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chrischambers86
13 952 abonnés
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1,5
Publiée le 20 août 2020
Scènariste comblèe ("La grande vadrouille"), Danièle Thompson n'est pourtant pas une bonne rèalisatrice! Hormis "La bûche", c'est le dèsert! Là, ça tourne à la frustration, à la caricature et à l'ennui! On s'attendait à voir quarante annèes d'une amitiè passionnèe! On s'attendait à un tableau haut en couleur d'une amitiè artistique et tempètueuse! il n'en est rien! L'amitiè de Paul Cèzanne (Guillaume Gallienne, presque bon) & de Emile Zola (Guillaume Canet, vraiment pas dedans) ne fonctionne pas à l'ècran! De beaux paysages de Provence, de belles actrices (Dèborah François, Freya Mavor, Alexia Giordano...), une splendide lumière...et puis c'est à peu près tout! On ne plonge jamais dans cette amitiè froide et austère! On reste en surface! A peine digne d'un film tv sans relief sur Arte! Si aller au cinèma, c'est pour y voir une telle dèception avec plusieurs allers-retours entre les èpoques, on pourra s'abstenir...
Un gros ratage pour ce film insipide , tortueux , les dialogues sont mal ficelés , peu intéressant. Une fausse intrigue de jalousie, des allers retours dans le temps trop compliqué , un mauvais montage ; comment Danièle Thompson a t-elle pu faire un tel plantage. Trop ambitieux sûrement , , elle qui est habituée aux films de moeurs s chorales..Alors qu'il y avait pourtant de la matière, mais on s'attarde sur des traits de personnalité peu intéressant : le "rebelle" de Cézanne , et le super timide de Zola, au leu d'aborder les thèmes qui ont fait leur succès , ici passés sous silence.
Un genre dont je ne suis pas vraiment fan mais ou le casting, l'environnement et le coté "biopic" m'on laissé tenter. Certes, pour certains ; un récit de 2h pourra paraître long. Mais ponctué d'une description clair, de flash-bask dynamique et d'un ensemble assez fluide. LE tout, se veut ; certes classique mais relativement soigné du point de vue des décors et de l'image. Au début, on songe à un film qui va sombrer dans la leçon d'histoire (vu l'époque...) ou autre. Mais la façon dont l'amitié se brisant est filmé en ait toute autre. Il y a une réelle reflexion, si l'on va un peu plus loin que le simple scénario indiqué et ce qu'il nous montre. Le film va au-delà. Une histoire bouleversante ou se mélange vérité et fiction (avec un coté dramatique bien mis en scène). Dégageant la réflexion sur la création artistique (automatiquement, le film ne pourra parler et intéresser tout le monde. Mais si l'on prend la peine, il y a vraiment quelques choses à retirer de ce film "biographique". Un film sur les rapports humains certes parfois mal maîtrisé, mais loin de ce que l'on peut penser en premier coup d'œil (le coté artistique de la chose et des deux personnages). Sans être original, la mise en scène et la narration restent classiques avec un bon duo d'acteurs et c'est ce que l'on voulait ; pas plus (là ou certains réalisateurs auraient voulu en faire un max). Danièle T. tente un film d'époque ou un lien indestructible entre 2 artistes ce lie comme une véritable histoire d'amour. Le tout, avec bon sentiment ; mais sans tomber dans l'excessif. Perso, je n'ais pas trop adhéré même si j'arrive à trouver des points positifs ; mais le genre n'ais pas vraiment le miens. Sans être mauvais, on s'ennuit un peu, ajouté à cela ; un peu trop de sagesse et j'en passe... Quelques folies auraient pu être, ou du moins ; mettre un peu de piment (même en cherchant à rester dans le biopic et la vérité). On sent "la passion" de la réalisatrice (même si je ne connais pas sa filmo) pour son film ; mais il y l'impression de manquer un je ne sais quoi qui aurait pu ou non faire peut être la chose que certains attendais. Pourquoi pas, un thème intéressant ; mais qui pour ma part ; ne m'a pas emballé du tout.
