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WutheringHeights
108 abonnés
930 critiques
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4,0
Publiée le 16 juin 2016
La mise en scène magnifique et le travail minutieux sur le décor ne suffisent pas toujours à combler les lacunes du scénario mais ce premier film ne manque pas de qualités.
Un film tiré d'un conte de la Nouvelle-Angleterre, très fidèlement rendu, avec des décors, des costumes et une ambiance lourde, gothique, à l'esthétique très soignée. Derrière le conte, c'est une satyre de la foi religieuse qui se dessine, les dialogues et les personnages exprimant parfaitement l'emprise religieuse dévote qui avait cours à l'époque, avec tous les excès de superstition qu'elle implique. On baigne assez vite dans cette ambiance pesante et superstitieuse, où la crainte de la damnation s'exprime à chaque coup du destin, où chacun croit déceler les signes de l'emprise du diable au moindre doute. Le folklore typique de l'époque sur la sorcellerie se révèle à la fin du film, sur une scène de cloture tirée de l'imagerie fantastique de l'époque. Sympathique et très fidèle au folklore.
C'est la première fois que je me sens perturbé en sortant d'une salle de cinéma. le film est glaçant, stressant, lourd. Je ne saurais dire si j'ai aimé ou déteste The Witch. L'ambiance est glauque, et mélange les vices de la folie au satanisme et la religion. A voir ! Et ne laisse pas indifférent. La nuit porte conseil !
Ce film est un chef d'œuvre La seule chose contraignante est qu'il est classé en film d'horreur alors qu'il pourrait être considéré comme film historique ou drame Il faut remettre les choses dans leur contexte historique et géographique afin d'être baigné dans une atmosphère de conte de sorcière L'ambiance permanente du film est surprenante , la lumière les couleurs la lenteur et les dialogues répétitifs sont très bien fait et donne l'impression de lire un conte pour enfants des frères Grimm On passe un moment angoissant et terrifiant a la fin du film En résumé avec une culture littéraire religieuse et contextuel , on ne peut qu'admirer ce chef d'œuvre Pour les fana de films d'horreur , ce ne sera pas votre film : manque de suspens ! Ce que l'on retiendra , pour notre époque , est que la sorcellerie n'est pas un jeu et mieux vaut s'en éloigner que de devoir en guérir
J’ai aimé l'ambiance sombre de la nouvelle Angleterre du 17ème siècle. J’ai aimé le casting, en particulier le père et la fille ainée. J’ai aimé les dialogues, astucieusement inspirés des récits de l’époque. Seule ombre au tableau : une trame sans grande surprise.
Ce qui est agréable avec ce film, c'est qu'il bouleverse les codes du cinéma d'horreur ! On tombe dans un film extrêmement bien construit avec une histoire sordide ! N'hésitez pas, mal aise garantit !
Si le négatif dans l’évaluation était possible, je mettrais le maximum. Un ennui intégral. Entre une histoire vide qui n'a d'égal que des dialogues insipides, je ne saurais que trop le déconseiller
On l'attendais. ça c'est sur. On a même placé Robert Eggers comme le nouveau dieu du genre d'épouvante. Alors peut-être plus tard car il y a encore du boulot.
The Witch est un film mal équilibré. Le programme, c'est une heure d'ennuie et une demi heure de bravoure. La première heure, on voit la famille s'installer et rapidement, Samuel le dernier de la famille se fait enlever par une sorcière. Thomassin, l'ainé de la famille est bien seule car ses parents et frères ne croient pas à ce qu'elle dit. Robert Eggers rentre rapidement dans le sujet mais nous ennuie avec des prières incessantes et un rythme lent où l'on tourne en rond entre les suspicions familiales et les faits étranges. Après le rythme lent est permanent et n'ennuie pas dans sa dernière demi-heure, donc clairement la première partie manque cruellement de rebondissements percutants. Pour en venir à la dernière demi-heure, oui l'a ça s'emballe. Robert eggers a mis une heure pour balancer son ambiance malsaine et lorsque l'on a cette ambiance cela devient formidable. ON soupçonne chaque personnage, on se fascine et on tremble dans les scènes ou les corps sont possédés. C'est la première fois que je tremble à cause d'un bouc, la scène où il y a une attaque du bouc (je ne vous dirais pas contre qui pour ne pas vous spoliez le film) est terrifiante est renvoie une froideur de la sorcière et surtout du corps qu'elle a possédé. Le film qui finit en abysse totale montre l'ampleur des dégâts causé par celle-ci. Mais voilà ça ne sauve pas la première partie qui est d'un ennuie presque totale.
