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nicolas t.
58 abonnés
239 critiques
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0,5
Publiée le 23 septembre 2016
Quel mauvais film, on dirait un téléfilm france 3 région Provence pour les scolaires. Le reconstitution est cheap, les paysages clichés et le scénario mal foutu. La réalisatrice ferait mieux de retourner à ses comédies chorales bourgeoises, plutôt que d'essayer de traiter des grands sujets. Quant aux acteurs, c'est le grand guignol avec concours de barbes et postiches. Gallienne se croit à la Comédie Française, comme d'habitude, mais il est incapable de garder le même accent tout le long du film. Décidément il n'est bon que quand il joue sa mère !! Et Canet se la joue tellement sobre et intérieur qu'il en devient insignifiant et fadasse. Pauvres Zola et Cézanne, ils ne les méritaient pas...
Primo, le dernier film de Danièle Thompson était une catastrophe (et je reste poli). Segundo, je ne supporte pas Guillaume Gallienne. Mais je cherche toujours le navet de l'année, et j'avais deux heures à perdre (et que ça à caser dans mon planning). Contre toute attente, sans dire que Cézanne et moi est un chef d'oeuvre (loin s'en faut), cela se laisse regarder. La direction artistique est belle, les acteurs plutôt bons. Gallienne est bien plus supportable que d'habitude (si quelqu'un peut me dire pourquoi dans certaines scènes il a l'accent et pas dans d'autres ?). Il est même mieux que Canet, qui lui est pire que jamais. Tous les seconds rôles, Deborah François en tête, n'ont pas à rougir. Certes, la mise en scène est ultra académique, le tout reste en surface, un peu poussiéreux et sans aucune surprise, mais au moins j'ai appris que Zola et Cézanne étaient amis. Bref, une jolie carte postale, très vite oubliée sur le buffet de la cuisine...
L’amitié qui lia les deux Aixois Cézanne et Zola était un beau sujet de film. Las ! c’est Danièle Thompson, la fille de Gérard Oury, plus connue pour ses comédies franchouillardes (« La Bûche », « Décalage horaire », « Fauteuils d’orchestre ») que pour sa profondeur historique, qui l’a eue.
Elle abat la tâche besogneusement. Avec un découpage faussement compliqué. En 1888, le peintre toujours maudit rend visite au romancier déjà célèbre et lui reproche d’avoir utilisé leur amitié pour nourrir son œuvre « L’œuvre » (non ! je ne bégaie pas). Cette rencontre est l’occasion de revisiter par flash-backs l’histoire de leur vie depuis leur rencontre à l’école communale d’Aix : les premières amours, la réussite littéraire pour Zola, l’insuccès pour Cézanne. Le procédé devient vite répétitif.
« Cézanne et moi » – qui aurait aussi bien pu s’appeler « Zola et toi » ou « Cézanne, Zola et nous » – est-il sauvé par l’interprétation des deux Guillaume ? Même pas. Gallienne en fait trop qui surjoue le génie incompris avé l’accent. Canet, n’en fait pas assez, exagérant l’austérité de l’auteur des Rougon-Macquart.
Si « Cézanne et moi » décroche un César, ce sera pour les costumes, impeccables, et pour les maquillages (le postiche de Zola est criant de vérité). Sauf que, vérification faite, il n’y a pas de César du meilleur maquillage.
Mme Thompson, (co)scénariste de gros succès (paternels) comiques et de quelques bluettes en solo après la disparition du regretté Gérard Oury, puis réalisatrice aussi, de quelques comédies bourgeoises insignifiantes, se hausse du col, et tente d'illustrer, à la "Parce que c'était lui, parce que c'était moi", l'amitié de deux "monstres sacrés" de notre patrimoine culturel du Second Empire et de la 3e-République, l'écrivain des Rougon-Macquart (20 volumes), et le peintre de la Ste-Victoire (des milliers de tableaux). Ambitieux, et "casse-gueule". Le résultat n'est pas (simplement) décevant - 0 vision de cinéaste, il est totalement navrant. Même au niveau du "duo" d'acteurs en vedette : Canet (Zola) et Gallienne (Cézanne). De piètres cabotins - point-barre ! Passez votre chemin !
En avant première mondiale au cinéma le Cezanne d'Aix en Provence, j'ai pu voir ce film de presque deux heures en présence des acteurs et de la réalisatrice, mais aussi de certains membres des familles de Cezanne et Zola qui étaient dans le public. Les images d'Aix sont très belles, certains passages sont émouvants, mais ce film manque de rythme, on apprend beaucoup de chose mais on est pas emporté par l'émotion, dommage parce que cette amitié entre Cezanne et Zola promettait plus.