L’amitié qui lia les deux Aixois Cézanne et Zola était un beau sujet de film. Las ! c’est Danièle Thompson, la fille de Gérard Oury, plus connue pour ses comédies franchouillardes (« La Bûche », « Décalage horaire », « Fauteuils d’orchestre ») que pour sa profondeur historique, qui l’a eue.
Elle abat la tâche besogneusement. Avec un découpage faussement compliqué. En 1888, le peintre toujours maudit rend visite au romancier déjà célèbre et lui reproche d’avoir utilisé leur amitié pour nourrir son œuvre « L’œuvre » (non ! je ne bégaie pas). Cette rencontre est l’occasion de revisiter par flash-backs l’histoire de leur vie depuis leur rencontre à l’école communale d’Aix : les premières amours, la réussite littéraire pour Zola, l’insuccès pour Cézanne. Le procédé devient vite répétitif.
« Cézanne et moi » – qui aurait aussi bien pu s’appeler « Zola et toi » ou « Cézanne, Zola et nous » – est-il sauvé par l’interprétation des deux Guillaume ? Même pas. Gallienne en fait trop qui surjoue le génie incompris avé l’accent. Canet, n’en fait pas assez, exagérant l’austérité de l’auteur des Rougon-Macquart.
Si « Cézanne et moi » décroche un César, ce sera pour les costumes, impeccables, et pour les maquillages (le postiche de Zola est criant de vérité). Sauf que, vérification faite, il n’y a pas de César du meilleur maquillage.
Il faut se mettre à la place d'un spectateur qui n'aurait qu'une brève idée de Cézanne et Zola – à l'objection selon laquelle ce spectateur n'irait justement pas voir ce film puisqu'il ne connaît pas les artistes mentionnés, on pourrait imaginer qu'il veuille le voir uniquement pour les acteurs ou la réalisatrice –, et se demander ce qu'il apprendrait à la fin de "Cézanne et moi" : vraisemblablement pas grand chose, tant le rapport à l'art du film de Danièle Thompson est faible, quasi inexistant. À la vision du long-métrage, on retiendra surtout l'accent ridicule de Guillaume Gallienne, la perruque hilarante de Guillaume Canet, les nombreux dialogues insauvables et autres micro-références insérées "en passant" pour remplir le cahier des charges. Terriblement inconsistant, le film montre des personnages davantage apparentés à des ivrognes frustrés qu'à des êtres hantés par la création : à peine une dizaine de lignes de "L'Œuvre" entendues et une poignée de secondes où l'on voit Cézanne peindre, c'est dérisoire ! Au-delà d'une dimension artistique sans intérêt, l'échec manifeste du film, c'est de ne pas être parvenu à rendre la relation entre Cézanne et Zola singulière. Ce qui reste, au final, c'est une banale histoire d'amitié toxique, servie comme une nouveauté alors que le plat est périmé depuis longtemps.
Assez déçu par ce film qui finalement n apprend rien sur aucun des deux hommes. Simplement une illustration pour le coup bien faite avec des costumes et le paysage de la provence . Des scènes longues qui ne servent à rien et des comédiens qui font ce qu'ils peuvent pour paraître intéressés.
On suit l’histoire de ces deux grands noms mondialement connus, dans leur intimité, dans leur enfance, dans leurs histoires personnelles. La ou On s’attend à un biopic on est devant une sorte de bluette sans relief racontant une histoire d’amitié. Aucune référence historique, la scénariste et réalisatrice de Cezanne et moi ne fait qu’effleurer l’époque et les artistes qui entouraient les deux hommes. La réalisatrice passe à coté, nous avec. C’est comme ci elle s’était attaquée à un projet la dépassant complètement, comme ne pas avoir pas été à la hauteur. Et pourtant elle avait l’histoire, les deux acteurs, meme si je ne suis pas convaincue par leur performance. Mais voila, elle effleure et n’a pas travaillé en profondeur. On y voit la naissance et la rupture de l’amitié mais pour le reste on ne sait pas ce qui a vraiment détérioré au fil des années cette relation.
Le film est déstructuré. On passe d’une époque à une autre sans vraiment de transition. En plus, Il y a sans cesse des cassures entre les scènes calmes, intimes et des scènes plus fougueuses. Ca fatique et ca finit par ennuyer.
