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    The Witch
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    2,8
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    452 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 17 juin 2016
    Incompréhensible, ennuyeux. Il m'a fait plus rire que peur, rien de bien. Ne jamais faire l'erreur de payer pour ce film.
    Ahh seul point fort du film, Philippe le noir a un jeu d'acteur de malade. Beaucoup d'avenir ce petit. (C'est un bouc).
    Vincent T.
    Vincent T.

    27 abonnés 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juin 2016
    Un film qui fait écho aux films d’horreur des années 70 où le réalisateur privilégie l’intelligence, l’ambiance et l’atmosphère pour signer un film de genre anxiogène, original et tout bonnement brillant. Pas de jump scare ou de personnages débiles dans The Witch mais une réflexion profonde sur une famille anglaise austère exilé de sa communauté au XVIIe siècle.

    C’est un film très lent, ne vous attendez pas à rire ou à avoir de l’action, bien au contraire, on suit le quotidien effrayant, voire ennuyeux de cette famille du matin au soir. Un quotidien confronté à une nature hostile qui questionne cette famille sur son rapport à la foi par la symbolique (utilisation des mythes) et traite par ce biais l’émancipation d’adolescents, la tentation de l'interdit et la religion. Durant 1h30, on ressent la peur sans jamais la voir et cela c’est bien trop rare aujourd’hui.

    Naviguant entre les déambulations mentales de ses protagonistes et une musique stridente où le malaise est constant de bout en bout, le réalisateur nous entraîne dans une marche funèbre réaliste ou s’entremêle la folie et la foi sous forme de conte horrifique. Le travail de reconstitution est brillant, le montage est bluffant par cette succession d’images froides où la lumière naturelle est splendide sans oublier les plans larges sublimes tout en étant effrayant.

    Au niveau de la distribution, Anya Taylor-Joy est étonnante et bouleversante dans son premier rôle au cinéma rappelant Elle Fanning à ses débuts. The Witch rappellera furtivement « le village » et « the Thing ».

    Après the Neon Demon, un nouveau conte horrifique qui s’avère être encore une expérience cinématographique intense et brutale qui fait froid dans le dos.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 juin 2016
    Rares sont les films d’horreur dans le cinéma actuel pouvant faire ressentir une réelle peur ainsi qu’un véritable malaise au spectateur. Fort heureusement, The Witch fait partie de ces quelques films d’épouvantes intelligents remontant le niveau du genre.

    The Witch nous emmène dans la Nouvelle Angleterre du XVIIème siècle où William, Katherine et leurs 5 enfants, bannis de leur village, doivent vivre en marge de la société. Après la mystérieuse disparition de leur bébé, ainsi que d’autres évènements paranormaux, un climat de tension s’installe dans cette famille très croyante, où l’on accuse Thomasin (Anya Taylor Joy), la fille aînée, de sorcellerie.

    Premier essai, première réussite !

    Premier long métrage écrit et réalisé par Robert Eggers, The Witch est une réussite ! Primé au festival de Sundance pour sa réalisation, Eggers nous offre un film d’une beauté froide : la photographie est magnifique, tout comme l’éclairage naturel en extérieur et les scènes éclairées à la bougie à l’intérieur. Une mise en scène intelligente donnant à The Witch cette atmosphère si particulière, oppressante voire dérangeante par moment. Sensation que l’on retrouve dans les scènes nous amenant dans la forêt, accompagnées par une bande-son stridente.
    Eggers dirige ses acteurs à la perfection : tous jouent juste, avec un petit plus pour le père de famille (joué par Ralph Ineson). Un gros travail a été fait sur les accents d’époque, et si l’on rajoute à cela les coutumes, les costumes et les décors d’époque, on tombe en immersion total dans ce film. Et ce n’est pas un hasard, le réalisateur américain a travaillé son sujet pendant 4 ans !

