.
    Incontestablement un film à voir !
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