Quant aux acteurs, il y a le déséquilibre entre les deux personnages. Celui de Cézanne prenant toute la place, et lors de certaines scènes, caricaturé par un Guillaume Gallienne, grimé !!!, qui en fait trop, sans parler de son accent provencal moyen moyen. Il a l’air de jouer seul, de faire un spectacle. (Son égo ???) C’est dérangeant.
Dommage car Guillaume Canet, avec son personnage qui semble éteint, est plus juste malgré son ridicule « déguisement » faux ventre, lunettes…
Alice Pol et Déborah François incarnent les épouses respectives des deux hommes.
Cézanne et moi n’est pas un biopic. C’est juste une histoire d’amitié sans relief. Mauvaix choix que d’aborder cette amitié entre Cézanne et Zola de cette façon. Reste les paysages et la belle lumière de la Provence mais c’est trop peu. Je suis passée à coté, à vous de voir
Je pensais que Daniele Thompson avait fini par comprendre qu'il fallait arrêter le cinoche mais visiblement pas du tout. Ce dernier film est une fois plus un ratage total. Ah l'idée était pas mauvaise au départ mais alors comment des producteurs ont pu balancer du pognon dans un truc pareil? Et puis, je déteste Guillaume Galienne. Il a beau être pensionnaire de la Comédie Française, je trouve qu'il joue mal mais mal...! Maniéré et surjouant en même temps quant à Canet, qu'est ce qu'il est venu faire dans ce film? Il n'a jamais été aussi mauvais, il a tout le long du film, une expression et une seule quant au déroulement du film, du bavardage sans aucun intêret avec, ce qui m'horripile sur des films d'époque, des anachronisme de langage en veux-tu en voilà. On s'ennuie ferme bref un conseille, fuyez!
Encore une grosse déception car ni la qualité des acteurs, ni les extérieurs (trop rares même pour Cezanne !), ni les aller-retour temporels ne parviennent à sauver une mise en scène poussive. A aucun moment je n'ai eu de l'empathie pour l'un des personnages. Dommage que la Sainte Victoire ne soit pas magnifiée. Et que dire du sable pour cacher les rues modernes !
C'est beau : les décors, les paysages et les costumes . La rencontre entre ces 2 grands hommes est superbe mais que c'est ennuyeux, que c'est long !! Et les flashs back ne sont pas maîtrisés. Il aurait mieux value laisser filer une histoire linéaire. Les acteurs sont parfaits : Guillaume entête.
Oh la la la daube provençale ! C'est creux, il n'y a aucun point de vue, on n'est pas du tout touché par les personnages creux, surjoués par les acteurs ; Canet est mutique en Zola à qui on met un gros coussin sous sa chemise pour voir comme il profite , et Gallienne en fait des caisses en Cezanne insuppportable, jouant avec un "assent" du sud à couper au couteau. Bref, on s'ennuie .
Difficile d’être plus raté que ce dernier opus de Danièle Thompson censé raconter la relation difficile entre Émile Zola et Paul Cézanne. Je sais bien qu’un réalisateur qui s’inspire de personnages célèbres jouit d’une certaine liberté. Mais pas d’une liberté totale. Thompson aurait dû écrire au générique : « Toute ressemblance avec des personnages ayant réellement existé ne peut être que le fruit du hasard. » Pour peu que l’on connaisse l’écrivain et le peintre, on verra vite que les portraits qu’en trace la réalisatrice sont hautement fantaisistes, voire franchement ridicules. Et le jeu des comédiens, en particulier celui de Guillaume Canet, prisonnier de ce personnage figé, qui ressemble autant à Zola que moi à M. Univers, est à l’avenant. Reste quelques belles images. C’est bien peu !
Mais quelle horreur, pitié ! Des dialogues inintéressants, des plans inutiles, l'accent du sud de Gallienne qui s'en va une fois sur trois (pourquoi ne pas prendre quelqu'un avec un accent du sud plutôt que d'infliger cela à Gallienne qui du coup joue mal ?). La seule chose qui pourrait sauver ce film sont les beaux décors de campagne, et encore, si c'est pour les filmer en y mettant des acteurs inutiles pour recréer des tableaux (pour recréer le Déjeuner sur l'herbe ?) non merci !