La mise en scène est remarquable, c'est d'ailleurs peut-être ça qui permet au cinéphile que je suis de ne pas s'endormir dans la fameuse première heure. Le cadrage est parfait, l'étalonnage est sublime. Robert Eggers maitrise parfaitement sa mise en scène parfaitement en adéquation avec le genre.
En bref, je ne sais pas si je dois vous inciter réellement à aller voir The witch car on nous a bassiné sur un cinéaste qui a encore beaucoup de lacune à effacer pour son prochain long-métrage, mais le soucis c'est que c'est beaucoup trop prometteur pour ne pas aller le voir en tant que cinéphile.
10 personnes dans la salle je suis le seul à avoir tenu jusqu'au bout , un navet hors pair qui n'a rien à faire en sortie cinéma , ce n'est pas un film d'horreur mais un film horrible , à éviter
Le thème de la sorcellerie sert ici de background pour nous conter l'histoire d'une famille religieuse, voir même sectaire, qui a préférés s'isoler pour vivre pleinement sa foi.. Le film traite un sujet intéressant mais ne l'exploite pas vraiment en longueur car il favorise la détresse des mésaventures de cette petite famille, ce qui le rend plus ou moins redondant. Néanmoins l'ambiance et l'atmosphère sont bien mise en avant grâce aux décors et à la mise en scène. Malgré une approche horrifique, ce long métrage correspond plus à un genre dramatique. J'ai mis trois étoiles car pour une première réalisation, de Robert Eggers, on se rapproche presque d'un "The Village" du talentueux M. Night Shyamalan.
Ce qui prévaut dans ce film est l'esthétique très épurée, une certaine austérité même. Nature inhospitalière, lumières froides, silence pesant, solitude oppressante, tout cela fortement souligné par une musique annonciatrice de malheur (quand on sort de la salle, on a encore les chants qui résonnent dans la tête). On se dit que la vie n'a pas sa place en cet endroit. C'est pourtant ici que cette famille pétrie de religion (un athée comme moi dirait d'eux qu'ils sont fanatiques, extrémistes) chassée de sa communauté (désaccord autour de la pratique de cette religion ?) vient commencer une nouvelle vie. Seulement les lieux en décident autrement et les échecs subis par le père de famille vont avoir des répercussions sur tous les membres, au bord de l'implosion. Quelque chose est en marche, sous l'influence d'une force qui se terre dans la forêt. Et ce mal opportuniste exploitera leur faiblesse (l'apparente force qui émane d'eux, puisée dans leur foi en dieux, ne les sauvera pas. On a même l'impression que cette foi tend à les aveugler). Eh bien à croire que le mal est en chacun de nous, et que le diable se cache dans les détails. Ce n'est pas un film d'horreur, plutôt; comme le décrit le générique de fin, un conte... Mais pas pour enfant, car celui-ci est noir, fatal et sans issue pour ses protagonistes. Seul bémol peut-être, la fin de ce conte, qui tombe assez brutalement et rapidement, sans rebondissement. On pouvait espérer qu'une âme forte résiste à la perversion.... Pas pour cette fois.
Nul ! Vu hier soir, je ne recommande pas... Je trouve que l'histoire est très mal ficelée, et la fin n'a aucun sens. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans et à tenir jusqu'à la fin. Toute la salle ou presque en est ressortie déçue. J'aurais préféré revoir the door une deuxième fois !
Mon dieu ... j'étais impatient de le voir tant les critiques l’embellissait et bien je suis rester collé à mon siège, collé d'ennuie. C'est long, très long, sans aucun sens, les dialogues sont fatiguant, les acteurs aussi, ils passent leur temps à crier (Normal dans un film d'horreur) mais là ça ne passe pas. Le film est totalement décousu, sans réel scénario, ne fait pas peur et n'obtiendra pas une seul étoile de ma part. Fuyez si vous le pouvez encore, pour moi The Witch devient le pire film d'horreur de 2016, toute plateforme confondu.