    « Certains croyaient aller voir un film d'horreur d'aujourd'hui »

    Dans une interview accordée au site Telerama.fr, Robert Eggers déclare au sujet des réactions sur son film : « Certains croyaient aller voir un film d'horreur d'aujourd'hui et ils trouvent que j'ai fait un film ennuyeux et stupide. ». Aujourd’hui, l’horreur se résume plutôt à du gore ou à des screamers qui font sursauter le spectateur toutes les 10 secondes, tandis que The Witch s’épargne ces nouveaux codes du cinéma d’épouvante actuel, ce qui amène beaucoup de personnes à le classer dans la catégorie fantastique plutôt qu’horrifique. Oui mais voilà, The Witch est un vrai film d’horreur intelligent, qui manie brillamment la peur et le suspense pour obtenir cette ambiance dérangeante, ce suspense qui maintient le spectateur et l’oblige à se questionner durant la totalité du long métrage sur ce qui est réel et ce qui ne l’est pas.

    Adoubé par la critique, par des groupes satanistes ou encore par Stephen King, The Witch est une des bonnes surprises de cette année 2016. Pour résumer, un film intelligent et bien flippant, qui sort du lot par sa volonté de jouer sur les codes du cinéma d’épouvante.

    Cette critique est à retrouver sur La Tribune Citoyenne, n'hésitez pas à venir faire un tour sur le site ;)
    Flaw 70
    Flaw 70