Un film assez conventionnel, dans lequel rien d'exceptionnel ne ressort. La passion des artistes ne ressort pas dans le jeu des comédiens. Seuls peut-être les décors, les maquillages et les costumes d'époque sont intéressants à regarder, les couleurs des palettes, la maison de Médan également. Tout ça ne méritéait pas d'y passer presque deux heures.
Ce filmi est avant tout un long tableau superbe avec les sublimes paysages de Provence. Mais on aurait aimé une meilleure alchimie entre Guillaume Gallienne et Guillaume Canet.
Découvert en avant première, le film est une curiosité pour ces 2 personnages historiques (Zola/Cézanne). C'est assez bien joué, on y lit une belle amitié mais le film est répétitif dans sa structure (enchainements de retrouvaille puis de disputes). Il y a une belle opposition dans leur évolution, mais il est dommage que leur travail ne soit pas plus expliqués (leur inspiration pour leur toile ou leur roman). Bref une curiosité mais qui ne marquera pas suffisamment les esprits.
Avec Cézanne et moi, Danièle Thompson s'éloigne du registre comique et s'oriente vers le biopic historique. Servi par le duo d'acteurs Canet/Gallienne, le film nous transporte au XIXème siècle et partage son intrigue entre l'effervescence d'un Paris artistique en pleine mutation et la douceur du soleil de Provence pour décrire avec réalisme l'histoire d'amitié tumultueuse et houleuse qui a uni et déchiré Cézanne et Zola durant près de quarante ans. Mais le projet est-il à la hauteur de ses ambitions ?
Ce film relate des années d’amitié entre Emile Zola et Paul Cézanne, l’écrivain remporte des succès, mais le peintre de perce pas vraiment. De plus Zola écrit un ouvrage sur Cézanne assez peu flatteur. Leur amitié se couvre d’amertume.
Les décors et paysages permettent de plonger dans cette riche époque, les acteurs sont très bons et l’idée du film est très intéressante.
J’ai été déçue par la mise scène morcelée rendant l’histoire difficile à suivre et par le scénario qui s’attache davantage à la relation tumultueuse entre les artistes et leur vie sentimentale qu’à leur oeuvre, leur génie et leur énergie créatrice. Ce que la réalisatrice montre de la personnalité des deux hommes ne les met pas vraiment en valeur, on en perçoit surtout une face très ordinaire.
Un film décevant...Guillaume gallienne en Cézanne n'est pas crédible il cabotine trop...par contre Guillaume Canet est juste dans son jeu...on ne croit pas trop à cette histoire d'amitié quel dommage
Un superbe biopic historique signé Danièle Thompson. Sur de superbes images lumineuses et colorées et les décors somptuex de la Provence, elle nous délivre une émouvante reconstitution de scènes de fin de 19 ème siècle, évoquant des personnages illustres comme Pissarro, Manet, Cézanne, Musset, Maupassant, Zola … Le scénario nous fait découvrir les relations tumultueuses entre Zola et Cézanne et aussi l'indéfectible amitié qui unissait les deux hommes. Le succès du film tient également à la réussite de son casting avec de belles prestations d'Alice Pol et de Guillaume Canet qui incarne un magnifique Zola. Quant à Guillaume Gallienne, il réalise une réelle performance d'acteur dans le rôle de Paul Cézanne.
Vu en AVP au cinéma le Cézanne à Aix-en-Provence, avec toute l'équipe du film. Le duo Gallianne/Canet offres des performances d'acteurs excellentes (mention spéciale à Guillaume Gallienne), mais le film en lui même est mou, et je trouve la mise en scène confuse. La belle Provence n'est pas assez mise en avant. Une belle production France 2, mais un film ordinaire pour deux hommes extraordinaires.
Ce film retrace l'amitié tumultueuse entre le peintre en quête de gloire et l'écrivain qui l'a trouvée. Certes, cette histoire souffre de certains déséquilibres : Zola et Cézanne passent leur temps à se fâcher puis à se rabibocher. Néanmoins, j'ai apprécié le jeu des deux acteurs : Guillaume Canet en Zola, très rigide et presque toujours maître de ses émotions et Guillaume Gallienne en Cézanne, colérique et souvent imbuvable avec les autres. Avec de beaux dialogues et de superbes paysages, ce biopic est agréable mais manque parfois de profondeur et de relief pour retranscrire plus intensément les esprits tourmentés de ces deux génies de la littérature et de la peinture.
Oh la la la daube provençale ! C'est creux, il n'y a aucun point de vue, on n'est pas du tout touché par les personnages creux, surjoués par les acteurs ; Canet est mutique en Zola à qui on met un gros coussin sous sa chemise pour voir comme il profite , et Gallienne en fait des caisses en Cezanne insuppportable, jouant avec un "assent" du sud à couper au couteau. Bref, on s'ennuie .