Trois copains se retrouvent embringués dans une course folle dont le but est d’échapper aux dealers qui souhaitent récupérer leur magot. Le cinéma nous l’a déjà fait. Mais, la culture hip hop tient bien le rythme d’une comédie sociale sans en faire des tonnes, tout en ressassant que les préjugés raciaux feraient bien de reprendre un peu de ripolin. Le trio en question est mené par un Tony Revolori survolté. C’est drôle, amusant (ils sont toujours en décalage de deux ou trois modes) avec la dégringolade d’avanies qui leur tombent dessus. C’est bien une comédie qui joue avec les clichés du genre et de la représentation des noirs à l'écran. La question de l’identité raciale est clairement posée et renvoit un peu à l’esprit du film de Justin Simien « Dear White People ». La bande originale de Dope a été réalisée par Pharrell Williams. Forest Whitaker est l’un des producteurs. Pour en savoir plus
Surprenant ! Au premier abord il pourrait sagir d'un film de traficc de drogue comme les autres, mais il n'est pas comme les autres ! il est frais et cool ! J'adore ! Un bijoux !
Dope est né sous de bonnes étoiles. Production : Forest Whitaker, B.O : Pharrell Williams. Des prix à Sundance et à Deauville qui récompensent un film bourré d'énergie, de culture geek et de hip hop (années 90). Ok, Dope part dans toutes sortes de directions mais ne s'en laisse pas compter par tous les clichés attachés aux quartiers chauds de L.A : drogue, fin d'adolescence, violence : tout est passé à la moulinette dans des aventures rocambolesques et dopé par une auto-dérision salutaire. Ce n'est pas le premier long-métrage de Rick Famuyiwa mais le cinéaste inflige un traitement radical au film de et sur des noirs américains, comme l'a fait Spike Lee en son temps avec Nola Darling. L'interprétation est craquante : de son héros, Shameik Moore, à une certaine Zoë Kravitz (fille de). L'affiche pour une fois ne ment pas : c'est bien un sommet de coolitude, sexy et intelligent, qui fait passer pas mal de messages positifs derrière une intrigue au premier degré loufoque.
Que de reproches pour ce film qui avait l'air drôle sur le papier. L'humour devient vraiment vite lourde et le fait que l'on insiste sur nos trois héros qu'ils soient "geek" est un peu gonflant. Le seul point fort du film est sans doutes la bande son...
Un film qui dégage beaucoup de fraîcheur et d'énergie mais qui reste au stade de pur divertissement,assez superficiel et peut-être trop teen movie pour moi.Le message politique qu'l voudrait véhiculer s’efface derrière une mise en scène où s'enchaînent gags et musique à tout-va. Emmené sur un rythme effréné, avec des références aux années 90 assez sympa, le film est souvent drôle et plutôt original sur sa forme mais il n'évite pas non plus certains clichés et stéréotypes qui le font perdre en crédibilité, sans compter sur une fin assez "abracadabrantesque".
Difficile de trancher véritablement avec ce Dope qui, bien que pourvu d'une bande son old school des plus sympathique servie par une mise en scène dynamique se perd entre la chronique sociale hardcore et le film de "d'jeun's" dans l'air du temps.
Confus dans son propos, le film passe en revu le modèle social Américain dans toute son aberration tout en revendiquant une cool attitude haute en couleur et sans complexes, celle là même à l'origine de la déliquescence morale d'un pays à la logique binaire de type marche ou crève, où tout se vaut, tout se remplace du moment que cela permet d'engranger les likes sur une page Facebook.
Rien de vraiment moral donc, la faim justifiant les moyens en toutes circonstances, même les plus vils, pour un petit coin de paradis où les filles d'ex truands de rue sont obligées de se défoncer à longueur de journée pour compenser le manque de perspective d'une vie dont la seule saveur est celle d'un oseille sans odeur. Une ode à la consommation en quelque sorte, qui s'affranchirait des normes ou autres conventions (le garçon manqué de la bande) du moment que chacun peut gratter sa part d'un gâteau de moins en moins appétissant.
Dope c'est un petit film indépendant, soutenu par un des plus gros producteurs du moment (Pharell que l'on voit partout). Un petit film sympathique, le trio des 3 "geek" est parfaits et on s'y attache vite. Humour omniprésent, bande son plutôt cool et Asap Rocky en dealer (pas trop mauvais acteur en passant). Une bonne petite surprise, merci Deauville!