    259 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juin 2016
    Avant, les films d'horreurs étaient de véritables paraboles sur notre monde, se servent des peurs les plus primales pour symboliser le changement chez l'individu parlant souvent de la fin de l'adolescence, de l'éveil de la sexualité ou encore de la maternité. Le film d'horreur, à toujours été intéressé par ce changement des corps, plus précisément celui des femmes qui connait les plus grands bouleversements, en l'étudiant toujours sous l'angle de la religion pour en faire quelque chose de surnaturel et démoniaque. Avec le temps, les films d'horreurs sont devenus plus simples et moins complexes, presque banal et terre à terre lorsqu'il s'agit de s'attaquer à ces choses là. Leurs enlevant toute significations symboliques et tombant dans les jumpscares faciles pour faire frémir les âmes sensibles et leurs donner une fausse sensation d'horreur. Le cinéma d'épouvante se divisant alors en deux tranches, celui grand public avec généralement des budgets conséquents, qui n'est que jumpscares et s'inspire "d'histoires vraies" pour essayer de faire encore plus peur, et celui plus arty qui avec ses petits budgets tente d'être l'héritier des grands films d'horreurs des années 70/80. Un cinéma plus exigeant, moins putassier et plus profond qui commence à trouver son public depuis les succès du remarquable It Follows et de ce The Witch, qui en sont à l'heure actuelle les représentants les plus forts.
    Robert Eggers, qui signe son premier film à la fois au scénario et à la réalisation, décide d'encrer son film dans un passé régit par les traditions et les croyances. Voulant totalement faire un film d'horreur qui fait sens, il se sert des vieilles légendes, ici la sorcellerie, pour parler de quelque chose de très récurrents dans le cinéma d'horreur, l'éveil de la féminité et de ce qu'elle implique. Ici le sexe est partout mais toujours de manière dissimulé, même l'héroïne, qui atteint le sommet de son adolescence et qui devient femme, n'en prend pas conscience, sa sexualité étant perçu par son frère. Elle ne comprends d'ailleurs pas ce qu'il regarde lorsqu'elle le surprend à mater allègrement sa poitrine. Et c'est là que faire la parallèle entre le sorcellerie et assez habile, la beauté et le sexe sont une chose ensorcelante et pleines de promesses qui finissent par corrompre et touche tout le cercle familial. La mère commençant même à percevoir sa fille comme une menace. Tout ce qui entourera la sorcière restera au final secondaire pour se focaliser sur cette hystérie familial qui se voit plus corrompue par leurs propres visions du monde que par les péchés qu'il peut offrir. Encré cela au sein d'une famille religieuse se montre aussi bien pensé, même si tout les familles le sont à l'époque, celle-ci s'impose même en paria au sein de leur propre religion, étant plus extrémiste que les autres (ils sont puritains) et donc poussé à l'exil. La religion est un symbole d'obscurantisme, opposant la croyance au savoir, et c'est ce qui posera problème à cette famille qui ne chercheront jamais à savoir, s'enfermant dans la folie, la paranoïa et s'isolant non seulement de la civilisation mais aussi d'eux-mêmes. Ici, on nous montre que le meilleur moyen de céder aux péchés c'est de ne pas le connaitre et qu'a trop préserver l’innocence, on fini par la corrompre.
    Le propos du film est bien pensé et surtout bien géré même si il se montre foncièrement classique, que ce soit dans le traitement ou l'angle d'approche. De plus, Eggers tombe dans beaucoup de facilités dans l'abattage de ses symboliques, étant souvent poussif et prévisible dans les choix qu'il opère et où il emmène son récit. Même si la science du détail qu'il déploie est ébouriffante, que ce soit dans les dialogues issue du langage d'époque ou dans le folklore qu'il respecte scrupuleusement, il reste dans les sentiers battus du genre. Lui qui voulait faire un film sur la peur de l'inconnu échoue à nous imposer cet inconnu car il utilise des choses que nous connaissons en tant que spectateur depuis des années. L'inconnu et la peur ne frappant donc que les personnages, pas les spectateurs. Surtout que l'ensemble souffre de quelques longueurs lors du deuxième acte et que le troisième acte, malgré sa force indéniable, aurait mérité une approche plus trouble. Eggers se montre trop frontal dans abattage de ses cartes qu'il démystifie son oeuvre. Le traitement de l'héroïne aurait aussi mérité d'avoir plus de place, même si ça fait sens car elle est soumise aux regards et à l'exploitation des autres, mais lorsqu'elle prend les devants certains de ses choix semblent obscurs car certains aspects de sa personnalité on trop été esquivés pendant le film. Le développement de ses parents et de son petit frère sont déjà plus intéressants et plus cohérent avec ce que Eggers laissait entrevoir d'eux.
    Le casting est absolument impeccable. Les acteurs font un travail assez impressionnant pour s'approprier le parlé d'époque et développé un accent guttural très caractéristique. En ça, Ralph Ineson est celui qui impressionne le plus, avec sa voix très charismatique et son jeu tout en finesse malgré le côté bourru de son personnage. Kate Dickie est elle aussi excellente dans le rôle de la mère qui plonge de plus en plus dans la folie et l'hystérie, étant totalement habitée par son personnage. Anya Taylor-Joy est convaincante mais manque quand même de présence pour véritablement s'imposer en tant que rôle principal du film, même si le fait qu'elle s'efface face aux autres correspond au message de l'oeuvre, lorsqu'elle est censé prendre les devants elle ne parvient quand même pas à briller. Tombant même dans le caricatural lors de sa dernière scène.
    La réalisation est superbe. Le travail sur la photographie impressionne, jouant habilement sur les effets de lumières donnant un aspect assez froid aux couleurs mais aussi assez envoûtant. Le film est très emprunts de cri mais parfois les couleurs chaudes éclatent notamment au sein des scènes les plus dur accentuant l'aspect malsain et dérangeant de certaines situations. Le montage est assez classique dans son aspect arty, faisant parfois durer les plans jusqu'à l'extrême, faisant un peu trop poseur. Un peu d'audace à ce niveau aurait pu être bien venu. C'est néanmoins compensé par un score musical ténébreux et ensorcelant qui accompagne l'atmosphère anxiogène du film à merveille. La mise en scène de Robert Eggers est habile et d'une maîtrise assez affolante lorsque l'on constate qu'il arrive à palier le manque de budget grâce à une ingéniosité de tout les instants. Préférant les plans serrés pour enfermer ses personnages, filmant la forêt comme un personnage à part, composant ses plans avec intelligence pour distiller l'effroi sans tomber dans le jumpscare, il fait généralement les bons choix et ça paye souvent. Même si il se perd un peu dans un deuxième acte attendu qui se résume à un huit clos moins inventif et moins marquant. Il retrouve la fascination du premier tiers dans un dernier magistral qui assume pleinement son folklore et qui offre des visions marquantes. Les dix dernières minutes sont d'une puissance visuelle assez rare et le dernier plan et de ceux que l'on oublie pas, nous faisant parfois regretté que le film ait attendu si longtemps avant d'embrasser totalement son aspect fantastique.
    En conclusion, The Witch est un bon film. Mais il est aussi une déception étant bien trop classique dans sa forme et son fond, n'arrivant pas à retranscrire le vertige de l'inconnu car s'inscrivant dans un folklore et un message désormais connu de tous, faisant parti de la culture populaire. Créer sa propre mythologie aurait pu être un plus, mais Eggers préfère jouer la facilité même si il fait preuve d'un sens du détail assez remarquable. Au final, malgré une réalisation de haute volée et un casting exemplaire, l'oeuvre n'est pas assez trouble ni assez terrifiante pour marquer malgré le fait qu'elle propose quelque chose de tout à fait honorable. Le film s'inscrit en plus dans la lignée d'un It Follows dans son propos, mais n'arrive pas à en retranscrire le choc ni l'inventivité, ce qui malheureusement le desserre malgré une force visuelle lors des 10 dernières minutes rarement atteinte dans le genre.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 juin 2016
    Film de et tres enieux une famille bloque dans une foret bloqué de nul par trop aucun action C est quoi ce film forcément
    Anthony B.
    Anthony B.