Robert Eggers donne au cinéma d'horreur , l'un des meilleurs films de ces dernières années. Plutôt que de faire sursauter artificiellement le spectateur, le réalisateur choisit de créer une angoisse permanente, par une mise en scène soignée. À réserver aux cinéphiles avertis, sous peine de grosse déception.
Le jeune réalisateur Robert Eggers a frappé un grand coup avec son premier film récompensé du prix de la mise scène au Festival de Sundance en 2015. "The witch" diffuse en effet au sein de la production horrifique un parfum rafraichissant par son parti pris esthétique minimaliste maintenu avec une belle constance par Robert Eggers qui va puiser très loin l'inspiration de son cinéma. Cette histoire de sorcellerie située vers l'an 1650 qui frappe une famille protestante rigoriste ayant choisi de fuir sa communauté de la Nouvelle Angleterre pour aller vivre en lisière d'une dense forêt, fait écho au fascinant "Haxan, la sorcellerie à travers les âges" du Danois Benjamin Christensen qui en 1922 explorait en remontant jusqu'aux temps reculés de l'Inquisition, les chasses aux sorcières qui exprimaient dans sa part la plus sombre l'obscurantisme religieux. La photographie monochrome magnifique du chef opérateur Jarin Blaschke, la lenteur du récit et l'économie de dialogues évoquent aussi le grand Carl Théodor Dreyer du "Vampyr" de 1932 pour comme le grand réalisateur danois entrainer le spectateur dans une sorte de cauchemar éveillé (hypnagogie) dont on ne ressort pas indemne. Ce n'est donc pas comme l'ont affirmé certains critiques, aux grands réalisateurs du genre horrifique des années 1970 (John Carpenter, Wes Craven, George Romero) que Robert Eggers veut rendre hommage avec "The witch" mais plus assurément aux réalisateurs de l'Europe du Nord ayant œuvré à cheval sur le muet et le parlant en imposant un cinéma empreint de rigueur s'interrogeant avec intensité sur les liens de l'âme humaine avec les forces divines. Fort de ces références de choix, le jeune réalisateur nous emmène en ces temps où l'homme cherchait dans l'affrontement entre le Bien et le Mal divinisés, l'explication de ses comportements terrestres trop souvent barbares. La forêt impénétrable qui fait face à cette famille vulnérable où visiblement le père (Ralph Ineson) n'a pas les qualités requises pour exploiter la terre vierge sous ses pieds, devient très vite la cause maléfique trouvée par les enfants et la mère pour expliquer la disparition du nouveau-né qui vient d'arriver dans la famille. Thomasin (Anay Taylor-Joy sublime) la fille aînée à la sexualité en éveil à qui le bébé avait été confié ne trouve pas de raisons rationnelles à cette disparition. Dès lors, les difficultés de survie s'aggravant et les incidents se multipliant, la paranoïa fait son chemin au sein de la cellule familiale sans que jamais William le père ne parvienne à rassurer par son autorité. Le scénario écrit par Eggers joue très habilement de cette ambiguïté entre crise d'hystérie collective générée par une dévotion devenue malsaine et réelle possession diabolique d'un des membres de la famille. Sans relâcher la pression un seul instant, le réalisateur en parfaite maitrise de son sujet, nous guide jusqu'à un finale tout à la fois poétique et signifiant qui constitue par sa beauté formelle la conclusion réussie d'un premier travail de très haute tenue. Qualité supplémentaire, il convient de souligner la parfaite direction d'acteurs qui fait la part belle au jeu des enfants. La barre est donc placée d'emblée très haut par un jeune réalisateur qui a compris tout l'intérêt qu'il y avait pour lui à s'imprégner du travail des précurseurs plutôt que de se ranger opportunément dans l'application facile et formatée des effets spéciaux que la technique rend désormais très accessible. Son effort a été reconnu et c'est tant mieux. Son prochain film sera à suivre de très près.