Visionné à l'occasion du Festival du Film Américain de Deauville, nous avions déjà loué les qualités du film Dope de Rick Famuyiwa. Et puisque sa sortie française a été programmée le 4 Novembre, c'était la parfaite occasion de vous donner 3 raisons de vous rendre en salles le voir…
1) Un film qui tord le cou aux clichés : L'histoire se déroule à Inglewood, quartier chaud de Los Angeles, dans lequel vit Malcolm, un jeune geek fan de hip-hop des années 90 qui va rapidement se retrouver confronté aux problèmes de son entourage. Le titre du film joue sur les multiples sens du mot “Dope”, qui signifie “came” en anglais, mais aussi quelque chose de “super cool”. Plutôt que d'insister sur la difficulté qu'ont les jeunes à s'élever dans les quartiers sensibles, le réalisateur préfère construire une comédie pétillante tout en éclatant les stéréotypes habituels et en abordant le débat sur la population afro-américaine de façon ludique. Dope se révèle donc être une véritable bouffée d'air frais, à la fois drôle et sensible.
2) Que du beau monde : Une autre grande force de Dope, ce sont les personnalités qui ont collaboré à la création de son projet ! En première ligne, on retrouve Forest Whitaker en tant que producteur mais aussi en tant que narrateur. Pharrell Williams, en plus d'être producteur délégué, s'est occupé de driver une Bande-Originale variée et réellement dynamique. Niveau casting, on retrouve Zoë Kravitz ainsi que le rappeur Asap Rocky qui fait ses débuts au cinéma dans un rôle de dealer de drogue, king d'Inglewood. Et quel plaisir de retrouver Tony Revolori (découvert dans The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson) dans le rôle du meilleur ami de Malcolm ! Bref, une équipe qui n'a pas été constituée au hasard et qui le prouve tout au long du film.
3) Un succès mérité : Présenté au festival de Sundance, puis révélé lors de la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes, Dope a surtout rencontré son public lors de sa participation au Festival de Deauville… En effet, le film reçut une standing ovation avant même son générique de fin et fut surtout récompensé par le Prix du Public (qui avait récompensé Whiplash lors de sa précédente édition, par exemple).
Véritable petite perle du cinéma indépendant, Rick Fumiyiwa livre donc avec Dope un film limpide dans sa narration, très bien orchestré, au montage ciselé et plein de petites friandises visuelles.
Dope ou le film hybride et pas toujours très bien digéré, situé quelque part entre la "geek / high school comedy" et le "gangsta movie". Mais c'est également tout ce qui fait son charme et lui donne cette saveur unique et particulière (mais qui fera qu'il ne sera pas distribué dans beaucoup de salle et passera donc inaperçu^^). La vie d'un ado noir du ghetto, non pas par le prisme d'un gangster de cinéma mais par celui d'un geek intello fan de hip-hop des années 90 et amoureux d'une belle. Mais un incident va lui permettre de révéler sa vraie nature... Dis comme ça, cela ressemble à beaucoup de films -et c'est le cas- mais le mélange inhabituel, le ton light, les scènes de nues, la réalisation libérée font de cet ovni une espèce de rencontre entre Les goonies et Menace 2 Society (sic !), partant sur une aventure de plus en plus déjantée et en roue libre. Pas facile de s'accrocher mais ça vaut le coup de prendre cette peine : c'est une oeuvre hybride qui carbure pas toujours au même mélange mais d'où se dégage une sacrée atmosphère, celle d'une film singulier -plus que totalement mémorable- et qui sous ses apparences disserte avec justesse des préjugés sur les minorités ethniques.
En anglais, le terme “Dope” est aussi bien utilisé pour parler de drogue que pour désigner quelqu’un ou quelque chose de cool. Prix du Public au dernier festival de Deauville, Dope est un véritable bijou. Il serait vraiment dommage de passer à côté du film de Rick Famuyiwa qui s’est inspiré ici de son propre parcours. Véritable feel-good movie rythmé par une bande son signée Pharrell Williams, il se dégage de Dope une...
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Lasse des films de ces dernières années, je démarrais depuis 2 mois une session "revisionnage" des classiques.
Puis survint DOPE.
Ce film vous transporte dans un univers ultra stylé, drôle et assumé. Tous les personnages sont attachants car AUCUN ne fait réellement cliché. Ils ont tous leur part de différence qui rend le tout très prenant ! Y'a des scènes au top, des idées à foison. C'est un film qu'on a du mal à catégoriser.
Peut être pas le meilleur film de l’année mais certainement le plus frais, un univers qui feutre les banlieue difficiles de LA avec une bande son très marquée années 90 à l’image du trio de héros, mais le contexte est bel et bien planté à l’heure actuelle avec les réseaux sociaux et le web-marketing, il y a des petits moments de grâce et des scènes plutôt amusantes. Le seul défaut c’est qu’à un moment donné le scénario ne se renouvelle plus, même de manière générale le long métrage ne va pas assez loin dans sa dynamique, notamment en terme de réalisation, ça manque d’un poil de folie, et pourtant tous les ingrédients étaient là pour délivrer un petit chef d’oeuvre des années 2010, sûr et certain. Comme il est cité sur l’affiche ce film c’est de la coolitude à l’état pur, très bonne surprise !