    60 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 juin 2016
    Le film est vraiment mauvais , le doublage des voix et épouvantables et l'histoire incohérente . Je suis amateur de film d'horreur et je ne qualifierai pas the witch dans cette catégories .
    dagrey1
    dagrey1

    96 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juin 2016
    1630, en Nouvelle-Angleterre. William et Katherine, un couple très religieux, s’installe à la limite d'une épaisse forêt loin de la civilisation. Ils mènent une vie dévote et de labeur avec leurs cinq enfants, cultivant leur lopin de terre totalement isolés de leur ancienne congrégation qui les a congédiés. La mystérieuse disparition de Sam leur nouveau-né et la perte soudaine de leurs récoltes vont rapidement les amener à se déchirer alors que les évènements surnaturels se multiplient…

    "The Witch" réalisé par Robert Eggerts est un film d'épouvante "old school", aux antipodes des films d'horreur pour ados qui fleurissent depuis quelques années à grand coup de caméras subjective, de found footage et d'intrigue à deux sous. Ici, le réalisateur prend le temps de planter le décor et de raconter un conte qui tourne progressivement au cauchemar au fur et à mesure de la progression du film mais sans se départir pour autant d'une sobriété. Le scénario est, en cela, très classique, se référant à des légendes et des histoires de la Nouvelle Angleterre, comme le précise le générique de fin. Le mal auquel cette famille pieuse se confronte est le mal originel, du début du monde symbolisé par cette noire forêt, une sorcière protéiforme et cruelle. Même dans ses rangs, la famille se fissure, certains des enfants passant un pacte avec le bouc noir "Black Philip".

    En fait, le film s'attache à démontrer que la piété ne sauve pas du mal et des périls mais que la seule façon de s'en sortir ici bas est de rejoindre les rangs de ses serviteurs.

    L'ambiance du film rappelle celle du Village de Night M. Shyamalan avec sa communauté vivant hors du temps dans un espace isolé aux confins d'une autre forêt inquiétante.

    On peut souligner l'excellence du casting (Kate Dikie -la mère- vue dans "Game of thrones", Ralph Ineson -le père-, Anya Taylor Joy qui crève l'écran dans le rôle de Thomasin). Même les "jumeaux" (Ellie Grainger et Lucas Dawson) excellent dans leur interprétation pleine d'ambiguité alors que ce sont 2 très jeunes acteurs.

    Enfin, l'impression d'insécurité et d'inexorable du long métrage est souligné par une bande originale inspirée pleine de violons et de sons stridents de Mark Korvern.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 17 juin 2016
    Un pur navet, amateur de film d'horreur et thriller, j ai trouver ce film soporifique, fade, long et chiant !!! des images qui se succédent sans grand intérêt, un film avec de 4 acteurs ennuyeux, bof bof...je n ' ai a aucun moment sursauter....quelle déception !!!! la bande annonce me donner bien envie pourtant mais les meilleurs acteurs de ce film sont le paysage et les chévres....Bref, je le recommande aucunement....(une vingtaine de personnes ds la salle et à la fin du film ns étions juste 3).
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 17 juin 2016
    Ce film est juste très mauvais et franchement ennuyeux. Il n'est pas surprenant que les critiques positives que l'on trouve sur le site soient très souvent d'une longueur étonnante, c'est probablement une manière de cacher la vacuité de l'histoire. Les amateurs de ce film ont sans doute la même dévotion à l'ennui que la famille du film a à Dieu, une dévotion irréfléchie, irraisonnée et pas à l'honneur de l'intelligence humaine. Un seul point positif, les acteurs - en particulier les enfants - jouent remarquablement bien mais cela ne suffit évidemment pas à faire un film.
    Thibault F.
    Thibault F.

    51 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 juin 2016
    De bonnes choses côtoient de mauvaises choses dans la première oeuvre de Robert Eggers, "The Witch" qui semble afficher une réputation solide de film d'horreur de la décennie. Ne nous emballons pas puisque chaque année, on reçoit toujours ces mêmes titres accrocheurs (en 2015, si mes souvenirs sont bons, ce fut le cas avec It Follows). Ici, le film prend pied dans un XVIe siècle où légendes et mythes sur la religion sont légions. Une famille décide de quitter une colonie pour s'installer, seuls face à une forêt (objet de peur et de désir) terrifiante. Franchement, si je rejoins l'ensemble des critiques, c'est sur l'ambiance qui est réussite et qui me glace encore le dos à l'heure où j'écris ces lignes. La BO joue particulièrement sur les cordes, les voix mélancoliques qui se combinent parfaitement avec une lumière éblouissante. Les couleurs et l'atmosphère sont ici des éléments principaux qui parviennent à vraiment rendre mal à l'aise. Si l'ambiance est en tout point réussi (notamment les 2 jumeaux angoissants, le bouc inquiétant...), le scénario semble vraiment faible pour véritablement se plonger dans la détresse de cette famille qui vit soit avec Satan, soit dans une folie collective. Plusieurs pistes de réflexion peuvent induire une lecture paranormal ou scientifique des événements. Cette volonté de ne prendre à aucun moment (sauf à la fin) une position est plutôt satisfaisant et souhaitable dans ce genre de film. En bref, un film qui ne révolutionnera pas le genre horrifique mais qui parvient grâce à son ambiance à être totalement efficace, et dans le genre horrifique, c'est prioritairement ce qu'on recherche !
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 juin 2016
    Il y a des films difficiles à classer dans un genre précis. "The Witch" est de ceux-là. Le film nous plonge dans un univers classique, champêtre, mettant en scène une famille qu'un village condamne à l'exil près d'une forêt isolée, pour excès de religiosité. A peine arrivés dans ce coin perdu et sinistre, un premier bébé disparaît, puis s'ensuit une longue malédiction emprunte de pouvoirs magiques, de possession et de sorcellerie. Si dès les premières scènes le ton est donné, le film s'égare en fait dans une sorte de saga familiale où les mensonges, les non-dits, les sanglots, et les disputes dominent. Les paysages sont absolument magnifiques, renforcés par une photographie jaune et troublante, faisant penser à un tableau de peinture. Le film souffre d'un véritable problème de positionnement. Si la question des légendes anglaises est intéressante, le traitement horrifique manque de conviction. L'hémoglobine ne suffit pas à caractériser le récit, et la peur attendue dans ce genre de long-métrage se perd dans les relations familiales. En fait, le portrait de la famille, notamment du père dont on perçoit les traits du romancier de "Shinning", est tout à fait intéressant, mais le réalisateur, soucieux de créer une œuvre fantastique, l'escamote au profit des apparitions sanguinolentes de la sorcière. Bref, "The witch" passe à côté de son sujet. Dommage car esthétiquement, c'est une vraie réussite.
    dominique P.
    dominique P.

    833 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 juin 2016
    C'est un film surnaturel très bien réalisé et très prenant.
    Il est particulièrement stressant c'est sûr.
    Ce qu'est amené à vivre cette petite famille est vraiment terrifiant
    Mapofparis
    Mapofparis

    28 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 juin 2016
    Et hop, encore un film d'horreur à mettre aux oubliettes. Ben oui quoi, The Witch ne démarre jamais vraiment, l'histoire est sûrement encore en cours d'écriture, les acteurs passent le temps à se crier dessus. On a bien une ambiance quelque peu angoissante, mais sans rien avec... Vivement Conjuring 2, dans deux semaines!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 juin 2016
    Si la diégèse est vieille de presque 400 ans, le film frappe par l'écho qu'il fait à notre époque. Rares sont les films d'horreur réalisés aujourd'hui qui n'aspirent pas à nous faire quitter notre zone de lucidité à coup de jump-scare pour nous faire accepter des tas de péripéties invraisemblables. The Witch est mystérieux, ne donne pas vraiment de réponse, et pourtant on comprend bien des choses.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 16 juin 2016
    nul aucun intérêt n allez pas le voir on s ennuis du début à la fin la plupart des spectateurs ont quitté la salle avant la fin
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